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Délire onirique

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Sujet: Délire onirique

Dim 4 Fév - 21:34

Aki Nishiie
Aki Nishiie
N : 61 Or 1138
dossier de personnage
Métier: Guérisseuse
Classe: Soigneur
https://bariande.forumactif.org/t180-aki-nishiie



Délire onirique



feat.Nyrr Lor


La rouquine allait bientôt partir en expédition pour résoudre un problème d’épidémie dans un village avoisinant, en attendant on l’avait placé dans les archives pour faire un tri de leurs dernières ressources avant une prochaine récolte. Elle avait emporté avec elle le carnet qu’elle avait récemment acheté pour pouvoir prendre des notes sur une éventuelle flore inconnue. Ce fut justement le cas, une fleur fort semblable à une rose mais disposant de beaucoup plus de pétales attira son attention. Elle était suspendue parmis d’autres que la guérisseuse connaissait bien avec une étiquette pendant à la ficelle : “Nasba, tisane calmante.”. Même s’il s’agissait d’une plante médicinale, la rouquin était plutôt fatigué et elle comptait bien dormir tôt le soir venus, elle emprunta donc une ou deux pétales qu’elle glissa dans sa poche. Le soir arrivé elle les fit bouillir avant de verser l’eau infusée dans une choppe qu’elle but d’un trait. Une fois allongée, le sommeil vint à elle extrêmement rapidement.

Au début son rêve fut normal (si on considérait bien évidemment ses rêves habituels),elle voyait Tanith et Orina mourir en boucle, Mizu et Mune l’appeler à l’aide, un enfant mi homme mi loup, le crâne fracassé lui répétant qu’elle aurait pus le sauver, puis le tout se modifia imperceptiblement, rendant ses cauchemars habituels étrangers. Les fantômes de ses angoisses disparurent pour faire place à une toute autre chose, et une autre personne, si toutefois c’en était une. Petit à petit, la rouquine c’était habituée à la présence d’autres races (et surtout à ce concept) et elle put donc comprendre assez rapidement qu’elle avait affaire à un homme-bête, ou tout du moins quelqu’un qui lui ressemblait. Tout ceci lui paraissait bien trop réel, mais elle n’avait pas son arc ou ses flèches et se sentait démunie comme une nouvelle née dans son berceau.

- Qui … qui êtes vous ?

Bien évidemment, la soigneuse n’avait aucune conscience d’être en train de rêver, ses souvenirs étaient flous et embrouillés, le sentiment de normalitude et d’étrangeté s’entremêlant bizarrement et nouant son estomac désagréablement.

- Où suis-je ?

Redevenue enfant, la jeune femme sentit qu’elle ne maîtrisait rien et qu’elle ne pouvait rien maîtriser, quel que soit l’endroit où elle se trouvait, une chose était certaine, ce n’était pas chez elle.

Spoiler:



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Sujet: Re: Délire onirique

Ven 16 Fév - 17:04

Nyrr Lor
Nyrr Lor
N : 1 Or 110
dossier de personnage
Métier: Vagabond
Classe: Sans classe
https://bariande.forumactif.org/t396-nyrr-lor
Je suis devant mon lit et je m'étire, j'ai bien besoin de dormir après cette folle journée, je viens de manger mon repas préféré, salade thon avec un peu de sauce, j'ai de la chance de savoir cuisiner. Je fais moi-même ma sauce pour la salade. Avant d'aller me coucher je fais mon petit rituel qui consiste à aller vérifier l'état de mes armes et de mon armure. Tout va bien, je peux aller dormir tranquillement.

Je m'allonge donc très confortablement dans mon lit, je pose ma tête sur mon oreiller et je ferme les yeux, je m'endors presque instantanément, vue à qu'elle point je suis fatigué c'est plutôt normal. Pouaf ! je me réveille à terre, fin... plus précisément sur une feuille de salade, le sol à étais remplacé par de la salade apparemment. Je suis surement dans un rêve, je me souviens rarement de mes rêves, mais celui là...

Je regarde autour de moi et je vois une souris gambader, d'habitude je l'aurais laissé tranquille, mais mes oreilles se dresse et je me mets à la poursuivre à quatre pattes. Au bout d'un moment j'entends un bruit derrière moi. Je me retourne et je vois une énorme vague de sauce me poursuivre. Je tente de courir plus vite et je tombe finalement dans un trou pour me ramasser la tête la première, je n'ai pas mal vu que c'est un rêve.

Je me relève et je vois une humaine se gambader dans mon rêve, elle m'a l'air bien réelle celle là. Je m'approche donc, étrange

"Euh ba vous étent dans mon rêve là, vous semblez bien trop réel"

Je tourne doucement la tête et j'aperçois une grande statue de thon... Je soupirs.

"Faut que j’arrête de manger cette recette"

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Sujet: Re: Délire onirique

Ven 16 Fév - 17:28

Aki Nishiie
Aki Nishiie
N : 61 Or 1138
dossier de personnage
Métier: Guérisseuse
Classe: Soigneur
https://bariande.forumactif.org/t180-aki-nishiie


Délire onirique



Premier détail intéressant, le sol était en salade. Une bonne salade verte qui donnait sacrément faim. Mais pouvait-on manger ce sur quoi on marchait ? La question restait posée. Hésitante, la rouquine se dandinait d’un pied sur l’autre. Elle avait drôlement faim de salade en cet instant précis. En plus il y avait … une statue de thon ! Oh une salade au thon ! Voilà qui donnait encore plus faim ! Elle n’entendit quasiment pas la réponse du gros chat et s’approcha de la statue pour voir s’il n’y avait pas une salade cachée quelque part dans les environs. Mais il avait dit “son rêve” non ? Un rêve ? Mais non voyons ! Ils n’étaient pas dans un rêve ! Ils étaient dans une réalité tout à fait plausible où le sol s’était transformé en salade et où on érigeait des statues en l’honneur de ce sublime animal qu’était le thon, voilà tout !

