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Rencontres importunes ft. KCT

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Sujet: Rencontres importunes ft. KCT

Sam 25 Nov - 16:17

Arkazock
Arkazock
N : 51 Or 2408
dossier de personnage
Métier: Architecte
Classe: Soigneur
https://bariande.forumactif.org/t254-arkazo-k#1044
Arkazo'k avait voyagé sans but vers le nord. Chassée de ses terres par ses sœurs, effrayée par les villes des hommes qui étendaient leur civilisation destructrice comme les griffes d’un aigle qui s’ouvrent avant de se refermer brutalement sur sa proie.

Sans nulle part où aller, elle était remontée vers l’ouest, bloqué au sud par un océan dont elle ne voyait pas la fin. Elle avait quitté les ravins escarpés et soigneusement contourné les bosquets des regrets. La terre était forte là-bas et ne tolérerait pas la calomnie qu’elle était devenue. Elle eut peur de déclencher quelque chose qu’elle ne maîtriserait pas et s’éloigna prestement. Pas après pas, elle suivit la zone floue qui séparait Doliene de Trione. Les jours semblaient infiniment long pour elle. Elle qui aimait à dormir au cœur des arbres où sur un doux sol de mousse était à présent contrainte de se coucher à même les pierres au risque de transmettre son mal aux arbres qui l’entoure. Même la roche semblait mal vivre ce traitement. Le liquide qui s’échappait de ses bubons lorsqu’ils se perçaient semblait doté de vertu corrosive et oxyder les minéraux au coeurs de la roche. Au moins celle-ci ne souffrait pas, et son poison ne se propageait pas de proche en proche.

Le trajet avait duré un cycle entier. La saison froide battait son plein, les conifères de cette région ne perdaient pas leur feuilles, mais un vent frisquet soufflait par bourrasque, s’engouffrant dans les sous-bois, soufflant durement sur une nature assoupie. Survivre dans la forêt n’était pas une seconde nature chez elle, c’était son essence même. Elle était la nature. Enfin, plus maintenant. Toutefois comme chacune de ses sœurs, elle était capable d’exploiter le soleil pour se nourrir, ce qui ne la dispensait pas d’un régime omnivore, mais très limité en quantité. Quelques champignons, des baies, des racines. Elle n’avait pas de scrupule à manger de la viande, mais elle répugnerait à prendre la vie.

Enfin, elle arriva devant un large fleuve. Elle ne l’avait pas nécessairement cherché, mais il était inutile de faire marche arrière, l’eau ne lui avait jamais fait peur. Flottante, elle était incapable de se noyer, l’eusse-t-elle voulu. Elle regarda la rive qui lui faisait face, n’y vit nulle menace, s’immergea dans l’eau et se laissa dériver, présentant son dos à la rivière, ondulant son corps pour s’éloigner de la rive. L’eau froide mordant sa chair, s’infiltrant dans ses plaies. Petit à petit, elle finit par dériver de l’autre coté du fleuve, déportée sur des kilomètres toutefois. En se redressant, elle fit face à une chose étrange. Une créature de métal, elle avait la forme et la taille d’une dryade, mais elle ne respirait pas, ne vivait pas, elle n’était ni morte, ni vivante.

Une aberration.

Arkazo'k se figea. Ce qui se trouvait en face d’elle était clairement une insulte à la nature, et pourtant, elle la fascinait pour peu qu’elle pût voir les mécanismes et les rouages que les vêtements cachaient à peine. Même les vêtements semblaient venir d’ailleurs. Ils semblaient chauds. Peut-être des régions du nord dont on lui avait compté que les arbres mourraient puis renaissait chaque année ?
Sans être sûre que la chose était vivante, elle tenait une distance raisonnable de quelques mètres, piqué par la curiosité, mais mue par une sourde frayeur. La chose bougeait, mais était-elle vraiment capable de la voir ?
Rien n’était moins sûr.
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Sujet: Re: Rencontres importunes ft. KCT

Sam 25 Nov - 16:53

KCT-023
KCT-023
N : 57 Or 640
dossier de personnage
Métier: Boutiquier
Classe: Guerrier
https://bariande.forumactif.org/t245-kct-023



Rencontres importunes


Avec : Arkazo'k

Il était difficile de se repérer à travers les terres qui composaient ce nouveau monde où j’étais arrivée. Certaines règles physiques qui avaient été établies dans mon monde semblaient être totalement brisées, comme si ces endroits avaient été créés de manière totalement artificielle sans en comprendre tous les principes et les causes. Les montagnes qui avaient été traversées récemment restaient dans mon esprit une chose tout à fait étrange, compte tenu du fait que l’endroit ne semblait pas être soumis à la tectonique des plaques. Il y avait sans aucun doute d’autres explications, mais les mesures que je récupérais actuellement me laissais sous entendre que même si le nombre de similitude était important, il n’en restait pas moins que ce monde avait d’autres règles qui devraient être établies afin d’en expliquer le fonctionnement.

Marcher des jours et des nuits durant n’avait pas été une chose si difficile, même si j’avais été ralentie pour des raisons purement techniques. L’énergie que je disposais était certes continue, mais je restais limitée à une motricité strictement humaine, presque banale, d’autant que les défauts de mes capteurs gyroscopiques conduisaient parfois mon corps à des chutes évitables, comme si une partie de mon programme avait été dépassée par la vitesse de mon processeur interne. Avoir de telles erreurs signifiait généralement que les composants dont j’étais formée étaient en fin de vie, et que donc d’ici quelques temps je risquais de ne plus être fonctionnelle, mais cela s’expliquait aussi, d’une manière ou d’une autre, par l’action de la déesse responsable de mon arrivée en ce monde.

Il était néanmoins curieux qu’une déesse ayant réellement une capacité d’action en ce monde, qui puisse être complètement avérée, ne soit pas vénérée par les locaux, ces derniers préférant prier des dieux considérés comme maléfiques. La peur était surement la chose qui était responsable de ceci, ou bien la tendance des humains à ne pas éprouver de scrupule lorsque la possibilité de devenir plus puissant s’offrait à eux. Les principes moraux ne se valaient que pour ceux qui souhaitaient les respecter, tout comme de nombreux points, tels que la justice à plus grande échelle. Il fallait qu’une communauté l’instaure pour qu’elle puisse exister, au même principe que les castes et que la monnaie.

*Analyse du liquide débutée*

J’observais impassiblement le fleuve qui se dressait face à moi. A cause de l’absence actuelle de pont ou de gué, mon apparence n’aidant pas à obtenir la collaboration d’un passeur, j’analysais la dangerosité d’un passage forcé. L’eau semblait être potable, mais le courant risquait d’être un facteur redoutable pour une personne non préparée. Se débattre dans l’eau aurait en plus le problème de chauffer d’autant plus mon générateur. J’étais actuellement assez limitée dans les surplus d’énergie que je pouvais procurer à mon corps, devant utiliser un mode de routine pour éviter les excès qui étaient autrefois monnaie courante tant j’étais en mesure de dépasser les limites humaines.

J’identifiais un peu près, avec la force du courant et la largeur que la dérivation possible pouvait se situer entre cinq et quarante kilomètres avec un effort constant et faible. Cela était beaucoup, d’autant que ce territoire pouvait être un bourbier dangereux, et que la possibilité de rencontrer des rapides n’était pas une chose qui serait annodine. La vision de mon corps fracturé contre une pierre émergeant de l’eau n’était pas quelque chose qui était souhaitable, pour le bien de ma constitution. D’autant qu’il restait d’autres problèmes majeurs pour cette opération…

Toutefois, je devrais les remettre à plus tard. Le fait qu’un bois mort vienne s’échouer à l’endroit où je me trouvais n’était pas une chose particulière, mais que celui-ci possède une forme humanoïde était déjà quelque chose dont la probabilité était très faible. Le summum fut atteint lorsque cette chose se mit à se mouvoir, tordant ses branches et son tronc comme si elle avait été toujours humaine (J’employais ce terme concernant le fait que sa physionomie était proche d’un individu de sexe féminin).

Un rapide coup d’œil me fit comprendre que son corps était réellement constitué de bois. S’agissait-il d’une créature naturelle ou d’une invocation ? Mes capteurs magiques n’étant pas encore au point, je ne pouvais avoir la certitude quand à ceci, mais ce corps était bel et bien vivant, bien que dans un état qui aurait pût être nettement meilleur.

Me redressant, je maintenais une distance de sécurité entre cet être animé et moi, afin d’avoir le temps d’anticiper une attaque surprise. Peut-être que je me trouvais sur son territoire ? Je n’avais pour le moment pas l’information concernant le fait si cette chose était douée de raison, ou un minimum civilisé. Après tout, la première humaine que j’avais croisée ici avait eu une réaction plus proche d’une bête que celle d’un être raisonné. Dans tous les cas, je commençais à engager le dialogue, pour éviter toute méprise.

‘’Etes vous en mesure de me comprendre ? Si oui, hochez la tête. Sachez toutefois que mes intentions sont passives, et que je n’ai nullement de raison de vous nuire. Néanmoins, en cas d’attaque de votre part, je me devrais de procéder à votre neutralisation.’’


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Sujet: Re: Rencontres importunes ft. KCT

Sam 25 Nov - 17:55

Arkazock
Arkazock
N : 51 Or 2408
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Métier: Architecte
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La chose avait parlé !
ELLE AVAIT PARLE !

Abomination, ignominie, laideur incarnée. Tout en cette chose de fer et de métal était repoussant, rien n’était organique, aucune âme ne pouvait habiter un tel corps. Le métal même était inconnu à Arkazo'k. Toute dégénérée fusse-t-elle, ce n’était rien comparé à ce qu’elle avait devant les yeux.
Son odeur, portée par le vent n’était que métal et autres choses que la dryade n’avait jamais connu. Le monde n’avait pas engendré dette horreur sans nom. Le monde n’était pas si cruel qu’il eut put enfanter une telle chose.

N’approchez pas !
Son ton était hostile.

