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Pourquoi moi ? [Arkazock & Sarsael]

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Sujet: Pourquoi moi ? [Arkazock & Sarsael]

Mer 28 Fév - 21:03

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Pourquoi moi ?
Jour 4 de Glucho, saison des pluies, cycle 550, période chaude.

Du sable, encore et encore du sable, toujours du sable. C'était un véritable désert dans lequel il se trouvait ! Évidemment pour quelqu'un mesurant plus d'un mètre, ce n'était que de simple dunes où la fin pouvait vite se voir. Mais là, il fallait prendre en compte la taille actuelle de Sarsael, soit huit centimètres de hauteur. Et mesurer huit centimètres de hauteur, ce n'était pas le même point de vue, absolument pas. Un simple scorpion pouvait se transformer en un adversaire de taille. Donc oui, il était en plein désert.

Le gamin avait lâché une petite plainte, tandis qu'il dévalait une pente en vitesse grand v, alors qu'il avait galéré à grimper jusqu'au milieu ! La face contre terre, Sarsael avait tapé des pieds et des mains sur le sable, criant de frustration. Le cri ne s'était pas répercuter bien loin. L'adolescent miniature s'était assis, la bouche pleine de sable ce qui faisait gonfler ses joues de façon démesuré. Enfin, pour lui, ce n'était pas démesuré, mais pour quelqu'un d'autre c'était juste trop bizarre. Ses joues s'étaient petit à petit dégonflé tandis qu'il avalait le sable. Bon au moins, il ne risquait pas de manquer de nourriture.

Le seul truc qui était mauvais pour lui, s'était le soleil qui tapait fort sur son crâne. Le gamin avait fusillé du regard la dune de sables qui le narguait de toute son ampleur. Les rouages de son cerveau se mettait à chercher une façon de le sortir de ce pétrin. Et s'il courait à fond dans la dune, mangeant au fur et a mesure ? Ouai, non, le sable allait juste l'enterrer vivant. Ah que c'était rageant !

Nota benne, ne jamais suivre une dame blanche ! Enfin, il n'avait pas vraiment eu le choix étant donné qu'elle faisait partie de la race supérieure. Sarsael avait entrepris de grimper une nouvelle fois la dune en soupirant. Le voilà sans maître, sur une terre appelée Bariande, sans toutes ses capacités, perdu dans un endroit plein de sable, avec pour seul arme sa bouche. Ouai, car toutes ses affaires étaient dans sa poche dimensionnelle. Hors, la poche était indisponible. De plus, il n'était clairement pas habillé pour faire de la promenade dans les déserts. Il n’arrêtait pas d'avoir du sable dans ses bottes gothiques. L'enfer quoi ! Arg, en plus il avait dû s'essuyer ses yeux pour enlever son eye-liner noir qui coulait à cause de la chaleur. Le seul point positif s'était que son maquillage était dans une poche interne de son blouson, soit pas dans sa poche dimensionnelle. Oh joie ! Mais n'empêche qu'irait-il plus vite en ne touchant pas le sol ou en ayant une taille humaine !

Sarsael était enfin parvenu au sommet de cette dune immense qui était pourtant qualifié de petite pour quelqu'un de taille humaine. Le gamin s'était assis, enlevant sa botte droite pour manger le sable qui s'y était installé. Il avait répété le même processus pour l'autre. Non, décidément, il ne mourrait pas de faim ici. Sarsael avait enfilé à nouveau ses bottes, soupirant de fatigue. Lui et les efforts physiques cela faisaient deux. Il avait juste trop envie d'aller glander dans un coin, avec un parasol et une piscine. Des goûts de luxe, faute à maître Gunter.

Reprenant sa route avec une mauvaise fois évidente, Sarsael s'était mit à parler pour râler, ce qui était communs à ses habitudes.

<<- Pourquoi ça arrive à moi ce genre de truc ? J'ai rien fait de mal quoi ! Saleté madame blanche je-veux-de-l'aide-et-je-te-kidnappe. Ralala, maître Gunter doit être dans tous ses états parce qu'il ne me trouve pas. En plus maître Gunter est un gentil maître très généreux et sympas, il me manque tellement !>>

Non, il ne pensait pas ce qu'il disait, en tout cas pas la dernière phrase. Il n'avait pas le droit de dire du mal de son maître, par contre, rien ne disait qu'il n'avait pas le droit de le penser. Il suffisait juste de lire entre ligne de sa phrase qu'il avait lancé avec sarcasme. De ce fait, sa phrase pouvait amplement se traduire par "Maître Gunter est un méchant maître très radin et cruel, il me manque tellement !". Oui, son maître lui manquait. Tout simplement parce que sans maître, il n'était rien...


