Avec : Solo
Ce fut dans une ruelle que nous retrouvions la trace des équidés humains. Ces derniers étaient en train de fouiller les poubelles à la recherche de nourriture, probablement. Dans tous les cas, les habitants étaient trop effrayés pour chercher à en apprendre plus, si bien que nous obtenions rapidement le champ libre pour agir. Trois bêtes contre une dizaine d’individu au niveau plus qu’incertain. La confrontation avait de quoi être véritablement corsée… Même si les centaures étaient désarmés, il n’en restait pas moins qu’une simple ruade serait en mesure de mettre au sol un d’entre nous. Bien discrètement, je m’écartais un peu de mon groupe, pour rentrer dans une des maisons adjacente. Par prudence, elle avait été évacuée par les habitants, qui de peur d’être attaqués, s’étaient réfugiés ailleurs.
Dès là, j’eu une fenêtre d’action. Les hommes n’ayant pas remarquées ma disparition à cause de ma passivité, j’en profitais pour trouver le bon moment pour agir, et surtout la bonne manière. Les trois bêtes se retrouvaient dos au mur, et je pensais que sous peu, elles risquaient de lancer une charge brutale. Les hommes eux les attendaient avec des piques rafistolées. JE présumais que nous partions tout droit à un massacre, les armes risquant de se briser en blessant les centaures, mais il faudrait bien plus que ça pour tuer ces créatures mythologique… Il faudrait se montrer très… Percutant, et cela tombait bien, c’était ma spécialité.
Je sautais ainsi par la fenêtre, pour atterrir au milieu du dos d’une de ces bêtes. La force gravitationnelle qu’il y eu, assistée par ma masse bien supérieure et mon saut de deux étages résultèrent en un craquement sourd qui immobilisa immédiatement l’une des bêtes, la colone brisée. Il était impensable que nous soyons en mesure de capturer ces créatures là, alors, respectant ce pourquoi je m’étais engagée, je m’assurais qu’ils ne soient plus une menace pour la société. Surprit par ceci, les centaures furent perturbés, ce qui sonna le moment parfait pour lancer une charge de la part des miliciens, qui réussirent à empaler à de multiples endroit l’une des bêtes, qui tomba à terre, trop blessée pour poursuivre. Il n’en restait en quelque secondes plus qu’une seule, grâce à cette action que j’avais prit, qui, folle de rage, envoya l’un de ses sabots dans ma direction.
Le choc fut âpre, rude, mais bloqué par mes deux bras. Je dus admettre avoir quelques doutes sur mon intégrité structurelle, mais cela allait. J’avais juste été rudement secouée, mise un peu de côté le temps que l’affrontement se termine. A la fin, j’en profitais pour me remettre d’aplomb, avant que nous ne soyons renvoyées vers la caserne, les gardes étant véritablement surprit de la manière dont nous avions terrassés plusieurs centaures, alors que nous étions de parfaits débutants. Mais il y avait eu dans nos troupes une personne qui savait un peu comment commander, et bien évidement ma personne en tant qu’agent un peu plus libre, et surtout dévastateur.