La chose avait prononcé des mots. Mais à qui ? Arkazo'k inquiète se retourna à demi, et chercha des yeux une autre de ces horreurs. Rien, la rivière bordait la plupart de son champ de vision et la lande de la rive était calme et dégagée. Quelqu’un eut été là qu’elle n’aurait eut aucun problème pour le voir, si caché soit-il. Surtout si cette créature était de métal et non de bois ou de chair. C’était bien à elle que la chose avait parlé. Cette idée lui fit froid dans le dos. Cette chose l’avait vue et ce ne pouvait présager rien de bon. Que lui avait-elle dit ? Aucune idée, ni aucune importance. Elle n’avait pas parlé depuis des cycles, les dryades étant peu porté sur l’usage de la langue commune.

Elle posa son regard à nouveau sur la créature.

L’œuvre magistrale d’un nécromancien inconscient. Elle ne voyait que ça. Un de ses mages qui jouent avec la vie à du poser un puissant maléfice afin de piéger l’âme d’une créature pensante dans un réceptacle de métal. Quand elle y pensait, le transfert dut être horriblement douloureux. Non sans rappeler son transfert avec la dame.

Un éclair de surprise et de stupéfaction exclama son visage d’une insouciance naïve.
Elle venait d’avoir une révélation. Peut-être était-ce encore là son œuvre. Un esprit maléfique tentant de semer le doute à ses victimes avant de leur prendre leur essence, tout ce qu’ils possèdent, tout ce qu’ils ont. S’amusant à pervertir, corrompre ce qu’elle voyait. Elle n’était sans doute pas la seule victime. Ce fléau dépassait tout ce qu’elle connaissait. Une catastrophe, un fléau, une calamité. Comme des milliers de sauterelles dans une clairière, la soi-disant déesse devait s’acharner sur le monde jusqu’à ce qu’il soit vide d’essence. Un sentiment de haine emplit son cœur. Sa colère bouillonna au fond d’elle, un épais liquide verdâtre coula le long de sa cuisse, forma une flaque fumante sur le sol, attaquant la roche et s’écoulant lentement dans l’écume de la berge. En voyant cela Arkazo'k paniqua.

Ne m’approchez pas !

L’imploration était teintée de douleur. Une de ses mains s’était dressée vers la monstruosité. Elle avait passé les derniers mois à se contenir, et quelques instants avaient suffit pour ruiner ses efforts. Elle allait tuer à nouveau. Posant ses doigts sur le bubon purulent, elle s’essuya en retenant ses larmes. Ce liquide était dangereux pour tous, maintenant qu’il étant dans l’eau, qi sait ce qui pourrait advenir. Traverser n’avait pas été pas une bonne idée.

Elle porta ses mains au visage et se mit à pleurer. Le lichen sur ses épaules se trémoussant à chaque tressautement de son corps torturé. Elle saisit une petite branche de bois flotté échouée sous ses pieds et la lança sans prendre la peine de viser dans la direction de la créature. Cette chose était peut-être dangereuse, où pas, mais quoi qu’elle fût, c’était trop pour la jeune dryade effrayée par sa propre existence. Elle voulait juste que la chose disparaisse. C’était une insulte à la nature, mais elle avait ses propres problèmes.
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Sujet: Re: Rencontres importunes ft. KCT

Sam 25 Nov - 20:01

KCT-023
KCT-023
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Rencontres importunes


Avec : Arkazo'k

Ma posture semblait à s’y méprendre à celle d’un combattant aguerri. J’en avais observée de bien nombreux, par l’intermédiaire du net et plus rarement par quelques dojos que j’avais visité dans ce qui était autrefois mon ancienne vie. Je n’avais pas la carrure d’un sumotori, ni les muscles d’un moine, mias mes moteurs et mes systèmes arrivaient à compenser cela. Les limites humaines pouvaient être dépassées, et j’en étais la preuve mécanique. Je conservais chaque possibilité que pouvais faire un adversaire pour engager l’affrontement en mémoire, en utilisant la rapidité de mes capacités pour réagir, même si dans l’état actuel, où la chose en face de moi venait d’arriver après avoir été déportée par le courant, le combat n’était pas ma priorité. Ce ne serait que la solution de repli si cela était nécessaire.

Néanmoins à mes paroles, la réaction de la concernée fut une surprise totale. Peut-être ne s’attendait-elle pas à me voir parler. C’était une chose que je pouvais concevoir, après tout, les robots n’étaient pas des choses courante en ces lieux, et le fait est que directement, voir une statue s’animer et parler était quelque peu déconcertant, mais il faudrait que ce monde apprenne que tout était possible, notamment lorsque des dieux et de la magie faisait ordre et loi.

J’imaginais donc qu’elle était en mesure de concevoir le fait que j’avais tentée d’ouvrir le dialogue. Un animal n’en aurait eu cure, et les quelques mots qu’elle prononça juste ensuite, me sommant de reculer, me laissait très clairement concevoir qu’elle pouvait être une personne civilisée, bien que son comportement semblait être plutôt celui d’une bête apeurée, qui tentait de mordre lorsque dos au mur. Si je pouvais très bien encaisser des attaques purement physiques, une partie de son corps, un liquide verdâtre, ne me laissait présager rien de bon. Cette chose s’attaquait à la roche même, se dissipant en quelques brins de fûmée claire… De l’acide, cela s’annonçait délicat, surtout si elle était en mesure de projeter ceci. Par quel orifice de son corps lapidé pourrait-elle en envoyer ? Il y en avait trop, et je redoublais de prudence alors que je montrais la paume de ma main, en reculant de quelques pas :

‘’Mes intentions ne sont nullement hostiles. Vous semblez être dans un état de choc avancée, chose qui est concevable quant aux flots qui ont put vous amenez ici, et à la présence d’une personne qui vous est étrangère.’’


Pendant que je prononçais ceci, une petite branche vint tomber à mes pieds, qu’elle avait envoyée pour essayer de me faire fuir. Elle ne semblait pas être dans l’optique de me combattre, mais son état ne présageait rien de bon, probablement une instabilité chronique et des tendances impulsives. Même à bonne distance, étant donné que j’ignorais les capacités qu’elle était en mesure de faire, je demeurais prudente, me préparant au besoin à fuir. Après tout, même si je n’avais jamais affrontée ce genre de personne, j’avais d’autres priorités que ces envies précises, d’autant que j’ignorais actuellement si je pouvais trouver un moyen de pérenniser ma structure par l’intermédiaire d’une personne compétente.

‘’Permettez-moi de me présenter. Mon appellation officielle est KCT-023, étrangère à ce monde nommé Bariande. Vous êtes actuellement la première membre de votre espèce que je rencontre, et j’admet ne pas posséder les informations nécessaire pour pouvoir communiquer avec aisance avec vous. Néanmoins, je vous le répète et assure : Je ne vous veux aucun mal.’’


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Sujet: Re: Rencontres importunes ft. KCT

Sam 25 Nov - 22:14

Arkazock
Arkazock
N : 51 Or 2408
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Rencontres importunes

Avec KCT-023
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La créature parlait la langue commune. Si cela en soit eut pu être rassurant, Arkazo’k n’était pas à même de comprendre ce qu’on lui disait. Elle comprenait chaque mot individuellement, mais l’ensemble était confus et mélangeait trop de notions, trop rapidement. La première fois qu’elle ouvrit la bouche, la chose avait déclamé un ensemble de phrase que la dryade n’était pas prête à recevoir. La tristesse fit place à l’étonnement. Elle était complètement passé à coté du contenu et regardait interloquée ces lèvres d’acier s’ouvrir et se fermer. Un mouvement des plus curieux lorsqu’on y pense. La créature avait-elle des cordes vocales ? Des organes ? Etait-elle l’enveloppe de métal où était-elle coincée dans cette carapace ? Elle ne semblait pas souffrir de sa non-vie.

Un rayon de soleil perça les nuages pour venir se déposer sur l’armure de la chose, illuminant la zone d’une douce lueur argentée. Le silence avait envahi l’endroit si l’on excepte le bruissement chaotique des insectes qui l’entourait.

La créature reprit la parole. Cette fois la dryade essaya de décortiquer les phrases. Elle se présente, bon, elle devrait s’annoncer. Son… appellation ? Officielle ? Mais de quel office ? « caissétté », drôle de nom « caissetté » … Mis dans une caissette ? elle chercha une petite boite des yeux, mais sans la trouver elle revient vers son interlocuteur. L’autre ne l’avait pas attendue et parlait d’espèce et d’informations. Ça n’avait pas l’air important. Elle parle de cabinets d’aisance ? En pleine foret ? Cela n’avait aucun sens selon elle. Est-ce qu’elle déféquait seulement ? Elle dit ne me vouloir aucun mal. Je ne demande qu’à la croire. Mais une telle abomination n’est que nuisance pour la nature. Au moins ça leur faisait un point commun.
Elle s’était faite à l’idée que son interlocuteur était coincé dans cette boite de métal. Il était bien plus simple d’enfermer un petit homme dans une boite que de lui prendre son âme.
Elle allait l’aider à sortir et tout serait réglé. Ce serait sa bonne action du jour. Elle se saisit d’un caillou de la taille de la paume et se rapprocha compréhensive de son interlocutrice.

« je vais t’aider à sortir »

Elle ne mit pas sa parole en exécution. Au loin des aboiements se faisaient entendre. Ils étaient revenus. Elle baissa la tête et se mis à regarder attentivement autour d’elle, scrutant la pénombre des feuillages épais d’un air inquiet. Elle se savait suivie, mais elle ne pensait pas qu’ils étaient aussi proche. Ils devraient trouver le moyen de traverser le fleuve, elle avait quelques heures d’avance sur ses poursuivants. Au mieux une journée.