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Arkazock
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Et le desert avance

Une fée
...


Akrazoc’k se sentait vulnérable au milieu des dunes de sable. Le couvert des arbres avait toujours été sa seule préoccupation, ses seuls vêtements, son orgueil et en un mot sa vie. Pourtant, quelque part au fond d’elle elle savait que sa vision était trop étriquée. Le monde ne se limite pas aux vastes étendues de forêts qui morcellent Bariande. Il lui faudrait en savoir plus sur les autres biotopes pour appréhender l’équilibre d’une manière plus structurée, plus seraine.
Aussi, belle avait été l’occasion de se plonger dans les dunes de sables qui bordent la forêt du sanctuaire. Pour un premier voyage, elle resterait en vue de la rassurante lisière. Bien fournie en eau, elle ne risquait pas grand-chose quand bien même sa gourde se percerait. Elle n’aurait qu’à rejoindre les étendues verdoyantes.

En entrant dans le désert, elle fut d’abord intriguée par le relief. Autour des dunes, le relief chutait dans une sorte de cuvette où le vent chargé de sel marin tourbillonnait et soulevait de larges vagues de sable. Cet incessant ballet fouettait en continu les rares plantes qui avaient eu l’audace de planter leurs racines dans ce sol instable et pauvre. Le sable était là en quantité. Absorbant l’eau à des dizaines de mètres de profondeur, laissant la surface vide de ses ressources.
Et pourtant des sens plus habitués que les siens auraient pu trouver de la vie non loin d’elle. Sous le sol des dizaines d’insectes, de lézards et de serpents étaient à, conscient des vibrations que ses pas légers causaient dans le sable, régulier battement dont ils se méfient, non pas annonciateur d’une proie mais plutôt d’un prédateur. Aussi la vie lui resta invisible faute de savoir où chercher. Sous ses pieds coulait une rivière sous-terraine, mais cela non plus, elle n’en avait pas conscience. Les dizaines de mètres de sable qui la séparait de la source de vie avait fait disparaître toute traces. La neige semblait disparaître sous l’épaisse couche de sable à son contact. Plus dense que le sable, le vent se chargeait de la recouvrir par convection.
Un virevoltant passa. Une plante morte, semblable à un buisson coupé. Pourtant l’instinct de la dryade la poussa à aller la contempler de plus prêt. Elle la rattrapa sans grande peine. Elle passa de longues minutes, semblable à une pousse perdue dans le désert, immobile à contempler la plante. Elle était fascinée par cette vision. La plante n’était pas morte. Elle était simplement vidée de son eau. A voyager ainsi, elle pourrait parcourir des centaines de kilomètres avant de se trouver un endroit où pomper le liquide salvateur. Elle serait ramenée à la vie en s’enfonçant dans une simple flaque. Pour cette fois, elle n’essaya pas de l’arroser pour contempler le résultat. Elle aurait besoin de son eau, et cette plante ne survivrait pas sans un apport régulier. En la faisant revivre, elle la condamnait à la mort.

Toute passionnée qu’elle était, elle ne vit pas la petite créature rouler puis pester à ses côtés.

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Le pauvre Sarsael en avait marre de tout ce stable. Et surtout des pentes comme celle-ci qu'il descendait en vitesse sans trop pouvoir s'arrêter. C'était qu'une fois lancer, il avait du mal à se stopper à cause de sa lancer. Du coup, il bataillait pour rester debout, pour ne pas s'emmêler les pieds parce qu'il ne voulait pas tomber. Sauf que la chance n'avait pas été avec lui puisqu'il s'était royalement croûter. Il avait fermé la bouche et les yeux pendant son rouler boulé.

Une fois stabilisé, il avait remarqué qu'il était à l'ombre par ce qui semblait être un arbre. Un arbre dans un désert ? Sarsael ne s'était pas posé plus de question parce qu'avoir de l'ombre s'était un bon truc ! Se mettant assis, il avait observé le virevoltant bien qu'il ne savait absolument pas comment on était censé appelé ce truc rond bizarre que l'on trouvait seulement dans les déserts. Sarsael était caché derrière l'immense boule de plante. Si bien qu'on ne pouvait pas le voir. L'adolescent s'était mit debout.

