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Seul dans un nouveau monde ? [ft. Arkazock & Zenakios]

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Date : Le jour 1 de Zamann, saison des pluies, cycle 550.

<<- Mmm, je pensssse à quelque chosssse de bleu fonccccé, qui est très mignon et qui...

- Loupsssi ! CCCC'est pas du jeu çççça, c'est du flirt, encore, cccc'est lourd, très lourd.

- Non, cccc'est dure et cccc'est très dure.>>

Zenakios avait regardé son dominant d'un blanc pur, avec un air las de plaquer sur le visage. Loupsi souriait à pleine dent, content de faire du rentre-dedans fort peu subtile au prince des ombres. Celui-ci en avait marre, parce que son protecteur était tout le temps excité et intenable. C'était le genre de dominant qui voulait tout le temps s'accoupler, le genre qui pouvait satisfaire ceux adultes, mais qui faisait royalement chier les plus jeunes. Zenakios ne pouvait pas le quitter puisque cela signait l'arrêt de son aventure en dehors de la grotte, le retour au palais, en attendant de trouver un autre dominant pour l'accompagner. Et durant tout le retour, il allait être tout seul dans un monde hostile sans dragon dominant pour s'occuper de lui. Donc ce n'était pas recommandable, tout seul, il était foutu.

Actuellement, la nuit était tombée et comme Loupsi ne pouvait pas voir dans le noir, ils s'étaient posé dans un coin près d'une source d'eau. Il y avait un léger feu pour permettre au dragon de lumière de voir les alentours. Zenakios était allongé sur le ventre, sa tête reposant sur les jambes de Loupsi dont le regard était centré sur un endroit fort attirant du jeune adolescent. Loupsi lui faisait des papouilles, caressant son dos et descendant toujours plus bas.

Pour s'occuper durant la nuit, Zenakios avait lancé le jeu des devinettes, mais Loupsi revenait toujours avec l'idée de s'accoupler, plusieurs fois de préférence. La petite claque sur son postérieur avait fait glapir Zenakios ainsi que pouffer de rire Loupsi. Grognant, le dragon sombre avait mordu la jambe de son dominant, ce dernier avait gémi. Leur comportement était plus pour la forme que pour la douleur. En effet, la claque n'avait été ressentit par Zenakios comme si cela avait été une simple pichenette tandis que la morsure avait été ressentit comme un pincement. Mais le geste de Zenakios était la façon d'un dominé de faire comprendre au dominant que c'était "non". Et Loupsi n'avait pas le droit de le forcer, c'était interdit et puni de mort. Loupsi avait repris ses papouilles, étant un peu frustrer.

Zenakios ne s'en voulait pas de le mettre dans cet état, c'était son droit de refuser. L'adolescent s'était redressé, plaquant sa bouche contre celle de son dominant, mélangeant leurs langues fourchues dans une danse endiablée pour se faire pardonner. Leurs queues pointues s'étaient accroché, les mains de Zenakios s'étaient enfouis dans les cheveux blanc de Loupsi, tandis que ce dernier avait posé les siennes sur sa taille. Un raclement de gorge gêné s'était fait entendre, coupant le moment intime des deux dragons.

Zenakios avait relevé sa tête vers le bruit, tandis que Loupsi mordillait son cou comme s'il n'avait rien entendu. Le dragon de l'ombre avait devant les yeux une femelle (enfin une femme) vêtue d'une longue robe blanche, elle paraissait presser ainsi que gêné à cause de la scène qui se déroulait devant elle.

<<- Aide-moi, s'il-te-plais.>>

Le cœur vaillant, le dragon de l'ombre s'était extirper de l'emprise de son dominant malgré le fait qu'il avait de plus en plus envie de lui accorder un accouplement. L'adolescent avait bondi sur le sol dans une pirouette agile, sa queue récupérant son sac sous le regard perplexe de Loupsi. Ce dernier lui avait crié dessus ainsi qu'essayé de le retenir. Mais s'était trop tard, puisque la dame avait embarqué Zenakios sans que Loupsi n'avait pu voir l'inconnue.