Lorsqu’elle avait contourné le bosquet des regrets, elle avait du traverser une zone à découvert. On l’avait vu là-bas. Elle ne s’en était pas inquiétée sur le coup, mais quelques jours après, une petite troupe avait commencé à la traquer. Son odeur était forte et elle laissait une emprunte caractéristique à chaque pause. Incapable de dominer le poison dont elle s’engorgeait, elle avait dû fuir dans les bois.
Auparavant, les arbres lui auraient fourni une cachette sure, mais aujourd’hui elle ne pouvait pas les effleurer sans les tuer. Elle avait donc avancé dans les broussailles, se fondant dans la nature. Il est extrêmement difficile voire impossible de pister une dryade en forêt, mais elle n’était plus elle-même. Outre son odeur que les chiens semblaient renifler à des kilomètres, sa force avait décliné, et elle n’était plus que l’ombre d’elle-même.

Si son peuple se méfie autant des humains c’est qu’ils ont un appétit en tout ce qui concerne le pouvoir qui dépasse l’imagination des siennes. Or, il est de notoriété publique que les dryades possèdent des cheveux dotés de grands pouvoirs magiques. Sans doute que les mages sont prêt a payer une coquette somme pour un spécimen vivant.

Elle regarda son interlocuteur. Celui-ci transpirait littéralement la magie. A défaut de la prendre, ils se rabattraient sans doute sur lui, ce qui était hors de questions, elle avait bien trop d’interrogations, surtout si c’était la dame qui l’avait enfermée. Elle l’aiderait à sortir de sa coquille de métal plus tard !

Elle attrapa sa main et se dirigea prestement vers le cœur de la foret qui lui tendait les bras.

« Vient il ne faut pas rester là. Tu as de la viande ? »
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Sujet: Re: Rencontres importunes ft. KCT

Dim 26 Nov - 12:18

KCT-023
KCT-023
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Rencontres importunes


Avec : Arkazo'k

J’étais habituée à prendre des risques. Dans le monde qui avait été précédement mien, j’avais été l’autrice de beaucoup d’actions que l’on qualifiait d’héroïque ou de spectaculaire. Faire régner un peu d’ordre lorsque la chose était nécessaire, ou bien obéir aux ordres que ma créatrice voulait. Cela ressemblait parfois à des caprices, d’aller sauver quelques enfants coincés au beau milieu d’un incendie, mais j’obéissais, car elle avait tout pouvoir sur moi, et bien évidement que pour elle, j’aurais sacrifiée autant de fois que nécessaire ce corps de robot. Le lien que j’avais avec elle était fort, mais il demeurait secret pour les gens, car nul n’avait besoin de savoir ce qui pouvait s’apparenter à une faiblesse.

Face à cette personne au corps de bois, j’aurais put fuir aisément. Après tout, je n’avais pas d’intérêt particulier à l’aider ou à tenter d’effectuer une analyse psychique de sa personne. Enfin, un seul subsistait, la collecte d’information et de renseignement, qui pouvait se faire par bien des moyens. Elle ne m’était donc pas indispensable, et j’avais le loisir de la laisser seule dès lors que j’aurais la certitude qu’elle ne m’apporterait plus rien ou que le risque en question serait trop grand. Mais au moins déjà, elle réagissait à mes paroles. Enfin, pour le moment, elle réagissait plus à ma voix qu’à mes propos. Après la surprise, la crainte, voilà qu’elle commençait à élaborer une théorie idiote comme quoi j’étais prisonnière.

Je supposais avec le fait qu’elle prenait un caillou dans sa paume qu’elle était en train de croire que mon corps était justement une sorte de prison charnelle, ce qui n’était pas le cas. Je restais prudente, et ne la quittait pas des yeux… Toutefois, un son lointain eu l’effet de la mettre en panique. J’identifiais celui-ci comme ressemblais à un cri de meute, appartenant à des canidés, ou peut-être à des loups. Ils devaient être au minimum trois et au maximum… Une dizaine. Plus de ces créatures aurait crée un désordre suffisant pour être perçu avant. Distance estimée… Entre six et neuf kilomètres. Je ne pouvais savoir s’ils étaient du bon ou du mauvais coté du fleuve par rapport à nous.

L’air paniqué qu’elle affichait me faisait rapidement comprendre qu’elle avait un lien en tout cas avec ces canidés, ou au moins une frayeur monumentale pour commencer à détaler. Elle eu par ailleurs le réflexe de prendre ma main, que je dégageais rapidement avant de la suivre. Je préférais éviter actuellement le contact physique, d’autant que j’avais put voir qu’elle était en mesure de sécréter un acide corrosif, qui pouvait être dangereux pour mon intégrité structurelle.

Or, elle posait en même temps une question sur le fait que j’avais de la viande. Je soupçonnais qu’elle en cherchait pour pouvoir distraire les chiens qui la poursuivaient. Je répondis en tout cas bien rapidement :

‘’Négatif. N’ayant nullement la nécessitée de me sustenter, tout aliment serait un transport inutile. Toutefois, si vôtre intention est de vous séparer de cette meute qui est à vôtre chasse, il serait préférable de masquer vôtre odeur.’’


Je continuais d’exposer mon plan, tout en conservant un flegme surprenant pour une personne non habituée à un corps robotique.

‘’Pour cela, couvrir vôtre corps de boue serait une solution temporaire efficace. La zone étant forestière et humide, la probabilité de trouver ceci est très élevée. Un marécage pourrait par ailleurs vous assister, la région en comportant un grand nombre.’’


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Sujet: Re: Rencontres importunes ft. KCT

Dim 26 Nov - 17:21

Arkazock
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Rencontres importunes

Avec KCT-023
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La nymphe bondissait à travers les fourrés, sillonnant les arbres de ces forêts comme si elle savait exactement par où passer au travers les labyrinthes de bruyères et de ronces. Il est difficile pour un humain de lire la forêt. Chaque parcelle est différente, possède son propre langage, son propre code qu’il convient de lire avec douceur et finesse. Une grande part d’instinct et de décisions est nécessaire pour analyser les milliers de traces, d’arbres, de fleurs, et ainsi de savoir à l’avance à quoi s’attendre, passé la prochaine colline où la prochaine crête. Et même ainsi, il peut arriver que les arbres cherchent à nous tromper, et il faut alors chercher les sentiers secrets des bêtes. Cinquante années à parcourir les landes avaient appris à la jeune dryade à appréhender ce qui se trouver devant elle. Courir les landes était grisant. Ça l’avait toujours été. Si aujourd’hui elle était motivée par l’urgence, cette sensation de liberté était toujours la même. Elle glissa un regard en arrière.

La chose l’avait suivie. Elle avait volontairement freiné son train pour être sûre que l’autre suivrait mais manifestement elle rechignait à suivre. Du moins à ce rythme. Un autre problème la chiffonnait. La coquille de fer semblait pesante, les traces qu’elle laissait dans le sol meuble de la forêt étaient profondes. Il serait aisé de suivre leur piste.

L’autre lui parla de boue pour couvrir son odeur. Elle jeta un œil à son corps. Un liquide épais et purulent coulait de ses meurtrissures.

« Elle ne sècherait pas. »

La réponse était courte et pragmatique. Elle avait une préoccupation plus urgente que de se rouler dans la boue. Elle qui avait le pas léger n’avait pas anticipé qu’on puisse la suivre à la trace. Ce n’était même plus une question d’odeur. N’importe quel pisteur pourrait les trouver. Elle commenta son observation.

« Tu es aussi lourd qu’un Baloths »
Une idée germa dans sa tête comme une jeune pousse. L’autre n’avait décidément pas l’air appétissant. Elle ralentit et se mit à chercher des traces. Ce qu’elle s’apprêtait à faire était extrêmement dangereux, mais pourrait peut-être lui permettre de faire renoncer ses poursuivants à lui donner la chasse.

Il y en avait presque partout. Plutôt en montagne, c’est vrai, mais le relief n’était pas plat et montait rapidement à l’est. A cette époque, ils ont du mal à récupérer de l’énergie à cause de leur sang-froid. Elle en trouverait bien un, mais cela pourrait prendre plusieurs heures. Elle s’arrêta brusquement.

« Ce que je vais faire est extrêmement dangereux. Je cherche un nid de Drehm. Il est bien plus fort que nous, mais aussi que nos poursuivants. Nous avons l’avantage du terrain et surtout de ne pas être comestibles. Avec un peu de chance et beaucoup de prudence, nous pourrions traverser son territoire de chasses sans nous faire tuer.

Si tu veux partir tu peux le faire, ils ne t’ont pas vu, ils ne vont peut-être pas te donner la chasse. »


Elle se surprit d’avoir parlé autant. Il était difficile de transcrire une idée en mots. Elle lui venait d’un groupe de marmotte qui s’était installé dans le territoire d’un cerbère. D’une colline en façe elle trouvait étonnant que la vie s’installe dans des lieux si dangereux. En poursuivant son observation elle comprit. La vie appelle la vie. Un félin attiré par l’odeur fit fi de l’odeur du cerbère pour goûter au banquet facile visible à des lieux à la ronde. La scène de traque fut fascinante à observer. Le félin traquait les rongeurs tout en étant lui-même traqué. Il avait fini dépecer dans le ventre de la créature monstrueuse.

« On va faire les marmottes »

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Sujet: Re: Rencontres importunes ft. KCT

Dim 26 Nov - 20:31

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Avec : Arkazo'k

Visiblement, la panique qui prenait à partie l’être que j’avais rencontrée il y a peu était quelque chose qui la troublait intensément, sinon, elle se serait mise rapidement à l’abri, contrairement à ce qu’elle faisait maintenant, courant à travers une végétation dense avec une certaine agilité, contrairement à ce que son corps rigide laissait sous entendre. Le bois qui la composait semblait ne effet être plus prompt à rompre plutôt qu’à se plier. Avec l’aisance qu’elle avait, je supposais que cela correspondait à son environnement naturel, un endroit qu’elle avait arpentée, ou que cela soit d’autres similaires. Il était probable que si elle était envoyée dans mon monde elle ne soit pas aussi vive, ou qu’elle se fasse renversée par une voiture à forte vélocité.