La fée de combat avait été bien content de trouver quelque chose d'autre de comestible dans ce désert. Quoi que tout était comestible pour le petit être, mais il pouvait se montrer le palais désireux de bonnes choses. Disons que ne pas manger tout le temps la même chose avait de quoi le ravir. Alors, il avait avalé la plante sans aucune difficulté. On avait pu voir le virevoltant bouger comme s'il était possédé, rapetissant petit à petit pour finir par ne plus être là, laissant à sa place un adolescent ne dépassant pas huit centimètres. Le gamin avait passé sa main droite sur sa bouche, s'essuyant après ce repas. Il comptait élire domicile sur ce qu'il pensait être un arbre pour une pause de sa marche, mais mué par son instinct, il avait relevé la tête pour voir le sommet de l'arbre.

Oh oh, ça ce n'était pas un arbre. Avalant avec difficulté sa salive, Sarsael avait fait un pas en arrière, se demandant ce que c'était. Petit a, c'était une créature et là il risquait de se retrouver écraser en un éclair, c'était la fin de sa vie quoi. Petit b, c'était une race intelligente et il venait peut-être de manger quelque chose qui lui appartenait. Aie. Un peu incertain, ayant envie de s'enfuir, le gamin avait passé sa main droite sur son pique de cheveux vert, avant de se mettre à parler le plus fort possible pour que l'arbre-qui-n'était-pas-un-arbre puisse l'entendre.

<<- Yo ! T'es une bestiole ? Je suis pas comestible. Contrairement à toi qui est comestible pour moi, sauf si t'es toxique, ça va me faire mal au bide. Pas que je souhaite te manger si tu es une bestiole, hein. À moins que tu sois un arbre qui ressemble à un autre truc et du coup c'est à cause du soleil et mon imagination que j'imagine que tu es en fait autre chose.>>

Sarsael avait fait un nouveau pas en arrière, c'était qu'il était prêt pour se casser, même s'il n'avait aucune chance de semer un aussi grand truc.


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Rendez vous désertique

Avec un petit être
...


En un instant, une minuscule créature se jeta sur le virevoltant et se mit à le dévorer goulûment. Etonnamment pour un si petit être, en quelques secondes, le virevoltant pourtant bien plus gros avait disparu dans l’estomac du petit mammifère. D’une altitude culminant à une grosse dizaine de centimètres, fièrement perché sur ses pieds, la petite chose était vêtue de manière surprenante.

En le regardant finir son repas d’un air amusé, Arkazoc’k fit instantanément le parallèle avec les fées. Elle avait déjà pu voir des fées prendre cette taille lorsque la situation s’y prêtait. Elle n’était pas inquiète, les fées sont de ferventes défenseuse de la nature et sont en général plutôt proche des dryades. Leurs intérets convergaient et les deux créatures n’étaient pas territoriales. Aussi, bien souvent, les deux se contentaient de s’ignorer, voire de s’entraider pour profiter au mieux de leur compétences mutuelles. Une telle intervention étant toutefois rare, Arkazoc’k n’avait jamais activement participée à ce genre d’association.

Toutefois, un détail plus qu’un autre avait marqué son attention : la fée n’avait pas d’ailes. Elle ne connaissait pas grand-chose aux différentes morphologies de ces créatures, aussi se contenta-t-elle de prendre mentalement note de l’information. L’autre ne semblait pas en souffrir, non plus que la chaleur ne semblât en apparence l’importuner.
Pour sa part, la dryade était en semi-hibernation, ne souffrant pas comme un homme aurait pu souffrir nu dans le la chaleur étouffante que peut prendre le désert durant la saison chaude, mais tous son corps avait ralenti et elle devait se concentrer pour ne pas entrer dans un état comateux qui l’aurait poussé à attendre des températures plus clémentes la nuit. Cette situation était toutefois supportable, ne mettant pas en jeu sa vie dans l'immédiat. Elle savait la forêt toute proche, ce qui la rassurait dans sa longue randonnée à but naturaliste.

L’autre s’approcha d’elle d’un air vorace, puis se rendant compte de son erreur, faillit tomber à la renverse. Il semblait à deux doigts de s’enfuir, c’était surement un enfant. Les fées sont naturellement hautaines et distantes, davantage prêtes à ignorer un adversaire et lui faire face qu’à s’enfuir à toutes jambes. Il était vrai toutefois que son apparence repoussante ait pu effrayer la petite créature. Si ses bubons ne purulaient plus, il n’en restait pas moins que les déformations et autres boursouflures que la dame lui avait offertes étaient incurables. Elle en avait conscience, mais elle se força à grimacer un sourire qu’elle voulait avenant.