Zenakios avait sursauté à cause du changement de décors qui avait été radicale, surtout le passage de nuit à jour. Il avait plaqué ses mains sur ses yeux en gémissant, avant de soupirer de soulagement quand ses paupières translucides étaient venu à la rescousse pour le protéger de l'agresseur, qu'était l'astre brillant qui semblait assez vieux. Il avait papillonné des yeux, regardant la dame blanche qui semblait fatigué.

<<- Bienvenue dans le monde de Bariande ! J'ai besoin de toi pour me libérer.>>

Monde de Bariande ? Le dragon avait froncé les sourcils, comprenant qu'il était bien loin de chez lui. Et un regard autour de lui, lui avait fait comprendre que son dominant n'était pas là. Il n'avait plus de protecteur ? Comment allait-il pouvoir survivre tout seul ? Le dragon avait avalé difficilement sa salive, puis la dame blanche avait continué à parler.

<<- J'ai supprimé les limites de tes pouvoirs, mais pour te faire venir ici, j'ai dû utiliser toute la puissance que tu avais jusqu'ici.>>

Cette phrase n'avait pas été accueilli de façon négatif. C'était ça de pouvoir vivre des millions d'années, le temps était vu vraiment différemment. On apprenait à être patient depuis tout petit, de ne pas précipiter les choses, bref de vivre tranquillement sans se compliquer la vie. Puis l'étrange femme avait disparu en un éclair, laissant le pauvre Zenakios tout seul. L'adolescent s'était mit accroupis sur ses orteils comme à son accoutumé, se frottant le front en réfléchissant. Sa queue tenait toujours son sac draconien, il l'avait fait venir à lui, accrochant ce dernier pour le faire tenir sur son dos. Avec l'aide de sa queue, il avait pris dans son sac, sa cape noire légère qu'il avait retiré quand le soleil, dans son monde, s'était couché. Zenakios avait enfilé la cape, se cachant du soleil en abaissant sa capuche sur sa tête bleue.

Zenakios s'était permit d'observer le lieu dans lequel il avait atterri, comprenant qu'il s'agissait d'une source d'eau, un canal pour être plus précis. L'adolescent s'était, prudemment, approché de l'étendu d'eau, se déplaçant sur ses mains et ses pieds. Étant insensible au froid, le dragon ne pouvait pas se dire que la température était basse juste qu'il devait faire quand même froid puisqu'il faisait de la buée en soufflant. Il avait reniflé l'eau, mais il avait fait une petite moue légèrement frustrer en comprenant que cela avait aussi disparu sous l’appellation "pouvoir" que la femelle blanche avait cité. Penché ainsi vers l'eau, il se demandait s'il devait tester ou pas de boire, sa queue reptilienne gigotait tranquillement dans son dos...

Dernière édition par Zenakios le Mer 21 Fév - 22:31, édité 1 fois
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Arkazock
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Tirer le diable pas la queue

Avec Zenakios
...


La nuit noire allait tomber dans quelques heures sur Bariande. En cette saison froide, la plupart des êtres vivants étaient amenés à se trouver une source de chaleur quelle qu’elle fusse pour passer une nuit de plus. A cette époque la quasi-totalité des grottes étaient habités pour toute la période de basse température, les animaux s’étaient dotés d’un épais pelage tandis que ses sœurs étaient rendues à leur sommeil en attendant de guider les premiers bourgeons vers leur éveil.

