Aggression
1er jour de la semaine Ragud, au fleuve des oubliés
Cela faisait maintenant presque une semaine depuis l'arriver de Leylin, dans ce monde que les habitants nommaient Bariande. Lui qui avait cru être tombé dans un maléfice très bien ficelé, était au final bel et bien transporté par une femme baignée de lumière dans ce nouveau monde. Grâce aux dés du destin, le mage avait eu de la chance de rencontrer Einar. Non grâce à son caractère, mais il lui fournit les informations très précieuse sur les us et coutumes, les nations et leurs populations. Car après tout, l'information était la clé de la réussite, cela lui avait prouvé à mainte reprise dans son ancien monde.
Pourtant, le fait de découvrir un nouveau monde et des possibilités multiples qu'il peut lui procuré, n'empêchait point de le laisser grincer des dents. En même temps, rare sont ceux qui sont heureux d'être transporté d'un monde à l'autre, sans, peut être, aucune chances de retour possible, tout en étant prévenu à la dernière minute sans avoir le moindre choix, par une divinité étrangère. On pourrait comparé cette situation à une expérience, où à la dernière minute, un élément inconnu fait son apparition, risquant de faire échouer tout le processus et de se prendre une explosion à la figure. Mais le noble ne préféra ne point y penser, se mettre en colère en reçassant le passer et avoir des regrets, cela ne fait pas avancer les choses et avancer, est en ce moment la meilleur chose à faire.
Au moins, il était sur qu'aucun de ses ennemis dans son ancien monde, puisse penser qu'il ai put s'échappé en allant dans celui-ci. Cela lui laissa donc le temps de respiré, de profité un léger moment de répis, avant de partir explorer ce monde qui s'offrait à lui.
Ayant préféré ne pas trop s'attardé à l'endroit où il était arriver, Leylin se dirigea au nord de Tirione. Voulant évité les lieux trop abondants en population, le mage voulait resté discret pour le moment, afin de gagné un semblant de stabilité.
C'est ainsi qu'il avait passé sa semaine, voyage, repos et recherches. Grâce à un herboriste dont il a bien voulu l'héberger pendant la nuit, le jeune homme en avait profité pour se doccumenté sur les plantes et les bêtes de ce monde.
Au moins, il fallait dire que Bariande possédait une faune et une flore tout à fait intriguante. Sathyl, Yako, Docon, Pedrak... une végétation dont les données sont pauvres, au vu de l'immensité de cette dernière, mais qui restait impressionante, perdant de peu à celle connue de son ancien monde. Étrangement, il avait hâte de vouloir mettre en pratique ses connaissances, une manie de chercheur sans doute.
C'était d'ailleurs la même chose en ce moment. Prendre des notes, récolter quelques fleurs avec un couteau pris sous le nez d'un paysans, imaginé les évolutions possible... Un travail fastidieux en somme. Si fastidieux, que celui-ci lui prenait toute sa concentration, ignorant parfois le monde qui l'entourait. Ne prenant pas en compte le changement dans son environnement, il croisa une énième plante énigmatique qui l'intéressa. Pousser par l'envie de la récolté, il sortit son couteau afin de la prendre. Évitant de toucher les racines, car elles aussi peuvent servirent, il retira délicatement la fleur du sol avant de le mettre dans son sac. Leylin devait faire vite, car il se doutait que les plantes de ce monde pouvait résisté aussi longtemps que celles du sien, lorsqu'on les sépares du sol pour plus d'une heure sans avoir de terre ou d'eau.
Appréciant sa récolte, il se remit debout et mis son pacquetage en bandoulière afin de reprendre la route. Cependant, rien n'allait se passer comme il l'espérait.
Apparaissant au milieu de nul part, un fauve de couleur orange se jeta sur lui. Le noble ne s'y attendait pas. Est-ce que l'animal avait la possibilité de camoufflé le son de ses pas, ou était-ce lui-même qui n'était pas asser attentif sur ce qui l'entourait. Question sans réponse immédiate, car là n'était point la priorité. Sortant son arme à la va vite, il la tenait, la lame vers le bas, prêt à poignarder à la moindre occasion. Hélas, le fauve était plus rapide. Au lieu de le tenir tête, le mage préféra évité le premier assaut d'une roulade sur le côté. Pour évité la gêne occasionel, il retira de suite son sac en bandoulière. Après tout, sa vie était la chose la plus importante...