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Tous ceux qui errent ne sont pas perdus

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Sujet: Tous ceux qui errent ne sont pas perdus

Ven 23 Fév - 16:44

Carmina
Carmina
N : 18 Or 1029
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« Tous ceux qui errent ne sont pas perdus. »
 
…Pourtant, perdue, elle l’était bien. L’ancienne scribe errait dans les rues mal famées d’une ville dont elle avait oublié le nom, tout comme le sien restait encore un mystère qu’elle admettait sans comprendre. « Carmina ». Cela ne lui évoquait rien, aucune émotion, aucun visage, aucune voix… aucune histoire. Un amoncèlement de lettres sans aucun sens à ses yeux qui pourtant voyaient bien plus que de raison.
 
Oh, des souvenirs, elle en avait. Trop, même. Des milliers de paysages. Des planètes et galaxies. Des landes époustouflantes. Des villes et villages de toutes les couleurs, des esprits d’ombre et de lumière, des êtres ailés pratiquant la magie… Oh… mais où était sa place là-dedans ? Toutes ces images, toutes ces choses n’avaient ni queue ni tête, se suivaient sans aucun sens… et son reflet dans le miroir changeait à chaque fois qu’elle regardait.
Peut-être était-elle une changeforme ayant adopté de nombreuses identités au cours de son existence ? Si seulement elle arrivait à mettre dans l’ordre dans son esprit, cela l’aiderait beaucoup.
 
Tout ce qu’elle savait, en regardant la tache violette sur son bras, c’est que « quelqu’un » qui aurait bien pu être elle avait passé une sorte de pacte avec une sorte de guilde qui vivait dans une sorte de château. Château dont elle avait trouvé la sortie quelques heures plus tôt, sans vraiment savoir pourquoi.
Mais à présent elle n’en retrouvait plus l’entrée ! Et son ventre grognait… L’ancien Dragon solaire avait presque fait le tour du ciel et tomberait bientôt dans l’horizon, ses jambes lui faisaient mal à force de marcher, sa gorge était sèche, et à vrai dire elle ne comprenait pas très bien ce que son corps voulait.
 
  Elle entra alors dans une grande rue quelque peu animée, entourée d’étals tenus par des marchands ventant les bienfaits de leurs produits aux passants. Carmina ne se souciait guère de tout ces amas de marchandises dont elle n’en connaissait pour la moitié pas le nom… sauf une certaine catégorie. Là, sur une table en bois, des meules de fromage à l’odeur évocatrice, qui faisaient saliver l’apprentie mage… Deux hommes s’en occupaient, mais elle, elle ne s’occupait pas d’eux, s’approchant déjà les yeux rivés sur ce qui la faisait rêver.  
C’était étrange. Plusieurs parties d’elle lui disaient que c’était mal, qu’il ne fallait pas faire ça… mais elle avait si faim…et d’autres parties ne voyaient pas l’inconvénient à subtiliser de quoi calmer ce problème. Elle avait même l’impression que…oh… pourquoi avait-elle le sentiment d’avoir déjà fait ça ? Ses yeux luisaient faiblement alors que « quelque chose » la conseillait sur ce qu’elle s’apprêtait à faire… et ni une ni deux, s’empara d’une bonne part du précieux fromage avant de courir afin de profiter de la foule pour se cacher… sans pour autant comprendre pourquoi cette action et pas une autre.
 

Néanmoins, l’un des deux hommes hurla quelque chose  et le second commença à la poursuivre. Animée par un réflexe qui lui était inconnu, elle courut dans une petite ruelle, sortit dans la rue d’à côté… et percuta de plein fouet une personne qui s’y trouvait.