« <<- Yo ! T'es une bestiole ? Je ne suis pas comestible. Contrairement à toi qui est comestible pour moi, sauf si t'es toxique, ça va me faire mal au bide. Pas que je souhaite te manger si tu es une bestiole, hein. À moins que tu sois un arbre qui ressemble à un autre truc et du coup c'est à cause du soleil et mon imagination que j'imagine que tu es en fait autre chose.>>»

Elle rit franchement. Toxique ? Elle ? Noooooonnnnnn pas du touuuuuuut. Elle pouvait tuer un arbre en l’effleurant à peine si elle n’était pas prisonnière volontaire de son précieux anneau. Son trésor à dire vrai. Elle ne s’embarrassa des détails.

« Désolée, je ne suis pas comestible, même pour toi, je suis une dryade empoisonnée. Une dryade vit normalement en forêt sous le couvert des arbres, mais en ce qui me concerne, je suis en voyage. Et toi petit être, es-tu une fée du désert ? Comment appelle-tu ? Pourquoi n’as-tu pas d’ailes ? »

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Entendre l'arbre rire lui avait immédiatement fait comprendre que le soleil n'avait pas détraqué sa vue. Non, ce n'était pas un arbre. Oui, le truc était bien vivant. L'adolescent miniature avait passé son bras droit sur son front pour y enlever la sueur à cause de la chaleur qui le faisait juste chier à l'heure actuelle.

La voix de la chose géante qui ressemblait à un arbre lui avait fait parcourir un frisson désagréable. C'était le genre de frisson qui venait l'habiter quand il allait contre les règles inscrites dans sa chair et qu'il ne pouvait pas aller contre. Qu'avait-il fait ? Il avait rabaissé quelqu'un faisant partie d'une race supérieure, d'une race intelligente. Il l'avait comparé à une bestiole. Mais comme il n'avait jamais vu une personne comme celle-ci, il avait juste supposé que c'était une créature. L'être supérieure n'avait pas l'air d'être vexé, mais cela ne pardonnait pas pour autant le comportement de Sarsael.

L'adolescent s'était penché bien bas, pour montrer sa soumission envers la dryade. Il s'était ensuite redresser, avant de regarder son interlocutrice pour répondre à ses questions. Sarsael avait apparemment devant lui quelqu'un qui ignorait ce qu'il était, c'était dans son devoir de lui indiqué à quoi il servait. Néanmoins, la formulation de la phrase pouvait lui épargner de réciter les règles qui étaient inscrites dans son code génétique.

<<- Je suis Sarsael, Lot n°35 58 718. Je suis une Fée Arcanique, entièrement magique, âgé de six ans et de période adolescent. J'ai été créer par les créateurs pour servir les races supérieures. J'appartiens à maître Gunter Na'ar. Une dame blanche m'a emmené sur Bariande, me séparant de mon monde d'origine où j'ai oublié mon collier que je suis censé porter en dehors de chez mon maître....>>

La dernière partie de son discours sur le port de son fameux collier était accentué par son air complètement attrister d'aller contre les règles. Il ne savait pas s'il devait considérer Gunter comme étant toujours son maître étant donné qu'il n'avait pas accès à toutes ses facultés comme son identification d'aura qui pourra instinctivement lui indiqué qui était son maître. Donc pour l'instant, il préférait se dire qu'il appartenait toujours à maître Gunter cela lui évitait de se mettre à faire une crise de panique.

<<- Je suis désolé de t'avoir confondu avec une bestiole. C'est la première fois que je vois une dryade. Pourquoi tu es empoisonnée ? Je n'ai pas d'ailes parce que je viens de Dragmnar et les créateurs, qui sont des mages très compétents, ont voulu créer des fées sans ailes, mais en harmonies avec les éléments et la magie. Ce sont les maîtres qui décident les compétences à développer selon ce que possède chaque fée.>>

Grâce ou à cause de son tempérament rebelle, il tutoyait automatiquement les races supérieures sans peur que cela soit mal vu.


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Dernière édition par Sarsael le Ven 2 Mar - 9:33, édité 1 fois
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In the desert…

Un pauvre petit être tout seul.
...


Le petit être lui parla dans des termes que la dryade ne connaissait que trop bien. En fait non, elle n’avait absolument rien compris. Ce langage fluide mais encore moins compréhensible que le charabia des mages de Dolienne. La langue des nouveaux hérauts. Aussi étonnant que cela puisse paraître, ce n’était pas tant le fait que les mots individuellement ait un sens caché, ni même que la structure des phrases était différente, c’était simplement que ces phrases cohérentes et justes parlaient de concepts inexistants à Bariande.

