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Il faut bien s'entraîner un jour.

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Sujet: Il faut bien s'entraîner un jour.

Ven 23 Mar - 0:47

Arkazock
Arkazock
N : 51 Or 2408
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Les sables de l'Esperance.

Seule dans le désert
...


Depuis qu'elle avait rencontré le sentier des bêtes, Arcazoc’k n'était plus la même. Quelque chose en elle s'était régénérée. Elle qui avait passé son temps à penser qu’elle était devenue une pourriture une chose faite de carnage et de dévastation qui ne pourrai faire de bien, elle se retrouvait à aider une communauté à sauver un arbre, et même si ce n'était pas elle directement qui avait contribué à cette salvation, elle en était néanmoins l'initiatrice.

Aussi avait-elle décidé de changer son fusil d'épaule elle ne chercherait plus à se réfugier derrière son anneau mais à trouver des solutions pour faire ce qui lui semblait être bien et le bien pour la Dryade passait par le cycle.  La vie n'allait pas être plus simple pour autant et elle en avait bien conscience. Les autres peuples de la forêt allaient se défier pour la plupart de cette informité qu’était son corps. Il faudrait regagner leur confiance mais plus important il faudrait chercher à ne pas les brusquer. Elle pensait toutefois en être capable, mais pour cela, pour aider la forêt, il fallait qu'elle arrive à contrôler ses pouvoirs.  Ce serait un long chemin, cela aussi elle le savait, mais il faudrait bien le parcourir au risque de n'être jamais que l'ombre d'elle-même, que l'ombre d'une réalisation qui n'a aucun but.  La dame ? Elle s'en moquait, après tout elle ne lui avait jamais rien apporté de bon.  Si aujourd'hui elle était prête à aller de l'avant, ce n'était certainement pas pour voler au secours de sa tortionnaire. Elle avait mis trop de temps et trop d'efforts pour en arriver à faire son deuil.
Elle avait oublié de tant de choses, perdu tant d’amis, perdu sa tutrice, perdu son arbre-père.

Rien ne pouvait compenser la mort de cet arbre qui l'avait vu naître rien non plus ne pouvait compenser la perte de sa tutrice Qui était devenu son ami son amour platonique, et qui représentait à elle seule ses espoirs ses rêves tout ce qu'elle était et tout ce qu'elle rêvait de devenir.

Le sanctuaire quant à lui avait trouvé son équilibre il n'était plus l'endroit difficile qui était au début petit à petit les choses étaient simplifiées le confort était arrivé par étape et les gens se faisait confiance et se respectaient.

Elle n'avait aucune envie d'imposer son ordre dans le lieu et pour cela elle avait choisi une certaine distance à conserver coûte que coûte pour montrer sa bonne foi aux autres mais aussi parce qu'elle ne serait pas toujours là. Elle le savait, sa vie n'était pas dans un lieu fixe sa vie était dans la forêt, c’était une partie d’elle-même, enfin elle l'avait été. Par-dessus tout elle voulait revenir, elle voulait faire partie à nouveau de ce grand cycle, de cet équilibre, qui avait eu lieu même malgré l'intervention des dieux, malgré leurs colères, leurs haines, leurs passions, leurs amours. Le cycle avait toujours été et sera toujours.
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Arkazock
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Seule dans le désert
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Comme chaque fois, avant de quitter le lieu, elle fit le tour des habitants et de leurs besoins pour leur prodiguer des conseils. Elle pouvait vérifier que tout est en ordre quelle pouvait les quitter tranquille et qu'ils ne risquaient pas un quelconque danger. Tout allait au mieux dans la mesure bien sûr les conditions n'étaient pas idéales mais que l'on s'en satisfaisait. Les cultures qui avait été plantées éparses pour profiter au mieux de la lumière qu’offraient les clairières naturelles avaient poussées. On avait plutôt privilégié le nombre d’implantations à la quantité sur une seule. Il n'allait tout de même pas concevable de couper des arbres pour planter, pour la dryade cela aurait été complètement inconvenant.

Ce n'était pas un vrai problème, l'endroit regorgeait de ressources naturelles et réellement, il suffisait de se baisser pour ramasser un champignon, où une racine comestible ; attraper un animal : Peut-être un lièvre, un oiseau qui pourrait faire le repas du jour. On ne manquerait de rien dans le sanctuaire. De rien d'indispensable du mois le reste il faudrait soit l'emporter avec soi, soit l'oublier et prendre cette nouvelle vie qui s’ouvrait.