Dernière édition par Carmina le Sam 24 Fév - 13:04, édité 1 fois
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Leylin Farren
Leylin Farren
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Observation





7 ème jour de la semaine Lifriss

3 semaines. Il y a maintenant 3 semaines, que Leylin était partit des terres de Dena Wenton pour se diriger vers la capitale de Doliene : Heywich. Pays de la magie et des mages, pays du savoir ancestral des arcanes, pays où les mages sont respectés pour leurs capacités magiques. Pourtant, Doliene, est aussi le pays de l'anarchie, le pays du viol et du meurtre sont monnaie courante, pays où la loi de la jungle règne le plus. Étrangement, le règne des mages dans l'ancien monde du démoniste était le même. Les familles, les organisations et les factions contrôlaient tout. Complots et assassinats étaient monnaie courante, tandis que la victoire ou la soumission étaient la seul façon de régler les conflits. Rien qu'en y pensant, un sourire se traça sur les lèvres du mage noir. Il pouvait dire qu'il était en quelque sorte, de retour  à la maison.

Raksha était haut dans le ciel lorsque le démoniste était arriver en ville. Préférant ne pas trop attiré l'attention de par son accoutrement étrange, il avait pu prendre une cape noir entourant la totalité de son corps.
La ville était bondée ce jour-ci, les passants affluaient des deux côtés, les chariots transportant hommes et marchandises effectuaient des allers-retours, tandis que les gardes patrouillaient paisiblement dans les rues. C'était une ville calme et simple, où il faisait bon d'y vivre... Enfin, ceci était seulement le côté visible de l'iceberg.

En sortant des zones où la population était la plus concentrée, on pouvait trouver toute sorte de choses : marché noir, combats de rue, proxénétisme, drogue,...  le paysage changeait en quelques pas, et si on avait le malheur de s'y perdre en chemin, les chances de voir l'ancien dieu vénéré après le passage des deux lunes étaient minces.
Bien sûr, il y avait le fameux ordre des justes qui combattaient le crime pour la veuve et l'orphelin, cependant, rien n'était gagner. Les petites frappes sont dirigés par des gangs, qui sont eux-mêmes dirigés par des clans, qui sont eux-même dirigés par ce que l'on nomme les Lames Noires. D'ailleurs, il ne serait pas étonnant que certains mages du conseil, ou même l'archimage Deswann Landnight, puissent être ceux qui mènent cette organisation dans l'ombre, pour ainsi garder la face auprès des autres.
On pourrait bien dire que tout ce qui concerne les membres du conseil sont un mensonge, cependant, cela pouvait être ce qui se rapprochait le plus de la vérité actuel sur la situation de Heywich. Après tout, les mages du monde de Leylin étaient guidés par le profit et pour ceux prêt à tout, ils vendraient leurs propres femmes et enfants pour les bénéfices que ça pourrait engendrer.
Pourquoi ne serait-il pas la même chose en ce bas monde ?

Mais tout ceci ne dérangeait point le mage, bien au contraire. Une ville où il règne une certaine partie sombre, lui serait bien plus bénéfique que l'inverse. D'ailleurs, cela pouvait l'aider à l'exécution de son plan concernant ses recherches sur le système magique. Après tout, la magie avait beau être réguler dans ce pays, rien n'empêchait de trouver ce que l'on cherchait dans les coins peu recommandés de la plèbe.
C'est avec cette pensée qu'il parcourra la ville, se faisant passer pour un voyageur itinérant. Vendant quelques plantes et compositions en tout genre à des marchants spécialisés, il pu se faire asser de pièces pour vivre et manger quelques jours dans une bonne auberge. Leylin avait eu le temps de faire un stock de potions, pendant ses deux semaines de voyage avec le groupe de forain.

