Informations générales

Nom :

Sunchase

Prénom :

Syripso

Âge :

30

Sexe :

F

Origine :

Native

Race :

Satyre

Nation :

Sans Nation

Toi, derrière ton écran

Pseudo / Surnom :

Aki Nishiie

Prenom :

Laura

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Des questions ou des suggestions ?

Histoire

La jeune satyre sourit avant de s’asseoir en tailleur devant tous les bambins qui sautaient autour d’elle.

- C’est mon histoire que vous voulez ?

- Ouiiiiiii !


Dégainant sa flûte, la blonde se mit à jouer une mélodie douce et entraînante à la fois, alternant de pauses pour raconter des bribes d’une histoire qui n’était bien évidemment pas la sienne. Celle-ci changeait à chaque fois et les gamins le savaient très bien, mais ce n’était pas bien important. Ce qui comptait c’était la féérie du moment, l’imagination de la conteuse, jusqu’où elle était prête à aller pour surprendre son auditoire. Cette fois elle était une orpheline qui avait appris l’art de manier les dagues et les épées pour devenir plus forte et qui avait réussis à prendre la place de la reine Wenton.

Les acclamations des gosses résonnèrent quand la fausse Syripso pris place sur le trône de l’impératrice et donna comme premier ordre d’autoriser toutes les races à vivre normalement. Le clan de la barde était un tout petit cluster d’individus, tous nés de deux ou trois couples de satyres qui avaient fui Doliene à cause de leurs pouvoirs magiques de l’époque. Tirione n’était certainement pas le meilleur endroit où se rendre à l’époque, mais ils avaient choisi un groupe de changeformes plutôt sympathiques qui les avait recueillis et cohabitaient maintenant avec eux sans problème.

Syripso était une des plus âgées, elle était née vers la fin du voyage, alors que les frontières de la nation Sudiste était juste dans leur dos. Bien évidemment, elle ne se souvenait pas de tout ça, mais elle avait toujours aimé entendre ses parents raconter l’histoire. Ceux-ci appréciaient beaucoup la jeune satyre, à peine sortie de l’adolescence, mais pourtant toujours aussi pleine d’entrain et de joie. Elle leur avait causé bien des troubles en s’échappant à plusieurs reprises pour aller dans les villes, couvertes d’un pantalon et d’un chapeau pour cacher ses cornes, mais jamais encore elle n’avait été prise, sans doute par chance.

En dehors de ça, l’enfance de la musicienne avait une histoire tout à fait banale pour une satyre. Son éducation s’était restreinte au strict minimum pour sa race : elle ne savait pas lire et à peine compter, mais de nombreux instruments lui étaient passés entre les mains et elle était vite devenue la conteuse de leur petite tribus. Elle avait appris la langue des arbres et celle des fleurs, elle avait appris à jouer avec les écureuils et à comprendre ce que le vent lui murmurait à l’oreille. Elle avait appris à suivre une piste, sans jamais tuer l’animal à l’autre bout, bien sûr, mais juste pour le plaisir de voir une louve nourrir ses petits ou un cerf se battre contre un autre mâle. Elle avait appris à grimper aux arbres les plus hauts, à manger les bonnes baies, à construire des choses simples et rudimentaires, à analyser les étoiles et à faire sourire les enfants de toutes les espèces.

Cette vie lui convenait. Certes, elle rêvait parfois d’une plus grande liberté, de s’enfuir par delà la petite forêt qui les accueillait, de découvrir le monde et ses secrets, les autres pays, les autres races, de répandre ses histoires à travers Bariande tout entier, mais la stabilité tranquille de l’existence qu’elle avait la retenait. Que pourrait-elle trouver de mieux ailleurs que ce qu’elle avait déjà ici ? Quand elle ne voulait plus être ce qu’on lui disait d’être, elle partait hors des bois, se baladait, tentant de passer inaperçue parmi les humains et les elfes qui peuplaient Tirione, parfois elle passait une nuit dehors et lorsqu’elle revenait elle acceptait le sermon avec un sourire malicieux.

Pourtant, un jour, comme pour beaucoup d’autres, alors que l’ère des Hérauts s’était déjà annoncée, son destin bascula. Devant elle apparue une dame vêtue de blanc qui la transforma en un de ces êtres dont elle avait commencé à narrer les histoires, s’inspirant des légendes qui étaient inventées sur eux. Elle était une Héraut. Son talent pour le chant ou pour la flûte avait disparus, elle ne grimpait quasiment plus aux arbres. Elle n’était plus capable de rien faire. Incapable d’envisager l’idée de tout réapprendre depuis le début de la même manière, la jeune femme conta une dernière fois.

- Aujourd’hui je vais vous raconter mon histoire.

Tout le monde était prêt à entendre une autre de ses bizarreries, bien entendu, et pourtant il n’en fut rien. Elle raconta sa vie, dans les moindres détails, ses expéditions, ses espoirs, ses déceptions. Et ce jour. Elle raconta combien elle les aimait. Tous. Combien elle voudrait juste pouvoir rester avec eux. Elle raconta son avenir flamboyant, ses futures découvertes, les gens qu’elle allait rencontrer. Elle raconta son départ, marchant en arrière, elle n’arrêta pas de parler, sa flûte serrée au creux de sa main. Puis elle disparut derrière les derniers arbres, laissant son auditoire assimiler ce qu’elle venait de leur dire. Lorsqu’enfin ses parents comprirent qu’il ne s’agissait pas d’une de ses farces, elle était bien trop loin.