Il faut dire que la plupart des héros qui avait choisi le sanctuaire s'en accommodaient bien, incapable comme ils étaient de vivre en ville jugés en permanence pour leurs physiques improbable ou leur incompétence sociale pour diverses raisons.

Finalement tout allait bien elle fourragea Hercule et Hilda, et chercha vers où se diriger. A vrai dire elle n'avait pas vraiment réfléchi à la question elle avait peur de ses pouvoirs elle n'avait pas le droit de les utiliser et pourtant il faudrait bien qu'elle apprenne un jour a les contrôler si elle voulait pouvoir défendre la forêt et ses habitants et si elle voulait pouvoir défendre son clan, défendre son sanctuaire. Elle devait être plus forte, suffisamment en tout cas pour ne plus avoir à se craindre elle-même. La providence vint à son secours par le personnage dont elle se serait le moins attendu à ce genre d’aide.

Ce fut l'intendant qui se portent à son secours. En effet celui-ci connaissait bien la restriction de la Dryade, il l'avait eu la ferme instruction de contrôler dans quelle mesure celle-ci pourrait ou ne pourrait pas enlever l'anneau qu'elle avait autour du doigt. Dans des conditions normales, elle n'avait pas le droit de le quitter. La Doyenne avez spécifié quelle ne devrait tuer aucun arbre mais où il n'y avait-il d'arbre dans une forêt ? une clairière ne serait bien sûr pas assez grande et des plaines était habitées. Il n'était pas question ni de désherber la forêt nid de tuer un innocent fermier qui aurait eu le malheur de se retrouver pris dans le nuage de pestilence que la dryade ne manquerait pas de semer sur son passage.
La question restait entière mais lui connaissait mieux la géographie de l'endroit et avait certainement moins de scrupules. Aussi lui propos a-t-il une solution qu'elle n'avait pas pensée, et qui était pourtant simple. Il y avait bien un lieu vide d’hommes et de créatures non loin de là.




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Seule dans le désert
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Le désert.

Ou plutôt les dunes, qui effectivement était désertes, contenaient très peu de vie et ne serait nullement menacée par la pestilence de la Dryade.
Ce n’était pas vraiment une surprise que la Dryade n'ait pas pensé à cet endroit : Ils étaient loin de tout, séparé du reste du monde, mais par-dessus toutes les préoccupations premières de la dryade était attachées à la forêt. Il est vrai que l'on pourrait considérer que l'étude ne sont pas complètement vide et surtout qu'elles font partie des milieux naturels mais Dépasser de la Dryade en tout cas et s'il y avait de la vie a été bien plus éparse et la Dryade avait beaucoup plus de mal de se déplacer de vivre dans cet endroit qui lui semblait particulièrement dangereux. En outre elle avait déjà eu quelques déboires dans le lieu, l'expérience est en mauvaise et elle n’avait naturellement pas pensé à cet endroit-là pour faire des tests. C'était pourtant le lieu idéal : Il serait calme elle ne risque pas grand-chose si elle prenait soin d'éviter les tempêtes de sable et de rester à portée de vue de la forêt et pourvu que le vent soit dans le bon sens elle n'entraînera aucun problème, ne poserait aucun dégât, ne nuirait à aucun arbre ni a aucune créature.

Ce fut donc une décision prise. Elle se prépara à partir, sans affaires car la plupart du temps elle n'avait besoin de rien d'autre que d’elle-même et de son anneau. La seule exception qu'elle faisait à cette règle était la précaution de prendre large outre rempli d'eau quelle pourrait consommer à loisir une fois dans les dunes. Elle n’irait jamais loin mais sait-on jamais, cette expérimentation pourrait durer plus longtemps qu'elle ne le pensait et cela se montrerait utile si l'aventure avancerait mais qu'elle ne pouvait pas sortir de l’endroit. Les précautions était prisent mais en réalité elles étaient presque inutiles : Au stade où on était la Dryade elle aurait été bien incapable de faire du mal à des êtres vivants, du moins sur l'exposition à court terme. Aussi fit-elle simplement ses préparatifs et partit. Une fois n'est pas coutume, ceux qui l’avaient accompagnés dans le sanctuaire savaient où elle était et ce qu'elle faisait. Elle s'en moquait de toute façon. Ce n'est pas comme si sa vie intime l'importait réellement. L’intimité était une notion abstraite qui avait été inventé par les humains pour les humains et qui finalement ne concernait que très peu les créatures de la forêt.