Prenant de quoi boire et à manger lorsque le soleil commençait son inclinaison vers l'ouest, le démoniste réfléchissait sur la manoeuvre à suivre. Partir à l'aveuglette dans les bas quartiers étaient une mauvaise idée, surtout la nuit. Le noble ne connaissait pas la ville, que ça soit en terme de géographie, ou d'habitude des habitants. Décident-ils de rester chez eux à partir d'une heure précise ? Les gangs et l'ordre des justes se font-ils bataille jusqu'aux aurores ? Un couvre-feu a t-il été instauré dans Heywich ?
Beaucoup de questions prolifèrent dans l'esprit du mage lorsqu'il pensait à tout ceci. Lui qui voudrait rester en vie, devait maintenant éviter d'émettre le moindre soupçon sur son identité de Hérault afin de ne pas être poursuivis et attraper par la garde. Il appréciait sa liberté, devenir le chien d'un pays sans aucune garantit de survis tout en étant tenu en laisse via un sceau magique, bizarrement, cela n'enchantait guère le démoniste.

Finissant son repas, l'étranger décida de faire un tour en ville, afin de savoir se situer où exactement, puis de se documenter sur l'objet de sa visite. Allant tout d'abord dans une boutique d'habits, il prit un ensemble complet afin de se faire passer pour un homme avec un peu d'argent. Remerciant entre temps à Tiré pour sa remarque lors de leur première discussion, Leylin commença à erré dans les rues.

L'homme était absorbé par ce qu'il faisait, inscrivant dans sa mémoire les rues et parfois, les discussions qui lui semblaient intéressantes. Les rues étaient pleines de vie et d'animation en tout genre, vente d'aliments ou de matériaux, on observait même des individus ramenant foule, afin de vendre une soi-disante potion miracle.
Alors qu'il continuait à se fondre dans la masse, il décida de prendre un raccourci pour se diriger vers une autre rue. Cependant, alors que Leylin avançait tranquillement, il sentit un choc le parcourir au niveau inférieur du corps. Baissant les yeux, il vit une petite forme humanoïde ayant un chapeau, son derrière poser à même le sol.

Interloqué par ce déroulement si atypique à son habitude, il parla:

"Eh bien jeune fille, gare où tu met les pieds."




Dernière édition par Leylin Farren le Sam 3 Mar - 0:05, édité 1 fois
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Carmina
Carmina
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Carmina regardait avec ses grands yeux interloqués le titan qu’elle venait de percuter de plein fouet. Elle ne saurait dire si elle avait mal, si elle avait peur, ou si elle ressentait quoi que ce soit. Non, elle était juste… confuse. Rien de nouveau donc, bien que les mauvaises langues pourraient dire que le choc avait un géant qui faisait presque quatre ou cinq têtes de plus rendrait n’importe qui confus.
…Mais définitivement, il s’agissait simplement de son état naturel, car son esprit perturbé mettait bien plus de temps à analyser les évidences que celui du commun des hommes. La jeune voleuse était donc, ainsi, en train d’essayer de comprendre quel lien il y avait entre ce monstre qui lui barrait la route et le fait qu’elle s’était soudainement retrouvée au sol, immobile, alors que sa volonté était plutôt de courir le plus vite possible.
 
La raison de cette crainte ne tarda d’ailleurs pas à rejoindre nos deux héros, sous la forme d’un homme athlétique d’une trentaine d’années, armé d’un long coutelas qui ne servait certainement pas qu’à couper le fromage. Non, si ce n’était pas un soldat formé pour le combat, il restait le garde du corps du marchand, et rattraper les petits malins qui s’amusaient à subtiliser ses marchandises était son activité quotidienne. Lame en main, il s’adressa au voyageur :
 
« Oy, toi là ! Aide moi à attraper cette petite vaurienne qu’on lui fasse comprendre s’qu’il en coûte de m’voler impunément. »
 
Carmina était partagée. Elle avait tellement faim, mais voler était mal… mais en même temps tellement amusant…mais en même temps pas du tout ! Perdue, elle ne suivit que son estomac et son instinct de survie, voyant en ce grand homme une sorte de héros qui pourrait la sauver –on se demande bien pourquoi, par ailleurs-. Son précieux met dans ses bras, elle vint donc se cacher derrière lui, apeurée :
 

« Ai...aidez-la,  s’il vous plaît… »
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Leylin Farren
Leylin Farren
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Voleuse





Tout ceci s'était dérouler en quelques instants. Le mage qui n'avait pas réellement envie d'être gêné par une quelconque intervention, se fit non seulement bousculer par une enfant au chapeau étrange, mais elle fut de suite suivi par un homme ayant l'air d'avoir une trentaine d'années, armée d'un couteau qui avait l'air d'être bien plus utilisé pour couper autre chose qu'un bout de fromage.

