Alors que tu vaquais à tes occupations habituelles, quelles qu'elles soient, au sein de ton ébauche de colonie pour Héraut, tu entends un raclement de gorge prononcé dans ton dos. Si tu daigne te retourner, tu verras le vieillard qui ne t'as en réalité pas apostrophé comme on pourrait le croire, mais qui tousse méchamment dans le creux de son coude. Une fois sa quinte passée, il lève les yeux vers toi, fatigués et ternes, ils semblent usés par l'âge, tout comme les vêtements miteux dont il est attifé.
- Spoiler:
Lorsqu'il se met à parler, sa voix est grinçante et rouillée, rien en lui ne semble conserver de l'énergie et il serait même facile de s'étonner qu'il tienne encore debout. Pourtant il se tiens là, devant toi, animé visiblement par un besoin pressant qu'il pense pouvoir régler en te demandant de l'aide.
- Vous êtes Arkazock n'est ce pas ? On m'a parlé de vous.
Il s'interrompt aussitôt, coupé par une quinte de toux à peine plus légère que la précédente, son corps tremblant à chaque expectoration, comme si toute sa structure osseuse menaçait de s'effondrer sur elle-même.
- Mon village ... mon village a besoin de vous. Vous êtes un protecteur de la forêt, nous sommes ses habitants, vous devez nous aider ... Nous ne savons plus vers qui nous tourner, tous ceux qui ont tentés de nous aider ne sont pas revenus, vous êtes notre dernière chance.
Difficile de percevoir sa phrase suivante, mais il semble te demander de le suivre vers son village pour qu'il puisse t'expliquer leur problème, il t'en donne néanmoins un premier aperçus rapide en relevant une de ses manches pour dévoiler de nombreuses cicatrices.
- Des Hommes-Bêtes ... Ils attaquent les clans un par un, les épuisent à force de raids et de pillages. Je suis un vieillard alors je suis encore en vie (toux sonore), quel intérêt auraient-ils à me tuer hein après tout ? Mais bientôt ce sera le tour des enfants et je mourrais avec eux.
Sur ce il te contemple, les yeux suppliants, la colonne vertébrale semblant céder sous son propre poids.