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Le voyage ne fut pas compliqué. Après tout, Elle avait déjà passé plusieurs fois la route qui la conduisait jusque là-bas. Enfin la route, un bien grand mot à vrai dire. Il s'agissait plus d'un sentier qui parfois n'existait même pas du tout. La direction était simple il suffisait de tirer à l'est, encore et encore, jusqu'à ce que les dunes apparaissent. Pour la Dryades c'était un jeune enfant. Elle avait perdu beaucoup de ses connaissances certes mais une orientation aussi simple... Les Dunes étaient énormes. La vaste étendue désertique devait abriter d'autres secret mais pour elle, elles n’étaient que sable et sable à perte de vue. seules les tempêtes à l'horizon montrait au-delà de cela autre chose qu'un désert sans fin. Pas après pas racine après racine elle sentait sous ses pieds au cours de son voyage, l'impact Cavée le désert proche sur la faune et sur la flore de sa forêt. En effet elle sentait l'eau se raréfier comme absorbée par le sel et la chaleur du désert aride qui était à deux pas d'ici. Parfois en se rapprochant, elle avait senti la froideur de l'endroit, en effet, en hiver, la région aride devenir glacée. Pourtant jamais le sable on était couvert de neige, il semblait l'absorber dans un mouvement de convection, comme si une énorme bouche avaler petit à petit la moindre trace d'eau. Pour la Dryade incapable de se repérer dans cet endroit le désert est un véritable piège elle pourrait mourir sans réussir à retrouver sa forêt Si jamais la lutte était coincée au beau milieu des dunes. Ou du moins c'était ce qu'elle pensait en réalité les dunes n'était pas bien grande il avait besoin en eau et en nourriture de la Dryade était relativement faible par rapport à un humain normal elle aurait pu se contenter de peu et en marchant tout droit ou en s'orientant avec les étoiles, elle aurait sans doute trouvé soit la mer sur la forêt. De là il lui suffisait de longe la côte de rentrer chez elle tout simplement. Dans le pire qu'à la mère à tirer les humains comme le miel des mouches. Elle était confiante dans le fait qu'une fois sur la côte elle pourrait trouver une ville et donc de l’eau. À ce moment-là tout ça ne l'intéressait pas réellement, elle était concentrée sur son projet et s'approcher petit à petit des dunes. Il fallut plus d'une semaine de voyage. La forêt n'était pas large mais elle était abrupte et par endroits de larges fossés empêchaient la marche et quelques excavations rocheuses forçant à L'escalade.
Toutefois ce genre de randonnée ne l'inquiéter guerre l'avait vu pire et ce fut pour elle plus de l'ordre de la promenade que de l’ordre de l'écueil. Bientôt devant elle une étendue infinie de sable se présenta. Aussi belle et vaste que terrible, prête à avaler toutes choses qui se présenterait devant elle sans la préparation requise. Plus qu'un lieu c'était une véritable épreuve de la nature, bien différente de celle de la forêt. Confiante. La Dryade glissa sur le sable et la roche, descendant la falaise qui retenait efficacement le sable et la tempête, l'empêchant de se propager plus loin sur le continent. Faisant tout le tour des dunes cette falaise donnait au lieu des allures d'arène par endroit, comme si de terribles duels de gigantesques monstres pourrait avoir lieu ici et maintenant devant ses yeux ébahis. Il n’en fut rien et le désert resta d’un calme assourdissant.






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Sujet: Re: Il faut bien s'entraîner un jour.