Se levant ensuite afin de trouver un semblant de refuge envers sa personne, la petite fille lui demanda d'une voix apeurée de la sauver de l'individu en face de lui. Interloqué par cet événement soudain, le mage leva un sourcil tandis qu'il se demandait pourquoi il fallait que les ennuis se rassemblaient toujours là où il était. Son père ? Son frère ? Son tuteur ? Ou était-elle la propriété d'un individu ? Les questions défilèrent devant ses yeux, alors que Leylin se rappela du précieux objet que l'enfant tenait entre ses bras, comme si ce dernier lui susurrait des mots doux.
Comprenant le pourquoi de tout ce raffut, il laissa échapper un soupir.
Il fallait vraiment qu'il règle ce problème ? L'envie n'y était pas, la jeune fille n'avait l'air rien à avoir sur elle et le profit dont le démoniste pouvait engendrer était plus que minime, même, il perdait dans l'histoire.

Pourtant, rien ne pouvait l'empêcher de régler ce malencontreux problème, tant qu'il n'usait pas de la violence, ou attiré l'attention autour de lui. Heureusement, le mage avait un moyen efficace de régler tout ceci.

"Eh bien monsieur, pourquoi autant de ressentiment envers cette enfant ? Vous a t-elle blessée, pour que vous alliez jusqu'à prendre en main votre arme et la pourchassée ?"

"De quoi j'me mêle, bordel ! Je t'ai demandé de m'aider à l'attraper, pas à m'emmerder à poser des questions !"

"Excusez-moi pour ma curiosité excessive, c'est une mauvaise habitude."

"Peuh ! Bon, tu me la refile oui ou merde ?"

On pouvait dire qu'il était prêt à beaucoup de choses pour rattraper la jeune voleuse, de plus, son empressement se faisait ressentir par son langage peu raccommodant envers Leylin. Après tout, la loli avait voler ce qui lui servait de gagne-pain, à lui et à son employeur, mais de plus, elle s'est emparée du travail que des hommes ont sués jour et nuit pour pouvoir produire ce qu'elle tenait dans la main. Se sentait-elle sans honte de voler le fruit d'un dur labeur, ou en avait-elle au moins conscience ? Pour l'étranger, il n'en avait cure.
Laissant échapper un nouveau soupire, il laissa son "bon coeur" lui dicter sa conduite.

"Très bien. Je vais payer le double de la somme, ça vous va ?"

"Hein ? Tu paye pour la morveuse ? Bah ! J'vois pas pourquoi tu ferais ça, mais d'accord, les gens du coin ont de sacrés fétichismes."

Ne préférant pas relever la connotation subtil, de peur de choquer les lecteurs, il sorti sa bourse et versa quelques pièces en or afin de faire partir le gêneur. Ce dernier, heureux d'avoir régler non seulement cette histoire, mais en plus d'avoir gagner un bonus, s'en alla gaiement vers son travail. Débarrasser de l'homme au couteau, le démoniste devait maintenant s'occuper de l'enfant.
Étrangement, il sentit qu'elle allait lui donner bien plus de difficultés que l'autre individu.

"Eh bien jeune fille, tes parents n'ont pas apris à ne pas prendre ce qui ne t'appartient pas ? Tu devrais rentrer les voirs, ils doivent s'inquiétés."

S'étant retourner, il faisait face à la nouvelle venue, tenant surement encore son morceau de fromage qui a surement, entre temps, infecter son manteau de l'odeur du lait qu'il sortait.
Après cette histoire, Leylin devra penser à le nettoyer, de peur qu'il en garde l'odeur...