Bref, je me contentais pour le moment de la suivre, sans pour autant forcer sur mes actionneurs. En effet, je ne savais pas jusqu’où elle souhaitait m’emmener, et j’estimais le fait que de trop m’éloigner de mon point initial serait une chose dangereuse, quand bien mêle la demoiselle m’accompagnant était actuellement bien à l’abri dans une auberge sur le bord de la route, le temps qu’elle soit en mesure de reprendre des forces, chose qui n’était pas nécessaire pour mon cas. Ou alors essayait-elle de me distancer par la même occasion, mais elle semblait s’être adaptée pour éviter ceci, d’autant que les signes qu’elle avait envoyée, en prenant ma main, sous entendait que cela n’était pas dans ses idées.

Néanmoins, elle répliquait à ce que j’avais put lui proposer par le fait que la boue ne sécherait pas, à cause du fait qu’elle semblait sécréter en permanence un liquide nauséabond. Un handicap certain, puisque cela pouvait permettre à presque n’importe qui de la suivre. Toutefois, ce qui la préoccupa un peu plus fut les traves que je laissais sur la terre. Bien évidement que je n’étais pas conçue pour être une ombre ou une plume, le métal ayant une forte masse, et l’attraction de ce monde étant comparable à celui de mon monde originel, j’étais plus à même de laisser des empreintes que la moyenne. Mais c’était le terme qui me laissait confuse. Un Baloth ? J’imaginais que cela correspondait à une créature imposante, mais j’en ignorais l’existence, tout comme ce qu’elle continuait. Des Drehms ? Encore une fois, un mystère de plus…

Tout comme celui qui suivait… Faire comme des marmottes ? Qu’est-ce qu’elle sous-entendait par là ? Les marmottes étaient des créatures herbivores, craintives, qui n’avaient pour se défendre qu’un terrier creusé par une colonie. Elle avertissait ses semblables par un cri puissant, qui pouvait s’y méprendre à un sifflement. Des expressions trop locales pour que je puisse les comprendre…

‘’J’ignore quel est le sens que vous attribuez actuellement aux marmottes, tout comme j’ignore ce dont vous parler. Pouvez-vous définir ce que sont que ces Drehms, et ces Baloths ? De plus…’’


Je laissais un temps se faire, pour qu’elle puisse comprendre que je préférais en apprendre plus sur ceci avant de m’engager dans une histoire périlleuse pour une personne dont j’ignorais tout.

‘’Pourquoi êtes vous poursuivie ? Combien sont-ils ? Depuis combien de temps le font-ils ? Et tout aussi important, qui et qu’êtes-vous ? Ce sont des questions qui semblent être nécessaire avant que nous procédions à une coopération plus approfondie.’’


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Sujet: Re: Rencontres importunes ft. KCT

Dim 26 Nov - 23:39

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Ça y est, l’autre avait recommencé à l’assaillir de questions sans intérêt. Grosso modo il voulait savoir qui elle était et pourquoi elle était suivie. Cela lui semblait bien vain… Pourquoi devait-elle expliquer tout ce qui lui était arrivé, elle ne saurait même pas par ou commencer, la boite de métal devait être sotte pour se poser autant d’interrogations avant d’agir. Elle se décida toutefois à lui répondre du mieux qu’elle pouvait :

« J’étais une dryade, ça se voit ! Je suis comme ça parce que la vile nécromancienne de lumière m’est apparue en rêve et m’a corrompue… Comme toi j’en suis sure… Les autres veulent me vendre parce que je suis magique. Ils volent les créatures magiques et elles ne reviennent jamais. »


Elle réfléchit à ce qu’elle avait oublié, en tentant de faire le tri. Elle se perdit dans ses pensées quelques secondes pour tout balayer d’un geste.

« Ils me suivent, si tu restes, ils vont te voir et te voler. Tu peux fuir avec moi où tout seul, mais ils sont trop pour nous. »

Ok, ça c’était dit clairement. L’autre n’avait vraiment pas l’air malin, il fallait qu’elle dise tout, qu’elle explique tout sinon il lui poserait plus de questions. C’était un travail pénible et inutile, mais compte tenu de l’intelligence de l’autre, nécessaire. Elle se reconcentra. Ah oui, il n’allait pas comprendre où il allait en venir avec son idée. Elle pointa une trace discrète sur un arbre.

« Un Drehm c’est un carnivore très fort qui mange à peu prés tout. Il y en a plein dans les montagnes. Ils mangent les gens. Celui qui est passé par là va manger les gens qui me suivent s’il ne me mange pas moi. C’est très dangereux. »

Elle n’était pas vraiment décidée à en rajouter. Le soir était n’était pas loin de tomber vu la saison, et passer le territoire de nuit était beaucoup plus sûr. La créature détestait le froid, la nuit elles se terraient dans des grottes pour se réchauffer à la chaleur du sol. Elle avait une bonne idée d’où se trouvait sa tanière. Si le temps se maintenait, elle pourrait se guider à la lumière de la lune.

« Tu viens ?»

L’impatience se traduisait dans sa voix. Elle avait froid, elle avait faim, elle avait beaucoup de chemin à faire et peu de temps. L’épuisement d’un voyage sans véritable repos se faisait sentir. Elle aurait donné n’importe quoi pour pouvoir s’endormir au cœur d’un arbre pour partager son rêve jusqu’à la saison prochaine, bien en sécurité au cœur du tronc. Ce rêve lui était interdit par la nécromancienne blanche, c’était elle la corruptrice.

Elle aurait bien le temps de se poser la question plus tard. Si l’autre ne voulait pas la suivre, elle n’avait qu’a prendre un autre chemin. Elle n’était pas curieuse au point de mourir pour une abomination dans une boite.

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Sujet: Re: Rencontres importunes ft. KCT

Lun 27 Nov - 20:44

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Il semblait maintenant très clair que l’individu avec qui je communiquais, ou tout du moins celle avec qui j’essayais d’établir un contact relativement neutre, n’étais pas une personne qui était dispensée à me donner des informations. Elle considérait que de nombreuses choses étaient totalement acquit, ce qui n’était pas le cas. Une créature dotée d’un corps de bois pouvait être un pantin, une marionnette, un tréant, un Ent et j’en passais plusieurs autres. Le fait qu’elle considère que cela semblait être une évidence me précisait toutefois que l’existence de ces autres spécimens n’était pas une chose courante, ou alors que ces dernières n’étaient pas dotées d’une intelligence suffisante pour être en mesure de communiquer.

De plus, elle mentionnant ce qu’elle nommait la vile nécromancienne de lumière… Autant dire, un mystère de plus, qu’elle pensait responsable d’une chose sur moi… Je n’avais aucun écho qui pouvait correspondre à une telle apparition, d’autant que le terme nécromancienne sous-entendait une mage, quand bien même dans les rêves cela relevait plus de l’oniromancie… Bref, je continuais à croire que cette personne était dans un état de choc relativement avancé, et que de toute façon, elle ne comprendrait pas l’utilité de disposer d’information.

Toutefois, je notais tout de même que les personnes qui la poursuivaient étaient à la recherche de créatures magiques. Ce n’était pas vraiment mon cas, mais je devais avouer qu’à cause de mon apparence peu commune, la confusion était possible… Je pouvais toujours tenter de trouver une fuite rapide, et la laisser dans cette histoire toute seule, après tout, c’était il d’apparence ce qu’elle avait le plus envie, d’être seule, de se débrouiller avec ses problèmes et que chacune d’entre nous soit maître de son destin… Mais elle m’avait touchée, imprégnant son odeur caractéristique sur mon corps, ce qui me rendait aussi traquable qu’elle… Si ce n’était plus, à cause de mes empreintes. L’idée de la gifler me passa en tête, un court instant, pour être aussi peu réceptive (et cela pourrait aussi la libérer de cet état de choc), mais je la repoussais, préférant simplement ne pas contester ce qu’elle disait, quand bien même j’en avais toutes les raisons possibles.

Et donc… C’était ça la définition d’un Drehm ?  Un carnivore vivant dans les montagnes mangeant de tout ? S’il mangeait de tout, alors c’était un omnivore. Il semblait réellement qu’elle parlait sans savoir utiliser ses propos, ou alors que la logique derrière ses pensées était différente de la mienne.

‘’La belette est un carnivore des montagnes, tout comme le renard, l’ours, le blaireau, l’hermine, le loup et d’autres. J’espère que votre… Drehm est plus menaçant qu’une fouine grand format, sinon les poursuivants qui vous traquent risque de rester un problème.’’

Néanmoins, j’allais continuer de la suivre. Si je pouvais au moins enregistrée la vision de la bête concernée de moi-même, et non me suivre à des explications douteuses, au moins je serais plus avancée, et plus au courant des dangers qu’il y aurait dans ce monde. Sinon, l’environnement montagneux se prêterait mieux à une tentative de piège ou d’embuscade, ce qui pourrait nous donner un plus grand avantage. Dans tous les cas, c’était actuellement cette dryade au nom inconnu qui menait notre bien curieux duo…


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Sujet: Re: Rencontres importunes ft. KCT

Lun 27 Nov - 23:01

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Ils glissaient obscurs dans la nuit solitaire, et la lune berçait de ses rayons d’argents l’avancée feutrée des aventuriers silencieux. Ou du moins pensait-elle qu’ils eusse le bonheur d’avoir mû à pas de loup dans les ombres, abrité des regards par l’épais feuillage d’un sous-bois assoupi par une froide nuit de solstice.

Mais ce n’était pas le solstice, et elle avait un sac de métal à sa suite, cassant les branchages, crissant les feuilles mortes, s’embourbant dans la moindre flaque de boue pour l’en extirper avec un bruit de succion atroce. L’idée qu’elle avait eu de l’expédition était compromise par un être de plus de quatre fois son poids. Elle n’était pas à la pièce, eussent-ils hurlés que leurs poursuivants n’auraient pas entendu. Elle s’inquiétait davantage pour ce qui se trouvait au-devant d’eux. Des griffes, des dents, le tout assemblé dans une créature aux allures reptilienne au caractère plus qu’indisposé.

La zone était par endroits rocailleuse, les montagnes à l’est déversaient leurs contreforts dans toute la région, la zone devait voir passer nombre d’animaux qui migraient vers le sud dans les périodes de froid, le terrain de chasse était idéal. Et il était commun de voir des Drehm dans ce genre d’habitat.