Sam 24 Mar - 20:03

Arkazock
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Les dunes étaient les mêmes que la dernière fois qu'elle les avait vu. Toujours aussi somptueuses, aussi dures,  aussi froides et vides de vie.
C'était pas la première fois qu'elle venait ici, et la Dryade était bien plus confiante et bien plus sûre d'elle-même. Elle n'était pas aussi hésitante que la première fois qu'elle avait fait ses pas sur le sable brûlant. Désormais, le contact chaud et aride des gravillons sous ses pieds ne blessait plus, elle s'y était préparée.  elle sourit en regardant l'immensité vide devant elle. Ce serait parfait. il n'y avait personne à blesser, personne à rendre malade, personne à tuer. Elle regarda pensive devant elle alors que le sable du désert semblait l’avaler.  tant d'immensité déserte de toutes formes de vie, tant d'immensité perdu au-delà de son imagination et qui pourtant ne possédait rien rien d'autre qu'elle même, rien d'autre que le fait d'exister. Pourtant, et pourtant cette immensité regorgeait de vie si on savait où la chercher, les scorpions, les cactus, les autres insectes du désert fourmillaient sous le sable enfouis sous la terre et ne sortait que la nuit tombait ou au creux du jour. tout cela Arkazoc’k ne le savait pas été parfaitement étrangère à ce milieu. Ce qu'elle voyait elle, ce n’était que de vastes plaines accumulant de petite montagne jaune, inhospitalières, sinistre et inapte à tout ce  qu’elles révélaient.
Au milieu de tout ça elle, elle ne comptait finalement pas. Alors, cela l’avait laissé indifférente. Tout ce qu'elle souhaitait, c'était de se rendre suffisamment loin au cœur de cet assemblage de monticules, suffisamment loin en tout cas pour ne craindre nullement de blesser une personne qui pouvait être là par hasard, par erreur, ou par mauvais dessin.
Elle était impressionnée en descendant les falaises qui conduisent au cœur du désert de voir à quel point il lui a été facile de les descendre. La pente abrupte qui au début était recouvert de roche finissait en sable amortissant les pas, semblant l'absorber, semblant la dévorer. C’était certain qu'il était très facile de descendre cette pente, mais la remontée serait un calvaire. elle le savait, elle l'avait déjà fait. Ce n'est pas parce que une chose était facile à faire que l'inverse le serait. La cuvette qui protégeait la forêt faisant tourbillonner le vent à l'intérieur des dunes étaient hautes de plus d'une centaine de mètres.  quelques arbres, épars, semblait s'accrocher à la roche pour tenter de coloniser ce lieu où la lumière venait en abondance. Toutefois, balayés par le vent, le manque d'eau, fouetté par le sable brûlant, soumis à des températures arctiques en hiver, la plupart de ces arbres mourir rapidement. non, décidément, ce n'était pas l'endroit préféré de la Dryade.

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Sujet: Re: Il faut bien s'entraîner un jour.

Dim 25 Mar - 22:34

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Elle finit par descendre jusqu'à l'endroit qu'elle estima être bon. l'air satisfaite, elle regarda d'un œil circulaire autour d'elle en regardant plus précisément si nulle trace de vie n’était appercevable à l'horizon.

À nouveau, seul le désert lui répondit. Son immensité silencieuse et néanmoins assourdissante. Pourtant, en regardant en dessous de ses pieds, un spectacle étonnant se fit voir. Le spectacle de la vie, en effet, devant elle, un serpent qui s'était jusque-là lovée dans le sable, en sortit soudain. Il avait les yeux couleur d'émeraude, et le corps aux écailles rugueuses, aux nuances de jaunes et de noirs confondus. Parfaitement adapté au milieu du désert, l'animal avait simplement été dérangé par Arkazoc’k. Il regarda la Dryade d’un air contrarié et s'enfuit d'un mouvement à la fois souple et en sinueux sans demander son reste. La Dryade le suivi des yeux, le mouvement du serpent sur la dune hypnotisant et agréable à regarder dans une lente et langoureuse démarche qui le conduisait dans un mouvement transversal ne faisait ni face à sa tête ni face à son côté. Il laissait derrière lui d'étranges marques sur le sable chaud, comme des plis ou des rides sur le visage d'une ancêtre.