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Carmina
Carmina
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Alors que Carmina restait bien à l’abri derrière le grand inconnu, celui-ci sembla entamer de difficiles négociations avec l’homme au couteau. Difficiles parce que ce dernier ne paraissait pas très ouvert à la discussion, mais finit tout de même par céder face à l’appel d’une belle quantité de pièces d’or. La voleuse eût le sentiment qu’une forme de reconnaissance naissait envers le voyageur alors que l’assistant du marchand repartait d’où il était venu, rangeant son effrayante lame.

Son « sauveur » se retourna alors vers elle et son délicieux fromage artisanal, la questionnant sur un sujet qui la fit réagir étrangement : ses parents. Elle baissa la tête, l’air attristée sans réellement comprendre pourquoi, répondant par réflexe :

« Oh…elle n’en a pas. »

Puis redressa le cou, le regard cette fois confus :

« Ou…elle en a beaucoup trop ? En fait… elle voit tellement de « parents » dans ses souvenirs… mais elle n’est pas sûre de les connaître. Alors certains lui ont appris qu’il ne fallait pas voler, d’autres non… elle…elle ne sait pas ce qu’elle est censée faire… »
marmonna-t-elle, observant le fruit de son méfait entre ses petites mains.

« Cependant… » Continua-t-elle après un moment de silence, en relevant de nouveau la tête : « Elle est certaine qu- »… mais se figea immédiatement.  Le ciel était devenu rouge sang, et le visage de son interlocuteur s’était transformé, ses yeux et sa bouche devenus de terrifiants cercles noirs dans lesquels il n’y avait qu’insondables ténèbres. Des voix malsaines résonnaient tout autour d’elle, marmonnant des propos incompréhensibles, et d’anormales ombres vaguement humanoïdes dansaient sur le sol et les bâtiments proches.

« Aaaaah ! » Se mit-elle à hurler d’une voix stridente, jetant à la tête de l’abomination l’aliment qui lui avait causé tant d’ennuis, et se mit à nouveau à courir dans la direction opposée. Cependant, elle s’arrêta au bout de quelques mètres, devant une effroyable révélation : La jeune fille était enfermée dans un cercle de grandes et larges ronces noires, qu’elle jurerait avoir vu bouger.
Elle se retourna à nouveau face au « monstre », tellement paniquée qu’elle en oubliait de penser, et s’écroula assise, tendant ses bras en suppliant :

« Non !...s-s’il vous plaît…laissez-la tranquille… »
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Leylin Farren
Leylin Farren
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Problèmes en vue





La question du mage était plutôt pertinente dans cette situation. La voleuse devait pas avoir plus de 20 / 25 ans, en se fiant aux cycles d'années de Bariande, une roble bleue foncé avec des bottes de même couleur, des cheveux châtins, de corpulence fine de la tête au pied, au alentours d'un mètre cinquante et des yeux gris comme les siens. Pour faire simple : l'apparence typique d'une petite adolescente, que ça soit dans ce monde ou celui d'où le noble venait.
Donc de par cette analyse, on pouvait très bien stipulé que cette dernière possède au moins un parent ou un tuteur, tout au plus. Cela coulait de source, à part si cette dernière possédait une sorte de propriétaire, chose qui n'étonnerait pas Leylin vu l'exemple de Tirione avec les Skures et qu'il ne semblait pas que les peuples soient contre ce genre de pratique. Il pouvait évidamment se trompé, cependant, les faits étaient présent.

Sourcils froncés, regard légèrement peiné, la loli répondait à la question du démoniste avec l'utilisation de la troisième personne. Pourquoi cette façon de parlé ? Aller savoir. Par contre, la suite de son monologue prit quelque peu le noble au dépourvu. Lui qui s'attendait à l'énième histoire de l'enfant sans parent à cause de raisons obscures, laisser seul dans la jungle qu'était le monde, apprit de suite qu'elle en avait, en quelque sorte, "beaucoup trop". Roulant des yeux intérieurement pour ne pas perdre plus de temps en blabla inutile, il attendit que la jeune fille finisse son histoire pour se débarrasser d'elle. Après tout, Leylin n'était pas là pour faire du baby-sitting.

