Yter est petit, mais il se fiche de cela. Il se fiche de cela, comme il se fiche de son apparence, quoique être présentable soit quelque chose dont il peut faire abstraction. Quand on l’aperçoit, on peut rire, on peut rire de sa taille qui semble ne pas dépasser les 1m50 –et c’est le cas puisque c’est sa taille- mais il est difficile de ne pas être étonné de l’assurance que dégage le nain, qui n’a aucun mal à mettre un pied devant l’autre et qui se tient droit comme un pic et affiche en permanence un air des plus imperturbables. Un corps petit et qu’il entretient.

Il se trouve charismatique. Quand celui-ci daigne baisser sa capuche, la première chose sur laquelle l’attention d’autrui est tournée en général, c’est sur ses yeux, semblable à un ciel parsemé d’étoile. Son regard brille et illumine sa peau au teint presque livide. Il brille d’une malice presque enfantine et d’une joie inconnue. Ses yeux sont à eux seuls, un livre ouvert où l’on peut y lire ses sentiments quand il n’en vient pas à fermer son visage et qui le rendrait presque enfant lorsqu’un sourcil vient se faire sur ses lèvres fines dévoilant quelquefois ses dents. Quant à sa chevelure châtaine et ondulée, elle coule jusqu’au bas de sa nuque. Sa chevelure, en permanence caché par sa cape lors de ses promenades et en un temps des plus glacés.

À son oreille gauche, se trouve une boucle d’oreille turquoise et orné de pierre précieuse. Une boucle d’oreille dont il déteste se séparer et l'un des seuls cadeaux de ses parents de sang. Mais elle aussi, est camouflée sans une raison particulière pour Yter.

En général, Yter n’a pas froid, ni très chaud, suite à ses vêtements la plupart du temps très sombre ou assorti à son regard luisant. La plupart du temps, Yter est emmitouflé dans un grand manteau de couleur noire tandis qu’il porte-il tunique à capuche d’un bleu sombre coulant jusqu’à ses pieds, eux, réchauffé par des bottes faite de fourrures et de peaux d’animal de couleur marron. Le nain aime passer inaperçu même s’il est très dur pour lui que ce rêve se réalise chaque matin, mais ayant plus de facilité la nuit.

Si le monde venait à sombrer dans le néant et que les cris de désespoir naîtraient, Yter serait sûrement celui qui aurait toujours son sourire collé au visage. Un sourire des plus sincères, des plus bons et un regard empli d’un espoir qui ne peut être brisé. « Le calme après la tempête » dirait-il. Parce qu’Yter, c’est un jeune homme qui parvient toujours à voir au-dessus des choses peu plaisantes, qui voit toujours un soleil derrière les épais nuages. Il est optimiste ça oui et il en est fier. C’est ce qu’on lui apprit après tout. Du moins, son optimisme se manifeste bien plus pour son entourage que pour lui-même. Préférant garder la tête sur les épaules, Yter préfère observer le monde comme il faudrait le voir. Ni trop beau, ni trop mauvais, car cela serait comme se mentir pour lui-même. Mais malgré cela, il parvient à la trouver très jolie sa petite vie paisible et préfère affronter les soucis qui viennent pour repartir directement, afin d’en finir très vite. Puisqu’en plus d’être peu patient en général, il déteste perdre du temps et laisser ce qui doit être fait derrière lui. C’est pourquoi la paresse, il ne l’aime pas. Elle n’est pas son ami et le ne le sera sûrement jamais pour le nain ne se reposant que lorsqu’il pense l’avoir mérité. Quoique Yter sait se montrer patient. La colère devient sa meilleure amie et que la rancune devient son arme et que son bouclier s’avère être la vengeance.

Yter est une bonne personne, sans l’être complètement. Ça, il le sait et préfère ne pas vraiment y penser. La rancune est sûrement ce qu’il le décrit le mieux quand il est question de défaut car le jeune homme ne rate jamais une occasion de rendre la pareille à qui l’aurait offensé. « Cela serait vraiment la pire de mes erreurs » lâcherait ce dernier si on venait à lui demander pourquoi. Une fois cela, cela serait comme si rien ne se serait passé et n’éprouverait aucune difficulté à discuter avec son ancienne Némésis. Allant même jusqu’à rire avec et ça, il n’arrive pas à comprendre pourquoi, alors ne cherche pas plus à se connaître.

Malgré cela, le jeune homme ne cache pas cette partie de lui le poussant à sympathiser avec n’importe qui, bien qu’ayant la fâcheuse tendance à essayer de les fuir quand il en a les moyens. Pourtant, il n’éprouve aucun souci à entrer en contact avec eux, seulement… Il fuit lorsqu’il le peut. Non pas peur, mais par…Envie. Mais aussi parce qu’il n’a pas envie d’avoir des obligations, comme celle d’aider parce qu’il sait qu’il le fera s’il le peut, et qu’il fera tout pour le pouvoir si cela devenait de bonne connaissance. Égoïsme ? Sûrement et à vrai dire, il s’en contrefiche, tant qu’il peut fuir ce genre de responsabilité. Être impliqué dans un souci dû à l’affection ne l’intéresse pas mais il sait que son cœur n’est pas fait de pierre, ce qui le pousse à croire que parfois, cela serait utile.

Yter aime son monde, sa nature et tous ses plaisirs qu’elle offre. Il souhaite la préserver et la chérir comme il le souhaite, bien qu’il lui arrive toutefois l’envie de s’en prendre aux arbres une fois de mauvais poil, pour finalement l’être encore plus en se trouvant tout simplement. Yter, un jeune nain qui ne réfléchit que lorsqu’il est question d’urgence et qui se montre optimiste pour qui en a besoin, sauf pour lui-même. Un jeune garçon qui a la main tendu afin d’aider son entourage mais qui n’éprouve aucun souci à laisser les importuns dans leur situation des plus détestables. Enfin, ça c’est surtout s’il n’a pas fui depuis un moment.