Reconsidérer son plan semble être une évidence. En regardant le serpent s'éloigner, elle  comprit que celui-ci était un animal au même titre que ceux de la forêt et que ce n'était pas parce que une chose était caché qu'elle n'existait pas, la vie existait ici comme ailleurs, en petit nombre certes, mais l’équilibre était né. la nature était fantastique, capable de trouver là où la vie est impossible les chemins qui l'a conduisent. Elle n'avait pas idée qu’un quelconque être vivant puisse vivre dans ce lieu désolé. Elle se mit donc à la recherche d'autres traces, d'autres indices de ce miracle impossible. Jusque-là n'avait pas été vraiment attentive au peuple qui s'était enterré au soir pour attendre la tombée de la nuit plus fraîche leur permettant de survivre davantage au rigueur imposée par l'endroit. C'est pourquoi à son tour elle attendit la tombée de la nuit pour considérer curieuse, les risques qu'elle pouvait ou non faire prendre à ce désert. Le serpent est-il un animal solitaire peut-être perdu ou au contraire avait-il des proies et prédateurs cachés sous le sable au cœur des dunes, capable de survivre malgré l’inhospitalité de l'endroit.

Le temps passait lentement dans le désert, et la dryade en profita pour méditer, pour prendre le temps de faire connaissance avec ce lieu, sans tenter de l'envahir, comme s'il s'agit d'un milieu naturel comme les autres.

Au bout de plusieurs heures, immobile sur le sable, les bras tendus en l'air, absorbant le soleil virgule La trial pu constater que les dunes reprenait  vie, nuit après nuit, dans un balai d'insectes, de petits mammifères, de reptiles, et comme partout d'ailleurs, les ressources se payer cher. Particulièrement ici.



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Seule dans le désert
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C’est ainsi au matin, lorsque les insectes ne bourdonnaient plus qu’Arkazoc’k se décida d’agir. Elle n’avait retenu sa main que trop longtemps. Avec un soupçon de curiosité dans la peur qui environnait son cœur, elle retira l’anneau, doucement de son doigt. S’arrêtant a mi-chemin, elle contempla une fois encore les runes vertes qui le parcourait, luisante au milieu de son écrin d’écorce et de métal liés. C’était le seul objet de valeur qu’elle possédât. Cet anneau et la pierre banale qu’elle avait pris en quittant sa forêt. Elle prit son courage dans sa main gauche et glissa son doigt de l’objet pour de bon.

Immédiatement, une vague de plaisir la submergea. L’anneau lui prenait toutes ses forces, lui arrachait son pouvoir. Sans lui, il grandissait, s’épanouissait violement, brûlait la dryade d’un plaisir qui lui était étranger.

Après des mois à se terrer, l’unité de la dryade refaisait surface, elle n’était plus l’ombre d’elle-même, elle était une, et son unité, son essence, celle de la maladie et de la mort surgissait en elle de toute part dans un orgasme fulgurant.

La dryade perdit connaissance à demi, son pouvoir s’était échappé, parcourant les dunes, cherchant une proie à infecter, incapable de se satisfaire des quelques insectes qui étaient sur son chemin.

Il fallut un long moment pour que la dryade reprenne son souffle et se calme. Elle était ici pour se défendre contre un monstre qui le rongeait de l’intérieur. Elle n’était pas seulement venue le tuer, mais plutôt le maitre en chaîne. Elle n’accepterait pas d’être contrôlée par lui a tout jamais. Elle se battit dans le seul but de se contrôler toute la journée, refusant de porter son anneau à nouveau tant que son entrainement durerait.

Elle n’arriva jamais à se défaire du flux qui le suivait comme la peste quoi qu’elle fît. Au contraire, celui-ci se fit de plus en plus violent. En revanche, elle apprit à l’accepter, à l’accueillir comme une part d’elle. Lorsque vint le soir, la dryade était livide. Autour d’elle, les insectes et les animaux du désert ne sortiraient pas du sable. A nouveau, elle avait tué des créatures innocentes. Au moins, les ravages étaient limités cette fois.

Elle regarda son anneau, effleura du doigt les runes qui s’activèrent à son contact, rétractant son pouvoir, et en soupirant, elle le remit. Immédiatement, elle sentit un poids sur ses épaules, comme si des centaines d’années avait passés. L’anneau l’avait à nouveau privé de ce qu’elle était. C’était son fardeau, son tribut.

Elle s’entraina une semaine et rentra mitigée de son court séjour. Elle était éreintée et sa capacité à produire son fiel n’avait pas porté ses fruits. En revanche, en l’acceptant, elle était parvenue à mieux le contrôler, pour le diriger comme elle le souhaitait. Avec un peu de chance, elle pourrait même éviter de tuer ses alliés.

Elle profita du retour pour cueillir des fruits qu'elle ne connaissait pas. avec un peu de chance, elle leur trouverait une utilité.

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