Hélas, ce qui était prévu n'allait pas se passer comme prévu.

Tandis qu'elle allait de nouveau continuer son discours de l'ennui, l'adolescente s'arrêta de nouveau, hébétée en observant le visage du mage. Se demandant se qui se passait, le démoniste allait pour la questionnée, qu'elle hurla d'une voix stridente à en faire recouvrir l'audition à un sourd. Jetant le fromage vers son visage, Leylin rattrapa in extremis le projectile qui allait maintenant lui donné une agréable odeur sur sa main.

« Non !...s-s’il vous plaît…laissez-la tranquille… »

Entrant dans un état de panique en quelques secondes, le démoniste mit plusieurs secondes pour récupéré de ce soudain événement. Qu'avait-il fait ? Avait-il quelques chose sur le visage ? Quelqu'un était derrière lui ? Était-ce réellement lui qui provoqua cette agitation ? Pourtant, il n'avait rien fait.
Ces pensées affluairent en quelques secondes, et pourtant, c'était asser pour lui donner un mal de crâne. Lui qui ne voulait pas attiré l'attention, voilà qu'une enfant au chapeau pointu exauçait le souhait d'être observer par tout les passants du coin.
Laissant échappé un soupir, il sortit quelques pièces d'or de sa bourse et les jeta, elles et le fromage, vers l'enfant. Attrapant ou non ce qui lui était donné, il décida de mettre un terme à cette entrevu.

"Prend ça si tu a faim, mais ne m'ennuie plus."

Leylin ne voulait plus la voir, il ne voulait plus l'aider et ne voulait pas s'occuper de ses problèmes. Son temps était compté, chaque minute qui passe pouvait attiré ce qui servait de garde dans cette ville et il n'y voudrait pas être impliqué dans une quelconque affaire agaçante. Ayant tiré un trait à la petite, le démoniste commença à faire demi-tour et de continuer son chemin.



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Amren
Amren
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Je me sens bien, comme entouré d'une lumière douce et chaleureuse. Je ne sens pas d'inquiétude particulière, aucune question ne hante mon esprit. Mais je sens la lumière s'éloigner, petit à petit et avec son départ, les doutes commencent à envahir mon esprit. Où suis-je ? Qui suis-je ? J'ai beau retourner ses questions dans ma tête, aucune réponse n'en sort. Je sens la détresse m'envahir de plus en plus, mon cœur accélère, ma respiration également, jusqu'à ce que ...

Je me réveille, paniqué et en sueur. Mon cœur est paniqué, comme si j'avais étais poursuivis par des chiens enragé pendant des heures, comme si je m'étais caché d'un prédateur en le sentant s'approcher a chaque instant. Je regarde mes alentours, la main sur le cœur pour essayer de le calmer. Je suis seul, au milieu d'un bois, je ne vais aucun danger proche et pourtant mon cœur ne veut pas se calmer. Ma nuque est raide et mon corps endoloris, mais surtout les mêmes questions me hantent. Qui suis-je ? Où suis-je ? Pourquoi suis-je là ? Malgré tout les efforts du monde, je n'ai pas ne serait-ce qu'une piste pour éclaircir ce mystère.

Encore sous le choc, je décide de quitter ce bois, espérant que je pourrais trouver un indice dehors. Je lutte pour sortir le plus vite possible, la végétation est dense, presque entravante. Je sens presque que le bois essaye de me retenir, et je dois forcer pour percer mon chemin. Une dernière racine essaye de me retenir, me faisant trébucher en dehors du bois. A l'horizon se trouvait une ville, ou ce qui semble en être une, mal entretenue et délabrée. Je décidais de m'y diriger, peut-être quelqu'un là-bas pourrait m'aider à retrouver mon passé.