- Un rêve ? Hey c’est pas votre rêve ça ! Sinon je serais pas dedans ! Enfin réfléchissez deux secondes ! Moi je m’appelle Aki Nishiie ! Je suis très connue de là d’où je viens, vraiment beaucoup ! Je suis sûre que même dans ce monde de salade au thon on me connaît. Venez on va trouver quelqu’un et il va vous le confirmer. J’existe hein. Donc ça peut pas être votre rêve. Le mien à la limite, mais pas le vôtre.


Mais en réalité il n’y avait personne pour appuyer la foudroyante théorie de la rousse, pas un homme-thon, ni un homme-salade voir un homme mangeur de salade de thon. Quoique. Décidée qu’il s’agissait de son rêve, la chasseuse qui avait toujours aimé les animaux s’approcha plus du mystérieux homme-chat et tenta de lui caresser les poils.

- Vous êtes un homme chat non ? Quel est votre nom ? Vous êtes dans mon rêve donc vous devez me le dire ! Et vous devez vous laisser caresser aussi. Mais si je suis dans mon rêve et que j’en suis consciente … est-ce que ça veut dire que je peux le contrôler ?


La soigneuse devenue totalement hystérique (après tout, aucun contrôle social ne s'exerçait sur elle puisqu’elle se croyait dans son rêve) fronça les sourcils d’un air particulièrement concentré. Mais rien ne bougea. Pourtant quand elle rêvait et qu’elle en prenait conscience, elle arrivait toujours à le contrôler ! Toujours ! Seule explication possible : ce n’était pas son rêve ! Donc elle venait de se comporter sans aucune limite devant quelqu’un qui était peut-être réel ! La rougeur lui monta aux joues et elle s’éloigna de plusieurs pas de son interlocuteur.

- Hum … euh … je suis désolé … je me suis un peu laissée emporter. Je … Enfin je croyais qu’il s’agissait de mon rêve voyez-vous. Mais visiblement ça ne l’est pas. Alors euh … si vous voulez bien m’excuser euh … vous êtes sûrs qu’on est dans votre rêve ? Cela voudrait dire que je suis arrivée dans votre rêve ? Mais ça n’a absolument aucun sens n’est-ce pas ?


Feat. Nyrr Lor

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Sujet: Re: Délire onirique

Mar 27 Mar - 21:05

Aki Nishiie
Aki Nishiie
N : 61 Or 1138
dossier de personnage
Métier: Guérisseuse
Classe: Soigneur
https://bariande.forumactif.org/t180-aki-nishiie


Délire onirique



L’homme chat qui n’avait pourtant pas l’air méchant disparus soudainement de la vue d’Aki. Aha ! C’était donc bien son rêve. Plutôt fière d’avoir eu raison depuis le début, la rouquine s’approcha de la statue de thon qui disparut à son tour, tout comme la salade. Et elle qui avait toujours faim ! Frustrée, elle s’assit sur le sol qui n’existait tout simplement plus et se mit à contempler le vide, aspirant à l’apparition d’une nourriture de tout type. Mais petit à petit, le blanc devint noir et le noir blanc, ou plutôt tout devint incolore, inexistant, intangible. Elle chutait. Quelque part, nulle part, partout à la fois. Elle ne sentait pas l’air qui sifflait à ses oreilles ou qui la fouettait mais elle savait, elle était persuadée qu’elle tombait.

Un instant elle perçut un sourire, comme s’il avait été imprimé sur ses rétines. Ce sourire là, elle aurait pus le reconnaître entre milles. Tanith. Elle essaya de s’accrocher à cette image, appelant dans le vide son fiancé qui s’estompait alors qu’elle continuait à tomber, dans aucun sens, à partir de rien et n’allant vers rien. C’était bien son rêve. Mais elle aurait préféré qu’il s’agisse du rêve de l’homme-chat, elle aurait préféré ne pas voir l’enfant prendre la place de son amant devant ses yeux. Elle aurait préféré ne pas le voir, encore, exploser en millions de tripes sanglantes qui la recouvrirent des pieds à la tête. Elle aurait préféré ne pas pleurer une fois de plus, appelant Mizu, Mune, Tanith, tous ceux qui l’avaient protégés dans son existence, tous ceux qui l’avaient fait se sentir en sécurité.

Elle aurait préféré ne pas sentir le matelas dur sous son corps ankylosés, elle aurait préféré ne pas se lever pour ne voir que leur misérable petite maison bien trop vide. Elle voulait les yeux jaunes de celui qui lui manquait, elle voulait passer la main dans ses longs cheveux blancs, elle voulait qu’il soit là, elle voulait qu’il la prenne dans ses bras, elle voulait qu’il la protège. Elle avait peur. Tout cela n’avait été qu’un rêve au final. Essuyant les larmes qui avaient coulées seules dans son sommeil elle s’assit au bord de son lit, scrutant les braises qui restaient dans leur foyer, puis la couche de sa fille qui dormait encore profondément. Elle ne sentait pas la force d’affronter tout cela. Elle ne se sentait pas la force de se lever, pas la force de vivre. Et pourtant elle le ferait.

Comme chaque matin, elle se leva, remit des bûches dans le feu et commença à faire chauffer de l’eau pour une infusion. Comme chaque matin elle resta assise là à contempler ce qu’elle avait perdus, mais aussi et surtout ce qu’elle avait sus retrouver et comme chaque matin elle en tira de la force, assez pour encore une journée, assez pour rester en vie, assez pour la protéger.

Feat. Nyrr Lor

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