Décidément, la dryade se muait petit à petit en hôtesse d’accueil. C’était assez ironique que les hérauts lui soit envoyée à elle qui détestait la dame par-dessus tout. Ce n’était pas tant qu’elle donnait une version alternative de la vérité que le fait que sa propre vérité était horrible. Elle avait été tuée, vidée de sa sève, son essence vitale, puis refournie de poison, condamné à porter la mort plutôt que la vie. A briser un équilibre qu’elle avait mis des années à protéger. Elle avait tué son arbre père, chassée par les siennes, tout ça pour quelque chose dont elle n’avait jamais voulu.

Elle ne poussa pas à haute voix le raisonnement, essayant de se concentrer sur ce que le petit être lui disait. Elle avait décroché à fée arcadique et parlait tristement d’un collier. L’objet devait avoir une importance symbolique pour lui. Malheureusement, il devrait apprendre à faire sans, tant de collier que de maître. Après tout, il ne pourrait sans doute jamais retourner chez lui.

Cette fois la dryade décida d’aborder la chose un peu plus en douceur que l’indélicatesse dont elle avait déjà fait preuve. Contrairement à caissette, le petit être ne semblait pas dangereux ni méchant. Il ressemblait fort à une fée, et peut-être avait-il le même rôle que sur Bariande ? Il avait le comportement d’un enfant, ce qui était à la fois bon et mauvais signe. Elle verrait plus tard, elle comptait de toute façon faire un geste dans sa direction.

Elle alla distraitement dans sa longue chevelure brune, seule rescapée des ravages de son corps. En en extrayant une petite mèche, elle tressa tout en laissant l’autre finir. En gros il avait été créé et il ne savait absolument pas où il était. Elle prit une voix douce, où du moins tenta-t-elle de le faire avec la gorge meurtrie mais sans grand succès.

La vilaine dame que tu as vue m’a joué un mauvais tour, c’est pour ça que je suis empoisonnante.

« Et… je ne sais pas trop comment le dire, mais la vilaine dame t’a emmenée loin de ton maître, plus que tu ne peux l’imaginer, dans un autre monde en fait. Tu ne pourras pas retourner là-bas tu sais…»

Elle regarda son ouvrage, y ajouta un petit bout d’écorce avant d’ajouter

« Tiens si ton collier te manque, je ne peux pas te le rendre, mais tu peux porter celui-là en attendant, il te rappellera ton maître et tu peux faire comme si c’était le vrai collier, je pense que tout le monde s’y trompera et c’est un objet magique !»

La dryade avait conscience des semi-vérités cachées derrière son discours. Un tel objet ne remplacerait jamais le vrai collier, et si les cheveux des dryades étaient effectivement magiques, il était difficile d’en tirer quoi que ce soit tant sa magie avait mutée. A vrai dire, elle n’avait pas voulu trahir le petit-être, juste lui donner un peu de sollicitude en espérant que le contact se passe bien. Elle jeta un dernier coup d’œil à l’objet primitif qu’elle lui tendait. Elle était satisfaite du résultat. Il lui rappelait les colliers de fleurs dont elle parait sa tutrice lorsqu’elle était jeune avant de se faire sermonner par le caractère contre nature d’une telle récolte superficielle.

« Je veux bien que tu me parles un peu de là d’où tu viens, et je te raconterais tout ce que tu souhaites sur ce monde.»






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Le petit être avait observé d'un air non attentif ce que faisait la dryade avec sa mèche. Ses gros sourcils s'étaient encore plus froncé qu'à son accoutumé en écoutant son interlocutrice lui dévoiler pourquoi elle était empoisonnée. C'était à cause de la dame blanche. Sarsael ne comprenait pas pourquoi cette dame s'amusait à faire ce genre de chose. Okay, elle avait besoin d'aide pour se libérer d'un truc, mais ce n'était pas non plus la peine de le demander à tout le monde, non ? L'adolescent miniature avait eut grandement envie de l'envoyer balader parce qu'il avait eu mieux à faire sur le moment, comme manger. Rien n'était plus important que de manger ! Mais à cause de sa nature profonde, il n'avait pas eu le droit de dire non, il s'était juste contenter de râler.

Sarsael avait écarquillé les yeux en comprenant, par le biais des paroles de la dryade, qu'il n'allait pas pouvoir retourner chez lui auprès de son maître. Les larmes s'étaient vite échappé de ses yeux qu'il avait cachés derrière ses mains. Plus de maître. C'était une méga grande catastrophe ! Il allait faire quoi de sa vie ? Il était voué à servir pour toujours un maître ou plusieurs maîtres. Comment trouver un nouveau maître ? Quand on jetait une fée, il fallait attendre qu'un nouveau maître vienne l'acheter. Mais ici ? Il n'y avait sûrement pas de magasin de fée d'occasion.