De fait elle n’avait eu que peu de mal à trouver des traces marquant le territoire de cette créature peu discrète. Avec un peu de chance, les hommes connaissaient moins la montagne et son écologie. Arrivée en haut d’une colline, elle pointa une large trace de griffe sans une racine. Le message était clair. Ici c’est chez moi, mort aux étrangers. Les traces étaient resserrées, typique de la morphologie des femelles. Elle n’avait pas de petit où de couvée, sinon elle aurait plutôt caché ses traces. L’information était suffisante, le relief était clair, elle devait être à quelques kilomètres. Elle parcourut le vallon du regard, évalua ses chances. Avec la nuit elles étaient bonnes, compte tenu de son état et de la bête de métal qui la suivait, le Drehm ne l’attaquerait pas pour se nourrir s’il se réveillait. La territorialité était toujours un problème… Ou un atout selon les points de vue. Si l’autre avait des questions, c’était le moment.

Elle fit face à son compagnon de métal et pointa du doigt le vallon qui s’étendait sur une petite dizaine de kilomètres.

« Là en bas, il y a un Drehm quelque part. Une femelle, adulte, seule. Elle dort. »
Elle pointa alors la colline d’en face, surplombant les lieux.

« Si on va jusque-là, on sera en sécurité, les autres devrait passer quand le soleil sera haut et on pourra les voir. Si elle est là elle les mangera. J’ai des questions à te poser, on discutera là-bas. D’accord ? »

Pour la première fois, la dryade attendit une réponse pour être sûre que la chose aurait compris. Elle resterait probablement muette et ils partiraient silencieusement traverser la large dépression rocheuse.

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Sujet: Re: Rencontres importunes ft. KCT

Mar 28 Nov - 14:14

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Cette histoire prenait une ampleur temporelle trop importante. Ce qui ne devait être qu’un simple écart d’une journée, pour laisser le temps à la personne m’accompagnant de reprendre des forces, s’était transformée en une expédition improvisée et malencontreuse , ce que l’on pouvait qualifier de désastre annoncé. Initialement, la seule chose qui m’avait intéressée était d’analyser rapidement l’eau du fleuve allimentant la région, mais la découverte de cette personne avait conduit à bien des péripéties qu’il aurait été préférable d’éviter. En y repensant, cela faisait plusieurs fois que j’aurais simplement dût la laisser seule avec la course poursuite qu’elle vivait sans prendre le temps d’en finir d’une manière efficace. A la place, elle souhaitait faire en sorte que le destin décide de lui-même, car s’il le spécimen ne s’en prenait pas à eux, ce serait probablement à nous qu’il en aurait. Bref, une chance de réussite infime…

Elle étendait de son bras après que nous ayons progressée à travers la région tout une série de flancs de collines et de roches. Un endroit encore une fois dangereux pour une personne non préparée, qui pourrait être défendue plus facilement, mais le seul objectif que nous avions était uniquement d’utiliser l’aide d’une bête de par nature instable. Les dryades, ou tout du moins ce spécimen, manquait très clairement d’assurance stratégique pour être prête à laisser son destin ainsi, mais au moins ne s’était-elle pas rendue et continuait-elle de poursuivre. J’imaginais que c’était un bon point pour elle et sa survie.

Par l’observation de l’emprunte, je comprenais un peu plus la nature de la bête nommée Drehm. Plutôt imposante, avec une force suffisante pour broyer même de l’acier. Mes protections ne seront probablement pas suffisantes face à elle, contrairement aux coups que pouvaient faire des humains. Le nombre d’emprunte me laissait plus penser à une constitution reptilienne, mais l’environnement écartait ainsi toute idée d’un crocodile ou d’un alligator… Je théorisais du coup sur une bête ressemblant à un lézard, peut-être dotée d’aîles pour avoir une plus grande aisance aérienne, et ainsi mieux maitriser son environnement. Mais encore une fois, j’avais plusieurs questions…

‘’Je suppose que vous n’avez pas de moyen d’assurer le fait que la Drehm sur laquelle vous vous reposez se réveillera bien uniquement pour dévorer nos ennemis. Nous ne sommes pas si différents d’eux à ses yeux je présume, à la seule différence que nos corps ne sont pas de chair. Mais je suppose qu’avec le côté territorial qu’une telle créature peut avoir, elle n’en aura cure si elle se trouve face à nous.’’

J’attendais un instant, avant d’afficher comme une certaine forme de lassitude, pour continuer :

‘’Mais ce n’est pas une chose qui semble vous arrêter. Très bien. Je vois d’ici un renfoncement entre plusieurs parois rocheuses. Les zones aux alentours étant découvertes, nous pourrons voir arriver nos poursuivants, tandis que par le côté un sentier nous permettra de fuir si nous en sommes contraints. Suivez-moi.’’

Pour une fois, je prenais donc la tête de ce duo excentrique, pour me diriger donc vers le lieu que j’avais repérée grâce à mes capteurs, plus performant que des yeux d’humains ou de dryade. Elle n’était pas très bavarde, et pour tout dire, la présence d’une telle créature y était probablement pour quelque chose. Une fois arrivée là-bas, j’analysais rapidement les lieux. Pas d’empruntes récentes, pas de déjections, l’endroit semblait donc être libre, et au moins protégé dans un premier temps. Bref, un endroit où nous comptions stationner afin d’être protégées le temps que la nature fasse son travail.


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Sujet: Re: Rencontres importunes ft. KCT

Mar 28 Nov - 17:11

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L’autre avait peur que la créature ne les attaque plutôt que leurs poursuivants. Elle n’avait surement pas appréhendé les difficultés d’une traque nocturne. Qu’ils aient réussi à traverser la rive où non, ils ne reprendraient la chasse qu’une fois l’aube levée. Les traces seraient encore fraiches, et la lumière servirait leurs dessins. En attendant ils prendraient au moins six heures de sommeil, peut être huit.
La marche nocturne, si rapide fusse-t-elle les avaient ralentis à coup sûr, ils pouvaient donc compter sur quatre heure d’avance, les autres seraient dans le vallon lorsque le soleil serait au plus haut. Or après un bain de soleil, le Drehm ne manquerait pas de partir se mettre en quête de nourriture. La lumière était avec eux aujourd’hui. S’il avait plu où neigé, il n’était moins sûr que l’animal se serait mis à la recherche d’une proie.

En fait plus elle y pensait, plus elle était satisfaite de son initiative. Elle compta dans sa tête : au moins trois chiens, quatre hommes, et un cinquième plus richement habillé qui semblait trouver une solution à tous les problèmes du groupe. C’était tout ce qu’elle savait d’elle en un mois de traque. Elle allait prendre fin aujourd’hui. Que le groupe se défende efficacement contre l’animal où qu’il soit détruit, le résultat serait le même. Ils auraient bien quelques blessés et seraient incapable de poursuivre la traque.
L’autre semblait vraiment préoccupé par la créature, mais elle dormait, et il était inutile de passer a moins d’un kilomètre. Au pire, ils seraient reniflés. La pire situation était de tomber nez à nez avec un animal mal nourri. La faim rendait ces créatures hargneuses, prêtes à se battre pour leur territoire. Ils verraient bien à qui ils auraient affaire.

L’autre lui intimait de la suivre. Il pointait la bonne direction, et avait choisi une excavation rocheuse pour prendre position. Le trajet ferait le tour du territoire et ils seraient de l’autre côté, à portée d’odeur pour les chiens. Elle n’aimait pas se cacher au milieu des rochers, l’environnement était moins propice pour ceux de sa race. Elle préférait les zones verdoyantes malgré son origine sur les flancs d’une montagne à un millier de milliers de pas plus au sud. Dans ce cas, elle ferait avec. L’endroit en valait un autre, et elle était épuisée. Elle suivit sans dire un mot.

Une heure passa, puis une autre, puis une troisième. Le détour leur avait fait perdre une bonne heure, mais il eut été dangereux de passer en plein milieu de l’endroit. La position choisie n’était pas marquée, trop pentue et ouverte pour faire une position de chasse acceptable, le Dhrem préfererait chasser en bas de la colline. Elle fit un signe d’approbation.

Il faudrait attendre à présent. Ses questions attendraient que tout soit fini. Elle était épuisée. Elle planta ses jambes dans une infructuosité de la roche, écarta ses bras pour exposer son corps dénudé à la lumière de l’aurore aux doigts de rose, leva la tête en arrière pour exposer sa gorge meurtrie à la lumière et ses cheveux au vent, et s’endormit en quelques secondes dans cette position régénératrice.

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Sujet: Re: Rencontres importunes ft. KCT

Mer 29 Nov - 17:26

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L’endroit que j’avais repérée tantôt se révélait être une cachette suffisante. Un observateur attentif pourrait repérer l’entrée de l’endroit à bonne distance, mais l’atteindre se révélerait être d’une toute autre difficulté. Nous avions été obligée de faire un détour afin d’éviter les rebords les plus dangereux et pour passer de manière suffisamment discrète afin d’éviter d’attirer l’attention de cette créature sur laquelle toute notre précaire stratégie reposait. Je n’étais pourtant pas très optimiste quant au bon déroulement de ce plan. Ne pas être maître des éléments qui intervenaient était une chose que je trouvais fort désagréable, et je ne pouvais qu’estimer les probabilités que ceci se passe, mais forcément j’envisageais le pire, et me préparait donc à l’affronter. L’entrée du renfoncement où nous nous trouvions se situant à flanc de colline, il pourrait être efficace d’utiliser ceci à notre avantage, en les repoussant. Si une charge pourrait être efficace, la chute qui en découlerait serait probablement mortelle.

Dans tous les cas, j’envisageais tour à tour les couvertures que nous disposions pour nous mettre à l’abri, pendant que la dryade ne semblait pas vraiment s’en soucier. Soit elle était pleinement confiante dans la bonne exécution du plan qu’elle avait préparée, soit elle se pensait condamnée si cela échouait… Ou alors préférait-elle improviser. Ce n’était pas une chose que je pouvais penser comme étant viable. Une préparation minutieuse pouvait faire tomber même des titans. Et pire que d’en rester détachée, elle s’affichait pleinement à l’entrée de l’endroit.