La dryade secoua la tête. Quelle erreur de la nature ces humains, à devoir dépendre de leurs murs et de leur feu. Son projet l’avait contrainte à rester éveillée et elle avait elle-même besoin de feu au risque de geler. Aussi avait-elle pris le parti d’aller glaner du bois avec Hercule, un gros cheval de trait dont elle avait su faire bon usage et qui lui prêtait le meilleur de son caractère habituellement maussade. Depuis quelques temps, elle s’était sentie plus en lien avec les animaux qu’elle ne l’avait jamais été. Étrangement si son lien avec les arbres semblait mort, les animaux s’étaient rapprochés d’elle depuis qu’on lui avait donné son précieux anneau. En regardant la douce lueur verte à son doigt, elle flatta l’encolure de son protégé. Celui-ci s’ébroua et ils repartirent.

Par endroit la neige de la veille avait tenu. Elle ne se souciait pas de la météo qui s’empirait. Le bâtiment qu’ils avaient établit était étonnamment chaud. La forme d’œuf faisait des merveilles pour conserver la chaleur d’un foyer à deux étages. Il neigerait d’ici quelques temps mais elle aurait bien le temps de rentrer s’abriter, et hercules pourrait s’installer sous le nid. En attendant, le soleil perçait encore entre les nuages, faisant ressortir la buée qui sortait des larges naseaux de la dryade. L’animal avait beau faire plus de dix fois le poids de la dryade, il peinait par moment pour avancer. Sa charge de bois était négligeable, mais certains passages les avaient forcés à effleurer le manteau neigeux rendant la marche glissante et ardue. La ballade touchait à sa fin, le soleil ne serait pas encore à l’horizon qu’ils seraient en train de boire.

En fait, elle avait passé les derniers jours a étudier le ciel. A Tirione, la neige était plus que rare et ses compétences météorologiques étaient désormais mises à rudes épreuves. Il lui était arrivé de s’être retrouvé dans un blizzard épais et elle veillait à ce que cela ne lui arrive plus. En fait, elle avait conscience que dans le monde, chaque lieu avait ses propres caractéristiques. Elle connaissait ses forêts par cœur, mais les voyages lui avaient appris à voir autrement le monde, et dans ce cadre, c'était la météo qui la concernait.

« Avance Hercules ! Allez mon grand on est presque arrivé. »

Un bruissement sourd et un craquement arrêterai brusquement le geste qu’elle avait initié en direction du cheval. Les deux tournèrent la tête, inquiets. La chose devait être grosses pour avoir fait ce bruit. Difficile d’en savoir plus depuis ici. Elle se tourna vers son compagnon.

« Attends-moi là mon grand. »

Elle se dirigea le plus silencieusement possible dans la direction indiquée. Ses pieds nus effleurant l’humus avec souplesse. Derrière elle Hercule fit mine d’avancer, inquiet pour sa frêle compagne. Cependant, il ne bougea pas plus loin, soucieux de suivre les indications qu’on lui avait donné. Après tout, il avait après qu’elle était bien plus à l’aise que lui dans ce milieu.
L’endroit était tout proche, elle se glissa entre les branche élégamment pour arriver devant une rivière. Sur son lit, une étrange créature était là, de dos, accroupi sur les appendices qui lui servaient de pieds. Une sorte de drap avait été jeté sur lui. La chose avait un comportement étrange, presque immobile dans une position reptilienne. Il ressemblait de dos à une sorte de Dhrem bleu rachitique. Elle considéra un moment retourner au cheval et partir, voir l’appeler ici, la solide constitution de l’animal de trait aurait de quoi décourager plus d’un prédateur. Cependant, elle tiquait. La cape. Qui aurait mis une cape sur un animal. Elle s’approcha à une vingtaine de mère, se dévoilant et murmura dans sa langue natale puis en commun :

« Alawi sahasala en tanahala eli n’sewalili. N’ais pas peur petite pousse, tu as besoin d’aide ?»

Elle avait parlé assez fort pour être entendue, et accroupi, elle présenta ses paumes en attendant la réaction de son interlocuteur. Au fond d’elle-même elle se doutait qu’il s’agissait d’un extérieur amené par la dame. Elle espérait simplement que celui-ci n’essayerait pas de lui arracher la tête…


Dernière édition par Arkazock le Dim 25 Fév - 1:40, édité 1 fois
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Tirer le diable pas la queue

Avec Zenakios
...