Sarsael s'était légèrement calmé en voyant le collier que la dryade avait fait pour lui. Il s'était essuyé les yeux avec sa manche droite, reniflant. Sa lèvre inférieure s'était mise à trembler, signe qu'il risquait de repartir pleurer.

<<- Mais.... mais.... si je peux pas retourner chez maître Gunter.... cela veut dire.... que maître Gunter est plus mon maître... donc que j'ai plus de maître.... j'ai le droit de porter un collier, même si je n'ai plus de maître ?>>

Il posait la question puisqu'il ne savait pas la réponse. Après tout, il ne connaissait pas les règles de A à Z à part celles qui étaient inscrites dans son code génétique, donc ceux des papiers que les races supérieures possédaient, lui, il ignorait tout. Les seuls trucs qu'il savait c'était ce que maître Gunter lui avait dit. Comme le port du collier en dehors de chez lui. En plus, c'était le maître qui avait acheté le joli collier avec des filaments d'or !

L'adolescent s'était rapproché de la dryade pour se cacher du soleil et ainsi être à l'ombre. Il se demandait ce qu'elle voulait savoir sur son monde d'origine et lui il se demandait aussi ce qu'il voulait savoir sur Bariande.

<<- L'air ici est plus respirable que chez moi, là-bas, il y a beaucoup d'usine qui font pleins de pollution. Il n'y a pas beaucoup de forêt et du coup, les animaux sont protégés de la chasse, les races supérieures mangent la viande venant des fermes. Mais maître Gunter, lui, s'en tape royalement des interdictions. C'est un noble très riche alors il a des passes pour faire ce qu'il veut. Dans mon monde, il n'y a que trois races supérieures : Humain, Nain et Elfe. Maître Gunter est un elfe. Ma race est stérile et on est tous des mâles, seuls les créateurs -et leurs descendants- peuvent créer des fées. Je suis un adolescent et je ne changerais jamais, je ne peux pas mourir de vieillesse puisque je ne peux pas vieillir, logique quoi. Dit, les gens ressembles tous à des arbres ici ?>>


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Tout commence par le vent

Avec Une fée malicieuse
...


Arkazoc’k regarda le ciel en écoutant la petite créature. Quelque chose n’allait pas. Une ligne de nuage avançait rapidement, couvrant l’horizon. Elle répondit distraitement.

« Je suppose que tu peux porter celui-là en tout cas puisque je te l’ai offert et que ton maître n’est pas dans ce monde.

Non, il y a assez peu de gens comme moi, et mes sœurs sont plus… belles.  »


La couche nuageuse se déplaçait dans leur direction, elle serait sur eux dans quelques minutes. La dryade n’avait jamais vu tel phénomène et ne savait comment réagir. Elle regarda inquiète le petit-être, et s’adressa à lui :

« Quelque chose est en train de se passer, c’est une tempête de sable je crois.  »

Elle essaya de se remémorer ce que sa tutrice avait annoncé à ce propos, et récita à mi-voix :

« Tout commence par le vent.

• Tout commence par le vent, calme, régulier, un souffle puissant mais rassurant qui transporte avec lui un air gorgé de sel.
La chaude sensation de sècheresse apparait sur la peau, de plus il fait lourd, et chaud, les vêtements collent aux corps.
En montant en puissance, on sent, on ressent les intonations de ce vent, graves tout d'abord, puis plus aigu quand il change soudain de rythme.
Puis viens le sable, amer, piquant, le souffle régulier a disparu pour laisser sa place à des bourrasques chargées de particules.
Au début, celles-ci sont intangibles, on ne les sent pas, mais on les voit, portées en grand volume aux grés du zéphyr.

• Puis le sable se lève, et le ciel azuré prend une couleur d’or.
La clameur s'intensifie, on ne la ressent plus, on l'entend.
Le sable et le sel recouvrent tout, les dunes changent de couleur et de formes fouettés par cette poussière vivante.
On ne voit plus bien, se déplacer n'est pas en option.
Pour celui qui est dehors un abri du vent couvre sa fortune, mais il doit se hâter,
Car lorsque le vent cesse, brusquement, le silence est assourdissant.
Tout proche, un mur de sable s’est levé.
Le désert s’est tut, toute chose est dans l’attente.