Si pour un humain j’aurais considérée cette action comme superflue, voir dangereuse, je pouvais envisager que la nature organique de cette personne la rendait dépendante des photons que procurait l’étoile de ce monde. Elle s’abandonnait en tout cas complètement à ceci, se laissant totalement vulnérable alors que l’aurore arrivait. Pour simplifier, c’était à moi de faire en sorte que tout se passe bien pendant cet instant où elle n’était rien d’autre qu’une cible. En d’autres circonstances, j’aurais put la critiquer sur le fait qu’elle se mettait telle un agneau au milieu d’une meute de loup, avec n’importe quelle personne pouvant la trahir, néanmoins le berger veillait, à chaque instant.

Je profitais par ailleurs de ce moment pour simplement m’adosser contre le mur de pierre, en observant cette curieuse personne. Le bois qui la constituait ne semblait pas être du meilleur acabit, et je déconseillais l’utilisation de ces extraits pour toute construction ou action. Toutefois, avec les propos qu’elle avait tenue un peu plus tôt, comme quoi elle avait été corrompue par une nécromancienne… J’imaginais que ceci venait de là, qu’elle était victime d’une malédiction. Je n’avais pour le moment aucun moyen de savoir, car aucun des propos qu’elle avait mentionnée de m’était connue. Elle semblait en tout cas appartenir pleinement à ce monde, avec la connaissance qu’elle avait de la faune locale. Je supposais donc que l’on pouvait exclure l’action de la dame sur elle, étant donné que cette dernière utilisait des pions venus d’autres mondes… A moins que la facétieuse déesse de ces terres n’ait tendance à utiliser chaque moyen qui se présentait à sa disposition… Dans ce cas, les questions sur ce qui la motivait à choisir ses partisans était levée… Car à défaut de la puissance, qui était retirée, il fallait sélectionner les plus dévoués, ce qui n’était pas le cas de la dryade, sévèrement remontée contre.


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Sujet: Re: Rencontres importunes ft. KCT

Mer 29 Nov - 23:28

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Le repos arriva comme une douce délivrance. Quoi que capable de parcourir d’incroyables distances en forêt en un temps record, les dryades ne sont pas connues pour leur constitution, faible au demeurant. La semaine l’avait anéantie, elle n’avait pas pris le temps de régénérer ses forces et puisait dans ses réserves depuis trop longtemps.

Sans nul doute, elle regrettait le temps où il lui suffisait du contact avec son arbre père pour s’endormir au cœur d’un des arbres les plus puissant de la région, protégé par son tronc, lové dans ses racines, en attendant le retour de la saison chaude. A dire vrai, toutes les dryades ne cherchent pas cette hibernation. Mais les nymphes des bois n’ont que peut de choses à faire lorsque la terre s’endort sous son manteau de neige. Aussi, certaines choisissent de protéger leurs frontières. Vérifier l’état de la coupe du bois. En effet, les dryades tolèrent l’usage du feu, considérant que leurs cousins à la peau nu sont handicapés par ce manque d’écorce, un sang chaud réclamant sans cesse de l’énergie tout en étant incapable d’en produire, mais également une incapacité à subvenir seuls à leurs besoins. Ils étaient contraints à mendier où voler leur vie à la nature plutôt que de participer à sa construction. Aussi, le feu était une condition nécessaire à leur survie, et il leur faudrait bien du bois pour le consumer. Aussi, il fallait surveiller que la nature puisse garder ses droits, les hommes savent quand ils sont trop gourmands, même s’ils ont du mal à le reconnaître. La forêt a besoin de temps pour se régénérer.

Le soleil roussissait délicieusement le feuillage épars qui recouvrait une bonne partie de sa peau. L’apport nutritif n’était pas des plus adéquats, et il eut mieux valut manger, mais le repos lui faisait un bien appréciable. Elle se sentait revivre dans son sommeil, comme régénérer. De fait c’était pour elle une solution efficace de mettre un frein à son pourrissement. Son corps se mettait en attente, sa conscience lui échappait. Elle se réveillerait dans quelques heures. Après tout, elle était si bien ici. La fraîcheur ne la dérangeait pas, les petites bourrasques qui pénétraient dans l’abri de roche ouvert n’avaient pour effet que de de libérer sa coiffe, laissant ses cheveux balayés par le vent, seuls vestiges de sa beauté passée. L’usure de sa malédiction semblait sans prise sur eux, protégés par un enchantement originel, inné chez les dryades.

Son rêve la replongea à sa naissance, à celle de la terre, des arbres, aux images confuses de son paradis intérieur. Puis son rêve changea, petit à petit la souillure prenait possession des lieux. Lentement, insidieusement. Lorsqu’elle lâchait des yeux une plante, celle-ci présentait des traces se mousse rougeâtre, lorsqu’elle revenait, à nouveau, elle était complètement recouverte, puis rongée de l’intérieur. Finalement, tout son paradis intérieur était corrompu, plein de pus, de cadavres sortit de la terre, sous un ciel chargé d’une fumée verdâtre. Les choses étaient mortes. Tout était mot, c’étai elle la coupable, c’était de sa faute. Elle était condamnée à marcher seul au traves cette désolation qui était son œuvre.

Quelque chose d’extérieur la réveilla brusquement.

Elle ouvrit les yeux silencieusement et chercha du regard la cause de son réveil.

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Sujet: Re: Rencontres importunes ft. KCT

Jeu 30 Nov - 13:58

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Une fois la dryade totalement entrée dans un état de repos, il fallait que j’admette que les choses que je pouvais faire étaient bien limitées. Il s’agissait uniquement de veiller à ce qu’elle ne serve pas de petit bois pour quelconque forme de vie, tout en m’occupant d’élaborer quelques solutions de secours afin d’éviter que nous soyons prises à dépourvues si son plan ne fonctionnait pas. Dans tous les cas, je coupais pour le moment mes interactions lumineuses, pour ne pas éveiller le moindre soupçon concernant une lumière anormale dans un lieu où il ne devrait ne rien y avoir.

Lorsque l’aube arriva, je procédais par ailleurs à une inspection rapide (et un peu proche) de la dryade endormie, observant comment le soleil avait des capacités régénératrice pour cette être au corps principalement végétal. Cela risquait d’être une observation de longue durée, mais si je pouvais obtenir des résultats pour la comparer à d’autres échantillons, cela pourrait être plus intéressant. Bref, je m’occupais comme je le pouvais, n’ayant pas de rapport à analyser, ou bien la possibilité de partir seule. Je restais donc silencieuse… Jusqu’aux environs de neufs heures…

En effet, je voyais à l’horizon plusieurs formes se détacher. Probablement les chasseurs qui étaient à la poursuite de cette dryade. Il ne me fallut que peu de temps pour la saisir et la mettre à l’abri. Elle profiterait une autre fois d’un bain de soleil, quand bien même je venais à nouveau d’imprégner mes mains de son odeur caractéristique. Dans tous les cas, j’étais déjà bien enfoncée dans cette histoire, alors bon, elle devrait s’y faire. Je sentais qu’elle commençait par ailleurs à reprendre conscience, avec cette action un peu forcée que je venais de lui faire subir. Me plaquant à plat ventre, en me conservant à l’ombre pour éviter un reflet lumineux sur mon corps métallique j’analysais la situation, en faisant le rapport à la dryade :

‘’Cinq individus, trois chiens. L’un des hommes semble boiter, sans avoir de blessure apparente, probablement à cause d’une mauvaise chute. Equipement, sommaire, résistant au froid et aux intempéries. Armement… Mousquet pour l’un, arc et épées courtes pour les autres. Ils semblent avoir de quoi se défendre. Il faudra peut-être s’occuper des survivants de l’attaque si jamais ils parviennent à défaire le Drehm.’’

Et en parlant de lui, voilà qu’un rugissement puissant se faisait entendre du haut de la montagne. Comme quoi, il semblait ne pas être vraiment satisfait de la présence de ces êtres humains sur son territoire. Immédiatement, les hommes commencèrent à paniquer un peu, mais se préparèrent à se défendre, levant leurs armes vers les cieux et la montagne.

‘’Bien. Il nous suffira donc d’attendre le combat. Il ne devrait pas être très long compte tenu de la force présumée de la bête. C’est le moment où il nous faut faire profil bas.’’



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Sujet: Re: Rencontres importunes ft. KCT

Jeu 30 Nov - 16:54

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Rencontres importunes

Avec KCT-023
...


La dryade jeta un œil à la scène. Le cycle naturel des choses, la proie, le prédateur. Parfois les rôles s’échangent et le prédateur devient une proie. Elle regarda le combat non sans une certaine satisfaction. La nature reprenait ses droits à coups de membres qui volent, de cris et les larmes de sang sur des têtes arrachées. Enfin du positif.
Le combat fut bref. L’animal était connu pour sa violence. Il ne semblait porté que sur sa capacité offensive, et il la portait très bien. Il démembra les chiens jetés sur lui en un instant. Les hommes avaient pris leurs arcs pour l’assaillir de flèches, l’affaiblissant de fait. Dans un rugissement féroce, la bête lança l’assaut sur un premier homme qui n’eut même pas le temps de sortir sa lance avant de se faire arracher le visage. Le deuxième lui porta un coup, et fut happé par une patte griffue qui l’amena à la gueule de l’animal qui tira sur sa gorge ; la nuque céda sur le coup. Un troisième eut moins de chance et se fit « simplement » éventrer. Il était condamné à mourir dans d’atroces souffrances, les soins adéquats ne pouvait être donné dans de telle conditions. La Dhrem était à bout de force ; quelques flèches dans la peau lui demandaient un effort considérable pour se déplacer, et les entailles dans ses flancs le faisait saigner abondamment. Il se jeta dans une dernière charge sur les deux derniers humains, et fut reçu par un coup de lance qui lui traversa l’abdomen. Il se saisit de la jambe de son agresseur et le secoua comme un pantin désarticuler avant de le rejeter. Il essaya de se relever, mais ses membres arrière étaient paralysés. Le dernier humain n’osa pas approcher. Le spectacle de la mort prit quelques temps à entonner son final. Ce fut le silence, interrompu par les gémissements de l’humain à la jambe broyé qui regardait impuissant l’autre lui apporter les premiers soins. La gangrène guettait la blessure si elle n’était pas traitée, l’os avait été broyé, le genou avait pris un angle grotesque. Il ne marcherait plus jamais.