L’étrange créature se tourna interloquée vers Arkazoc’k. La dryade lui avait parlé en commun et en langue maternelle qu’elle réservait à ses protégés. Il la regarda abasourdi, plus bête que pensée, et montra des signes d’agressivité. A quatre pattes, montrant les dents, la créature fouettait sa queue dans les airs d’un air menaçant. Cette interaction fit froid dans le dos de la dryade. Elle avait peur qu’encore une fois la dame avait perturbé le cycle de la vie sur Bariande en envoyant un prédateur dans le fragile écosystème de la région.
Un détail la faisait tiquer : S’il avait des habits, il devait venir d’un peuple intelligent ? Peut-être était-elle même un animal de compagnie dont le maître avait eu la facétie d’habiller. Le temps n’était plus à la réflexion, la chose approchait en arrachant la végétation de sa queue, griffant le sol. D’un bond, elle s’éleva dans le sol, essayant de s’accrocher avec sa queue avant de retomber lourdement. Le transfert lui avait fait beaucoup de mal, comme à tous les hérauts. Sa structure osseuse, sa peau, ses yeux, tout semblait étrange pour la dryade. Elle doutait de sa sa capacité à communiquer avec la créature.
En l’espace d’un instant la créature se jeta sur la dryade qui eut à peine le temps de pousser un cri de détresse. La créature eut l’air surprise, non pas du cri, d’autre chose, elle avait peut-être essayé de lancer un sort où une capacité. La dryade n’était pas démunie, mais cet instant d’hésitation lui sauva peut-être la vie. Elle esquiva le premier assaut de la créature en se jetant sur le côté. Celle-ci étant particulièrement vive, elle enchaina maladroitement sur une seconde charge frontale. La dryade la vit arriver, mais elle avait basculé sur le côté. Sans appui, elle fut néanmoins incapable de repousser l’assaut. Elle mit les mains en avant, essayant d’attraper le col de la créature pour lui épargner la douloureuse morsure de la créature. Ils roulèrent sur l’humus du sous-bois. Si le visage de la créature était maintenu par la poigne de la dryade, le griffes de la chose avaient commencés à lui lacérer les côtes.

La dryade considéra ses options et amena sa main à l’anneau qu’on lui avait donné. Son précieux trésor. Son seul trésor à dire vrai. Son cœur se pinça, elle se prépara à l’irréparable. Un hennissement vint la sauver de son dilemme.

Hercules arriva au galop. La terre tremblait sous la tonne de son poids, Inquiet pour la dryade, il avait bravé l’interdit qu’elle lui avait donné. Cette infraction était salutaire. La chose sur la dryade, toujours maintenue par celle-ci n’eut pas le temps de réagir. Le cheval la renversa, puis la piétina vengeuse à coup de sabots.

La mort avait frappé plus vite que la menace. Rapidement sous forme de pulpe, le crane broyé de la créature n’était plus qu’un amas de chair et de cervelle. Hercules continua devant les yeux de la dryade hébétée par ce qui venait de se passer. Indifférente à la mort de la créature, elle essaya de mettre le feu au cadavre sans grand succès. Elle récupéra les affaires, comptant sur les insectes pour finir le travail que le lourd cheval de trait avait commencé.

Elle rentra au camp silencieuse, perdue dans ses pensées. Les affaires avaient été détruites, elle n’avait pas voulu avertir Ellie de cette mésaventure.

Cette situation lui avait donné de quoi réfléchir. Elle leva la tête. Comme elle l’avait prévu, Il neigeait à gros flocons.



Ça c'est Hercules
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Dernière édition par Arkazock le Dim 18 Mar - 3:45, édité 1 fois
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