• Et tout d’un coup, le sable s’abat sur les infortunés,
Des torrents se déversent du ciel.
Il fait chaud, le sol brulé par un ardent soleil se couvre de fumée.
Et la poussière monte, dévale les dunes, les ruines et les vallées.
Le désert est déserté depuis l'avertissement du vent.
Les abris de fortunes sont envahis par d’infimes particules qui encombrent la gorge, les yeux, les narines.
La rumeur se rapproche, s'éloigne aux grés du vent, puis se rapproche à nouveau.
La tempête se déchaine.
Les créatures les plus sinistres du désert se lèvent pour chasser les infortunés.
Le mort sort du sol traquant ses proies.
Le vent se lève à nouveau, en bourrasque.
Nul n'est dehors, les animaux se sont abrités,
Le vent claque encore et encore,
Plusieurs fois par secondes.
C'est presque un roulement de tambour ininterrompu.
Un dieu semble déverser sa colère sur la région pourtant morte.
Et puis brusquement le vent se calme,
Les nuages portés par le vent rapide des dunes repartent, et laissent place à un silence de mort.
La pluie ne reviendra pas, pourtant, le désert est comme figé par la violence de la tempête.

• Et puis la vie reprend, doucement, sans prévenir.

• Les insectes revivent et sortent découvrir leur nouvel environnement.
Les animaux ressortent de leurs abris,
Puis les hommes, s’il y en a, bien après.
Le souffle de l'air est bon, moins lourd, il fait frais.
Puis le désert oublie, et reprends le chant qui lui est propre,

• Ce chant du sable effleurant les dunes dans une caresse qui lui va si bien,
Oui, jusque-là prochaine fois.
 »


La dryade regarda le ciel, puis le petit être impuissante,

Dans le désert, le vent s’était levé.
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L'adolescent miniature avait hoché de la tête, étant apparemment d'accord avec l'explication du port de son collier. Même si c'était bancale, il n'avait pas vraiment le droit d'aller contre un membre de la race supérieure. Alors, il avait pris le collier qu'elle lui avait tendu, l'enfilant autour de sa tête pour le mettre à son cou. Bon, ce n'était de sa taille, légèrement trop grand, mais c'était mieux que rien !

L'arbre parlant n'avait eu que très peu de réaction sur ce que disait le gamin, finissant par répondre à sa question. Apparemment, il n'y avait pas beaucoup de personne comme elle, les autres étant plus jolies. Ce n'était pas vraiment le sens de sa question. Lui, il aurait voulu savoir s'il y avait d'autres races ou que des gens-arbres. Peut-être que sa question était trop floue. Il allait expliquer plus en profondeur sa question, mais il en n'avait pas eu le temps puisque cette dernière récitait une sorte de poème.

L'adolescent avait été poussé par un coup de vent, faisant un roulé boulé pendant quelques secondes, avant de réussir à revenir pour se cacher entre les jambes de l'arbre. Bien qu'il écoutait ce que disait l'arbre l'adolescent avait aussi vidé ses bottes de sable, l'intérieur finissant dans son estomac. Une fois que la dame avait fini son récit, le gamin avait tout de suite répliqué.

<<- Blabla. C'est bien beau de réciter un poème très joli. Mais au lieu de rester à attendre qu'une tempête se proclame reine du désert, 'faudrait peut-être se manier le cul pour trouver une cachette. Nan ? Moi en tout cas, si je m'accroche à ta jambe-là et ba je suis un peu à l'abri, mais si tu tombes, ba je tombe aussi. T'es pas un peu... non rien, j'ai pas le droit dire ça à haute voix.>>

Sarsael s'était accroché à la jambe de la dame-arbre. Il avait voulu dire que selon lui, l'arbre était un peu à la ramasse et au ralenti niveau cerveau. Mais, il n'avait pas le droit de le dire à haute voix. Sauf autorisation de son maître...


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Arkazock
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Le vent se lève

Avec un petit être qui galère
...



Arkazoc’k avait du mal de décider quoi faire. Ils auraient beau se hâter, ils n’arriveraient jamais à distancer la tempête. Elle pourrait porter Sarsael que cela ne ferait pas une grosse différence. Sans savoir où aller, elle aurait plus de chances de se perdre qu’autre choses, et courir frénétiquement vers la forêt ne ferait que de réduire d’une manière infime. Dans ce désert elle était aussi perdue et vulnérable qu’un jeune arbuste.