La course poursuite avait pris fin. Affronter une dryade sur son territoire était une chose dangereuse, alors seul avec un blessé…

Elle leur donnerait la chasse à son tour, mais pour le moment, elle se tourna vers la statue de métal et se décida enfin à tenir une courte conversation.

« Je suis…J’étais une dryade des ravins escarpés . Une nécromancienne m’est apparue en rêve et sous promesse de puissance m’a souillé, me condamnant à la corruption et la mort. Voilà qui je suis, Arkazo’k la souillé, la corrompue. »

Elle regarda tristement dans la direction des humains affairés à rassembler leurs affaires comme ils le pouvaient. Autrefois, elle n’aurait eu aucun problème pour les perdre dans la forêt qui se serait élevée contre eux pour la protéger comme elle aurait protégé la forêt.

« Et toi dans ta boîte de métal, qui es-tu ? Veux-tu que je t’aide à sortir ? »

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Sujet: Re: Rencontres importunes ft. KCT

Ven 1 Déc - 13:19

KCT-023
KCT-023
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Rencontres importunes


Avec : Arkazo'k

Il était clair qu’une étrange sensation m’interpella lorsque j’eu la possibilité de constater le carnage qu’était en train de réaliser la bête qui était nommée Drehm. Au moins je pouvais constater avec un peu plus d’efficacité quelle type de créature il s’agissait, et la correspondance avec un lézard de grande taille était une bonne simplification pour décrire cette créature. Mais si j’avais ce sentiment partagé, c’était bel et bien car il y avait un massacre qui se réalisait  sous mes yeux. Je n’étais pas spécialement attachée à eux, pour ainsi dire, nous ne nous connaissions pas du tout, mais la seule chose qu’ils avaient fait de mal avait été de poursuivre une dryade. Peut-être que dans ce monde, c’était monnaie courante après tout…

J’avais toujours été au service de l’humanité, et… Non. En réalité, j’avais toujours été au service de ma créatrice, qui m’avait dictée ses consignes les plus simples. Après, j’agissais pour moi-même, et non pour les humains. Cela arrangeait bien tout le monde lorsque je passais du temps à déambuler dans les rues et à protéger certaines personnes des criminels que je pouvais rencontrer, mais c’était une chose qui se faisait sur mon temps libre. Cela n’avait jamais été ma mission primaire. Et l’humanité aurait probablement un climat de terreur si au contraire, je passais de l’autre bord, et commençais moi-même à faire craindre ma présence.

Au final, je tournais simplement la tête une fois que le combat ait été fini. Au bilan très simple, les chiens et soixante pourcents des hommes étaient morts, tandis qu’un d’entre eux était dans un état critique. Vu sa situation, il était probable que sa blessure s’infecte et qu’il ne rejoigne ses compagnons dans l’au-delà, si ce lieu existait. Il n’en restait qu’un, qui devrait parcourir ces terres pour trouver de l’aide, et aux échos de dangerosité que j’avais put voir et observer, il était assez impensable de croire qu’il serait en mesure de rentrer sain et sauf. Mais un point qu’il fallait relever, et qui était important pour nous était la mort du Drehm. Au moins nous ne risquerions pas de connaître le même sort.

Par la suite, la dryade daigna enfin se présenter. Cela faisait bien des heures qu’elle n’avait pas donnée son appellation officielle. J’avais compris qu’elle avait été attaquée par une nécromancienne onirique, et qu’elle se retrouvait être bien différente, métamorphosée, changée, mais c’était la première fois qu’elle se nommait… Arkazo’k du coup. Un nom à l’image de ce monde : différent. Par la suite, elle posait des questions sur mon entité…

‘’Comme j’ai put déjà le dire, mon appellation officielle est KCT-023. Tout comme vôtre aide ne peut être accepté du fait que ce que vous appelez boîte de métal est mon corps, à l’instar du vôtre, constitué originellement de bois.’’

Il fallait qu’elle assimile ceci. Je n’avais pas envie qu’elle tente de nouveau de prendre une pierre pour essayer de me percer avec une série de grand coup direct… Ce serait dommageable, pour elle comme pour moi. Je poursuivais toutefois avec une nouvelle qui risquait de la surprendre au moins un peu.

‘’Il est normal que vous puissiez me considérer comme étant un cas différent de ce que vous avez put croiser, et pour cause, je ne suis sur ces terres que depuis quelques semaines. Une personne, nommée la dame, qui s’apparente être une ancienne déesse de ce monde, m’a amenée ici, sur Bariande, m’enlevant de l’univers où j’étais. Toutefois, si mon corps est pour le moment un cas unique, d’autres personnes venant d’autres mondes sont elles aussi apparues. Elles sont nommées Héraults, et vous risquez surement d’en croiser. Ne vous étonnez donc pas si vous croisez des personnes plus étrange encore que je ne puisse l’être.’’

Et il était bien évident que je n’allais pas à mon tour lui poser plusieurs questions.

‘’Pouvez-vous m’en dire plus sur les dryades de ce monde ? Forme physique, espérance de vie, besoins primaires, etc. Le maximum d’information me serait profitable.’’



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Sujet: Re: Rencontres importunes ft. KCT

Ven 1 Déc - 18:35

Arkazock
Arkazock
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Rencontres importunes

Avec KCT-023
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Les révélations de l’être de métal auraient pu laisse la dryade sans voix… si elle avait compris la moitié de ce qu’il racontait. Si elle avait bien compris la chose était satisfaite de s’être fait enfermer dans une caisse… Une caisse ! C’est pour ça qu’il s’appelait caissetté ! elle était là la caissettée ! Elle sourit d’un air satisfait, contente d’avoir compris. Drôle de nom tout de même, mais elle était mal placée pour juger.

Plus inquiétant, caissetté lui parlait de la dame qui l’avait arraché à son monde sans son accord. La situation était plus grave que la dryade pensait et les répercussions pouvait être terrible. Les conséquences des trous dans la toile même du monde et de sa constitution ne pourraient rien augurer de bon. Si ce n’était clairement pas une spécialiste en espace-temps, comme la quasi-totalité des dryades, elle était consciente que l’équilibre du monde est une chose fragile dont dépendent tous les écosystèmes, et donc touts les milieux et toutes les vies.

Et voilà que la dame perçait allégrement des trous dans l’univers sans tenir compte des dangers de sa manouvre. Les chances qu’elle rencontre au hasard une de ses abominations était complètement ridicule. La dame n’avait pas conscience de ce qu’elle faisait, où pire, peut-être savait elle exactement ce qu’elle faisait. Elle corrompait donc ceux qui pouvait se mettre en travers de son chemin et lâchait sur ce monde des créatures qui n’avaient rien à y faire.

Elle regarda tristement Caissétté. Finalement la pauvre n’avait aucune idée de ce que son voyage et sa présence déclenchait. Elle les avait appelés « héraut », mais pourquoi ? Etait-ce parce qu’ils étaient supposés devenir les annonciateurs de l’apocalypse qu’elle s’évertuait à provoquer ? Elle allait faire de son mieux pour répondre à ses questions.

« Al’awakar n’madashalak! Les dryades sont des… Des… »
Des quoi d’ailleurs ? La métaphysique ne faisait pas vraiment partie de sa formation. Les dryades étaient des dryades, elles n’avaient pas besoin de se définir en tant que tel. Elle simplifia.
« Des esprits de la forêt sous forme dryadoïde. Nous pouvons avoir un impact sur le monde et ainsi aider la nature à garder son équilibre. Les autres sont comme moi, mais en plus… vert, vivantes comme des roseaux, parcourant les forets pour aider la nature à s’adapter à un monde qui changerait trop vite pour elle autrement. Les arbres nous aiment bien. »

Bon, ça c’était son point d’accroche.
« La dame dont tu parles est une nécromancienne qui essaye de détruire cet équilibre. C’est la raison pour laquelle elle t’a arraché aux tiens. T’a-t-elle seulement demandé ton avis ? »

Elle prit son souffle, et la boule au ventre déclama :

« En ce qui me concerne, elle m’a volé mon essence, et par ironie où sadisme me fait porter la mort en lieu et place de la vie, me rendant à peine plus vivante Elle m’a fait beaucoup de mal, à moi et aux miens. Elle a tué mon père par mon biais. Les miens me haïssent par sa faute, j’ai été contrainte à quitter la forêt où j’ai passé mes cinquante premiers cycles »

Elle arriva finalement à son point. En fonction de la réponse, elle serait obligée de mettre un terme à la non-vie de la création de métal en face d’elle. Elle prit conscience des enjeux de sa question. S’il venait à se faire défenseur de la dame, Arkazo’k préfèrerait mourir en tentant de l’éliminer que de le laisser impunément détruire tout ce qu’elle aimait. Elle se tendit. Ses cheveux ondulants furieusement, fouettant son visage. Son corps semblait bouillonner, les pustules qui recouvraient son corps se gonflant, engorgeant pour se dégorger. Elle ne s’en rendit pas compte.