Description physique

Spyripso a 30 ans, ce qui n’est pas très vieux pour une satyre, en réalité elle est à peine adulte, selon leur façon de voir les choses. Elle a un corps plutôt long et fin (1m78 pour 70 kilos), assez athlétique. Ses muscles sont certes plus nerveux qu’imposants, mais difficile de ne pas les voir lorsqu’elle les utilise, souvent pour danser, tendus à fleurs de peau. Sa démarche est souple, bien qu’elle ai perdu de son agilité, à la belle époque, on aurait pu très facilement la comparer à celle d’un félin s’apprêtant à entamer une valse. Son visage plutôt fin correspond à un standard de beauté à peine au-dessus de la moyenne pour son espèce, pour ce qu’il en est des autres, elle ne sait pas vraiment. Elle a de longs cheveux blonds qu’elle attache généralement pour se battre ou pour grimper aux arbres. Bien évidemment, sa nature de satyre lui octroie deux longues cornes qui s’enroulent autour de ses oreilles qui sont elles-mêmes velues et pointues à la manière de bien des animaux. En plus de ceci, là où l’on s’attendrait à voir son corps continuer en des jambes féminines, on tombe sur deux membres velus et pourvus de sabots, tout aussi musclés que le reste de son corps (ce qui est assez prohibitif pour la majorité des races non-satyres, il faut le dire). Généralement vêtue d’un simple pagne et d’un bandeau au niveau des seins, elle ne s’habille plus que pour masquer ses particularités aux sociétés humaines qui pourraient la rejeter. Sa voix est douce, pas spécifiquement aigüe, mais elle pouvait à une époque la moduler facilement pour chanter.

Description psychologique

S’il y a une qualité dont Syripso est totalement dénuée, c’est la maturité. Elle ne sait ni quand arrêter une blague, ni ne connaît les difficultés de la vie. Il est sûr que cela sera voué à changer en grandissant, mais pour l’instant, tout ce qui importe à la blonde est de s’amuser, de faire de nouvelles rencontres et d’apprendre de nouvelles choses. Il serait difficile de définir son caractère comme bon ou mauvais (Chaotique - Bon en réalité), elle agit premièrement selon ses intérêts et ceux de ses proches, cependant, si aider quelqu’un qu’elle ne connaît pas et qu’elle trouve fiable ne lui coûte pas grand-chose, elle pourra éventuellement le faire. Pour elle, la vie est un jeu qui se résume à profiter au mieux de chaque moment, de chaque rencontre et de chaque apprentissage, elle ne cherche pas à devenir la meilleure, bien qu’elle possède une certaine fierté, uniquement à se dépasser constamment. L’immobilisme et les obligations l’effraient, l’idée que quelqu’un compte sur elle pour quelque chose est très compliqué à assimiler.

Si elle est prête à aider ou à prêter, ce ne sera jamais dans l’espoir de se faire retourner une faveur ou rembourser, puisque tout ce qui compte pour elle est la raison qui l’a poussé à le faire et non la récompense qu’elle pourra en tirer. Ainsi travailler est bien loin d’être une de ses priorités, tout comme gagner de l’argent, tant qu’elle trouve à manger et un sol assez mou pour dormir, elle sera plutôt heureuse, ne se souciant jamais du lendemain. Elle adore particulièrement la musique et les enfants, ainsi que tout ce qui a trait à la nature. Si la magie ne lui répugne pas, tout ce qui dépasse les secrets de son clan ne sont pas pour elle, non pas qu’elle déteste les mages, elle se contente simplement de voir cela comme un talent auquel elle ne cherche pas à accéder. En revanche, la technologie lui déplaît au plus haut point et elle évitera de l’utiliser autant que possible, risquera fort de mépriser ceux s’en servant sans vergogne. Pour elle il est clair que c’est la perdition des races intelligentes que ces armes qui tirent de la poudre pour tuer des gens.

En ce qui concerne l’amitié et la famille, Syripso est quelqu’un de loyal … à sa manière. Elle respectera les avis de ceux qu’elle estime, mais sans jamais obéir aveuglément, son infantilité la poussant donc souvent à prendre de mauvaises décisions. De même, si elle est toujours prête à venir en aide aux gens qu’elle aime et qui en ont vraiment besoin, elle essayera toujours de les pousser à régler leur problème par eux même si c’est possible, redoutant particulièrement que quelqu’un devienne dépendant d’elle. Dans le même sens, si elle est capable d’accepter de l’aide lorsque c’est vraiment nécessaire, elle refuse de construire une quelconque relation dont elle serait absolument incapable de se passer. Pour l’instant elle n’a jamais connus l’amour avec un grand A, mais uniquement des jeux d’un soir avec des compagnons satyres ou changeformes, elle se doute qu’il doit bien exister pour certaines personnes, mais elle n’est pas prête à se laisser enchaîner, si jamais elle doit trouver une relation de ce type, c’est avec une personne qui sera capable de comprendre son besoin de liberté et d’espace.

Autres détails importants

Arme(s) et Pouvoir(s) :

En l'état actuel, Syripso ne possède rien. Elle ne sait pas se battre et ne l'a jamais sus. Pourtant, un jour Syripso se battra grâce à sa grande agilité et à quelques secrets que son clan lui a transmis comme le pouvoir de ralentir le temps par une simple mélopée ou celui de calmer des animaux en chantant à leur oreille.

Familiers(s) :

Autre(s) possession(s) :

Tout ce que Syripso possède hormis son pagne c'est une tunique et des braies ainsi qu'un chapeau pour ses visites en ville. En dehors de cela, elle dispose d'une flûte en bois sur laquelle elle ne sait plus jouer.