Le voyage me pris suffisamment de temps pour que le soleil quitte son zénith et ne commence à se coucher. Mes jambes me faisaient souffrir, mais je devais avancer. Mon estomac grognait, mais je devais avancer. Si je ne le faisais pas, rien ne changerait, il fallait à tout prix que j'essaie de trouver quelqu'un, n'importe qui pour m'aider. J'arrivais devant une sorte de porte, un trou menant à l'intérieur des murs, étrangement désert. J'avançais timidement dans les rues, cherchant un quelconque signe de vie, sans réel succès. La ville était étrangement déserte, aucun signes de passant ou de garde, des portes et fenêtres clos ou barricadée.

Un peu de bruit finis par attirer mon attention. Un homme bien bâtit semblait se quereller avec une jeune femme, recroquevillée au sol. J'avançais vers les premiers êtres vivants que je voyais, intimidé à l'idée que j'allais peut-être me mêler a un combat sans aucun moyen d'aider. Heureusement, la situation semblait relativement calme et l'homme commença à faire demi-tour au moment où je m'approchais. Sans trop le savoir je m'étais mis en plein milieu de son passage, regardant par dessus son épaule en demandant avec hésitation :

"Euh, ça va aller ? Qu'est ce qu'elle a ?"

Sans trop attendre qu'une quelconque réaction puisse être faites, trois autres individus, lourdement protégés vinrent joindre la scène. Ils semblaient tituber, comme s'ils avaient un peu forcé sur la boisson. L'un d'entre eux pris la parole en pointant du doigt la femme qui gisait au sol

"Hey ! Regardez moi ça ! Un joli p'tit morceau ... Faudrait l'inspecter ... en profondeur. Chuis sûr qu'elle planque des trucs."


Il détourna ensuite son regard vers nous et continua son discours.

"Qu'est ce que vous voulez les moches ? Z'êtes pas clair non plus. Allez, tout le monde a la caserne. Chuis sur que les collègues sauront quoi faire de vous."

Un regard malsain et pervers ornait son visage rougit par l'alcool. Heureusement que son corps ne semblait pas aussi vif que sa langue.


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Carmina
Carmina
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Après avoir –étrangement-jeté des objets à côté d’une Camina terrorisée, le démon s’éloigna d’elle en traversant la barrière de ronce sans même la toucher, telle la créature d’un autre plan qu’il était, dispensé des limitations des simples mortels. Mais il ne fallu pas longtemps avant que trois autres créatures immondes s’approchent, baragouinant dans leur langue démoniaque des malédictions impies. Ils sifflaient et grognaient, s’approchant dangereusement d’elle en tendant leurs appendices corrompus, et la jeune fille fût alors prise d’une soudaine poussée d’adrénaline.

Elle se releva d’un bond et couru à toutes jambes dans la direction opposée, s’écorchant bras, mollets, mains et jambes contre les épines vénéneuses du mur naturel, serrant les dents pour résister à la douleur. Echappée de sa prison elle croisa alors deux hommes, dont un qui lui disait vaguement quelque chose, accrochant leurs manches et les secouant chaotiquement, paniquée :


« i…il y a… d-des monstres, par-là,…i-il….faut... il faut fuir, f-faire quelque chose, elle… aaah ! »

Elle finit sur un cri perçant, alors qu’une vive douleur se planta dans son pied pour remonter le long de sa jambe. Baissant les yeux, elle vit qu’un serpent à cornes de bélier l’avait mordue avant de s’enfuir dans une ruelle, ce qui faisait un problème de moins, mais les trois démons venaient de passer à leur tour le mur de ronces, s’avançant vers eux dans une étrange ondulation, comme s’ils ne tenaient pas bien en équilibre… ou qu’ils n’en avaient pas besoin !

Carmina se cacha alors derrière les deux individus, incapable de savoir quoi faire, ni comment elle allait s’échapper de ce danger.
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