« J’ai décidé de la traquer et de la forcer à défaire le mal qu’elle fait. Elle devra te renvoyer chez toi avec les tiens et me rendre la vie qu’elle m’a volé. Dans le cas contraire, je la tuerais. Et toi, quel est ton but dans ce monde ? Tu n’as rien à faire ici Caissetté. »
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Sujet: Re: Rencontres importunes ft. KCT

Sam 2 Déc - 0:14

KCT-023
KCT-023
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Rencontres importunes


Avec : Arkazo'k

C’était en tout cas d’une manière très sobre, très formelle, totalement impassible que j’écoutais cette personne. Si les premières informations qu’elle me transmettait, dans un dialecte local inconnu, ne furent rien d’autre qu’un enchainement de syllabes sans aucun sens (tout du moins à mes yeux), elle poursuivait en expliquant donc ce qu’était les dryades. A ne pas louper, il s’agissait d’esprits liés à la forêt d’une manière dryadoïde… J’allais simplifier ça par ‘’Magiquement’’, ignorant pour le moment la signification de ce terme. Je concevais que cela signifiait surement d’une manière druidique, mais cela était en dehors de mon champ actuel de connaissance.

Elle expliquait en tout cas qu’elles agissaient comme des gardiennes de l’équilibre et de la nature. Tel était le rôle qu’elles avaient dans la société, à faire valoir les forces naturelles contre les expansions humaines. Au moins pouvaient-elles se réunir sous une même bannière, contrairement aux créatures qui se dispersaient lorsque les choses devenaient difficiles. L’on pouvait trouver des contre exemple, mais cela était un fait plutôt général.

Par ailleurs, elle se compara rapidement à ses congénères. Elle était donc véritablement une exception à la race qu’elle était autrefois. Maintenant, elle se considérant comme morte, dépourvue de vie et des forces naturelles qu’elle était sensée équilibrée. Tout cela à cause de cette nécromancienne, qui semblait être donc… La dame ? Cela était un tournant, et cela relevait un nombre beaucoup plus conséquent de question… Mais pour l’heure, je répondis rapidement à la sienne :

‘’Non. La dame, qui est à l’origine de ma venue en ce monde, ne m’a pas demandée mon avis sur ce fait. J’ai reprit mes fonctions après un arrêt critique dans les terres de Gothregal, délestée d’une grande partie de ma puissance.’’


Elle poursuivait en tout cas, continuant sur le fait qu’elle aussi avait perdue une grande partie de ses forces, de son essence comme elle le disait. Néanmoins, le fait qu’elle ait tuée le père de l’intéressée était plus surprenant. Probablement une conséquence du lien que pouvait avoir les dryades entre elles et avec la nature.

Finalement, elle expliquait son objectif, son envie d’aller s’occuper du cas de la déesse responsable de mon arrivée ici… C’était un plan difficile, mais il l’était tout autant que de délivrer l’intéressée… Comme quoi les plans se rejoignaient, et dans un premier temps, il allait falloir la trouver. Il semblait que chaque héraut aurait à faire avec elle… Mais ça, ce serait dans des strates bien plus éloignées, lorsqu’un Drehm ne serait pas même l’ombre d’une menace. Mais avant cela, il y avait bien des choses à faire et à concevoir.

‘’Mon but en ce monde ? Simplement devenir plus performante, d’être préparée à un nombre plus considérable de situation, avant de retourner dans le monde d’où je suis originaire, auprès de ma conceptrice. Néanmoins, il est envisageable que des différences temporelles et/ou spatiales existent, et qu’une simple journée en ce monde soit une année entière là-bas. Auquel cas je chercherais un moyen de remonter le temps.’’

Mais ce n’était que le début…

‘’Néanmoins, avant d’agir pour ou contre la dame, il est primordial d’en connaître les raisons, de pouvoir compléter l’ensemble de l’histoire, et de mesurer l’ampleur des conséquences. Toutefois, je dois admettre être interloquée. Pourquoi aurait-elle choisi de faire intervenir des personnes d’autres mondes si elle se trouve être en mesure d’utiliser des personnes se trouvant en ses terres ? Peut-être pour profiter de l’initiative, et ainsi mieux les manipuler…’’

Je restais ouverte à toute possibilité concernant cette personne. Certes, arriver dans ce monde était une opportunité, mais je devais envisager à n’importe quel moment la possibilité de retourner dans celui où j’étais originaire. Là où l’on trouvait directement ma place.

‘’Y-a-t-il d’autres cas d’hérauts originaires de ce monde, ou bien êtes vous un cas unique ? Oh, et par ailleurs, existe-t-il d’autres cultes d’ampleur en ces terres ?’’



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Sujet: Re: Rencontres importunes ft. KCT

Sam 2 Déc - 2:15

Arkazock
Arkazock
N : 51 Or 2408
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Arkazo’k regarda la boite métallique d’un air circonspect. Elle avait de la peine pour elle. Faite de métal, dans ce monde, elle n’allait pas tarder à rouiller et à se recouvrir de poussière. Ce n’était pas une menace à long terme dans son état de confusion. En effet, elle n’avait pas l’air de savoir où aller et souhaitait retourner dans son monde. Une autre possibilité était qu’il y ait bien une créature dans la boite, un petit humain par exemple et que la dame lui ait modifié ses souvenir pour le torturer. L’un dans l’autre, elle avait appris ce qu’elle voulait savoir. Son ennemie envoyait bien les gens dans ce monde pour les corrompre facilement et se faire les vecteurs d’une désinformation. Elle lutterait contre ça par ses propres moyens. Elle jeta un œil au-dessus de l’amoncellement de roche. Les deux humains allaient partir rapidement, s’ils attendaient trop longtemps des soins la jambe n’allait pas tenir. Elle comptait bien les empêcher de nuire à nouveau à elle où a l’une de ses sœurs. Elle allait leur couper la route vers le fleuve, et comptait bien y aller sans un buffle de métal. Elle avait prévu de se faire un casse-croûte avec la viande de Dhrem. Manger de la viande de chien et d’humain la répugnait. Il était difficile de savoir quelles maladies ils pouvaient véhiculer. Elle récupèrerait peut-être un croc pour poignarder l’humain : Elle n’était pas sûre de pouvoir faire confiance en ses nouvelles capacités.

« Je vais devoir y aller. Si je n’y vais pas, ils reviendront. »

Elle se tourna vers Caissetté. S’il voulait avoir une chance de comprendre ce qui lui arrivait, elle devait lui expliquer la situation.

« il y a de nombreux cycles, une déesse vivait dans un monde nu, sans vie. Elle eut des enfants et se battit contre eux. Elle fut enfermée et eux créèrent le monde ; On les appelle les dieux sombres car ils créèrent un monde dans la pénombre. Ils créèrent toutes les formes de vie. Furieuse de voir la création lui échapper, la dame envoya la lumière corrompre leur œuvre. Aujourd’hui elle essaye de corrompre le monde en souillant tout ce qu’elle peut, quitte à étendre son pouvoir aux autres univers au détriment de l’équilibre des choses. Si tu œuvre pour la sauver, les conséquences pourraient être terribles. »

Elle se prépara à partir. Elle n’était pas en mesure de se battre, mais la traque les épuiserait. Ils n’avaient aucune chance de lui échapper si elle les détournait du fleuve. Elle prit à peine le temps d’écouter la réponse et se mit en route, plantant son interlocutrice sur place.




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Sujet: Re: Rencontres importunes ft. KCT

Sam 2 Déc - 18:29

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Rencontres importunes


Avec : Arkazo'k

Si pendant l’explication que j’avais put lui donner sur mon être, la dryade semblait faire preuve d’un peu de compassion à mon égard (chose qui n’était pas le moins du monde nécessaire, je vivais très bien ma condition qui était supérieure sur bien des points), elle détacha en tout cas son regard pour le fixer sur les individus qui étaient en train de tenter de survivre. L’herbe était baignée de sang, devenue écarlate à cause de la bête effondrée, et il semblait qu’elle avait une idée derrière la tête, comme si l’idée d’aller prélever les ressources des corps et de la bête pouvait sembler être une chose envisageable.

Ça, ou elle pensait aller en finir face aux deux individus. L’un d’entre eux étant cruellement blessé et l’autre en proie à la panique, ils seraient des cibles faciles pour une personne confiante en ses capacités. Elle n’avait pas grand-chose à craindre d’eux en tout cas, mais il faudrait qu’elle fasse preuve d’une certaine forme de vitesse si elle comptait les rattraper et achever ces malheureux. Le trajet étant après tout relativement important. Il y aurait possiblement des carnassiers une fois qu’elle serait là-bas, et se tailler une part du festin que cela pourrait être serait une tâche plus difficile. Dans tous les cas, elle indiquait son intention de partir, visiblement sous peu.

Toutefois, elle prit avant cela la peine de m’expliquer un peu le panthéon des divins de ce monde. Comme quoi, la déesse, la dame était à l’origine de ce monde, mais aussi de plusieurs dieux qui furent les dieux sombres. Eux-mêmes étaient responsables de l’apparition de la vie. La dame envoya par la suite des dieux lumineux, qui selon elle, étaient responsable de la corruption du monde. Une chose n’allait pas quant à son discours, et c’était l’utilisation des termes sombres et lumineux pour qualifier les dieux sur ces actions. Ces démiurges semblaient avoir eu des rôles inversés… Bref, je savais dans tous les cas qu’elle avait un contentieux important avec celle qui était responsable de mon invocation, et par conséquent, je considérais que son point de vue était relativement biaisé.

Il faudrait que je demande donc à de nouvelles personnes un résumé plus neutre sur ce point de vue, afin de savoir si cela corroborait ou infirmait sa version des faits. J’ignorais pour le moment l’existence de ces cultes, ou même le nombre de divins qu’il pouvait y avoir. Le simple fait qu’ils existaient était déjà une chose assez délicate à traiter, et tant que je ne disposais pas de suffisamment d’information, je ne comptais pas me prononcer hâtivement. Et dans tous les cas, je n’avais pas vraiment l’occasion de lui en demander plus, car elle se préparait rapidement pendant que je réfléchissais à tout cela, et partit devant, vers le lointain, sans prendre plus le temps de m’informer, ou autre… Bref, je me retrouvais du coup seule dans la caverne, où je n’avais rien à faire. Déjà que j’avais prit plus de temps que nécessaire sur cette histoire, je me dépêchais à mon tour de partir, pour rejoindre mon point de départ de cette journée. Nous devions après tout marcher encore de longues journées pour atteindre un endroit plus densément peuplé, et avec je l’espérais, des réponses plus claires.


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