« Je… Je ne sais pas… »

Si l’autre l’avait pensée molle c’était sans voir l’intérieur. Sa capacité de réflexion était comme drainée par le soleil ardent à peine voilée par les premières prémisses de la tempête. Elle ne gérait pas du tout son environnement, ce qui était presque une première pour elle. L’apprentissage était trop dur pour une réaction immédiate. Aussi, une fois n’est pas coutume, elle prit une décision qu’elle n’aurait nullement prise dans une autre circonstance. Elle s’en remit à un inconnu.
En se penchant au sol, tendant sa main pour hisser l’autre sur son corps de branchages, elle dit tout simplement :

« Je ne sais pas quoi faire. La forêt est dans cette direction, mais j’en viens et il nous faudrait plusieurs heures pour la rejoindre »

Elle se redressa.

« Je ne connais pas le désert petite fée, je ne sais pas par où aller »

Elle marqua une pause et regarda le vent qui se levait, espérant vainement que la tempête s’éloignerait. En réalité, cet espoir était vain, les dunes étaient en réalité une trouée géographique permettant à un vent du nord-est de tourner, amplifié par la force de Coriolis et l’effet d’entonnoir que la variation du relief imposait à la zone. Tant que le vent serait alimenté par le courant nord est qui durerait toute la saison, les rafales ne feraient que de grimper en intensité, faisant soulever une tempête periodique sur l’endroit.

« Alors, on fait quoi ? »

Le manque de conviction de la dryade était flagrant. Elle n’avait aucune idée de la marche à suivre, n’ayant jamais eu connaissance de la fin du poème s’il en eut un jour. Sa tutrice ne devait pas s’attendre à ce que sa protégée soit confrontée aussi vite à ce genre d’aventure. Après tout si elle avait vécu les heures suivant la refonte du monde, Arkazoc’k n’était qu’une enfant à son échelle.
Si Elle avait su, elle aurait sans doute mieux préparé sa jeune élève.

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Tout commence par le vent

Avec Une fée malicieuse
...
Rapidement, le petit homme disparut dans la tempête de sable. Le souffle de l’air brûlant envahissait tout de qui dépassait. Depuis longtemps, les insectes du désert s’étaient réfugiés sous les dunes, attendant que le vent ne cesse de souffler et que le désert redevienne à nouveau d’un calme terrifiant.
La dryade ne chercha pas plus loin, une brève accalmie lui permit d’apercevoir la forêt. Elle commença à courir en ligne droit pour la retrouver.
Rapidement, ses efforts ne suffirent pas. Il faudrait qu’elle se rappelle. C’était quoi déjà ? Ah oui !
Puis le sable se lève, et le ciel azuré prend une couleur d’or.
La clameur s'intensifie, on ne la ressent plus, on l'entend.
Le sable et le sel recouvrent tout, les dunes changent de couleur et de formes fouettés par cette poussière vivante.
On ne voit plus bien, se déplacer n'est pas en option.
Pour celui qui est dehors un abri du vent couvre sa fortune, mais il doit se hâter,
Car lorsque le vent cesse, brusquement, le silence est assourdissant.

Un abri, courir trouver un abri. Où ? pas le temps ! Pas d’abri ! Il va se passer quoi ? la suite, il faut se rappeler de la suite, courir dans les dunes vers la forêt tant que je la vois encore. Ah la suite.

t tout d’un coup, le sable s’abat sur les infortunés,
Des torrents se déversent du ciel.
Il fait chaud, le sol brulé par un ardent soleil se couvre de fumée.
Et la poussière monte, dévale les dunes, les ruines et les vallées.
Le désert est déserté depuis l'avertissement du vent.
Les abris de fortunes sont envahis par d’infimes particules qui encombrent la gorge, les yeux, les narines.
La rumeur se rapproche, s'éloigne aux grés du vent, puis se rapproche à nouveau.
La tempête se déchaine.

Le silence se fit entendre, la respiration haletante de la dryade étouffée par le sable semblait s’entendre a des kilomètres à la ronde. Elle était au cœur de la tornade de vent qui avait cessé d’un coup. Coupée dans son élan, elle eut à peine le temps de regarder au-dessus d’elle les tonnes de sable finir leur course dans une parfaite trajectoire parabolique. Elle mit ses mains au-dessus de sa tête, et se prépara tant bien que mal.

Des tonnes de sables l’ensevelirent en quelques seconde. Rapidement, elle perdit le sens des direction, ballotée de toutes part comme elle l’était jusqu’à présent. Ce fut peut être pour son bien, car au dehors, comme le disait le poème, des créatures au-delà de son imagination se réveillaient.

Elle, elle ne sortit que bien plus tard, son corps de dryade limitant ses besoins en oxygène et en eau. Elle rejoignit la forêt. Elle se promit de revenir, mais cette fois, elle serait prète.
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